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Décès du doyen des survivants du seul camp nazi de France

Henri Mosson, doyen des survivants du camp alsacien de Natzweiler-Struthof, seul camp nazi de France, est décédé à l’âge de 101 ans dans la nuit de lundi à mardi à Dijon, a indiqué son fils à l’AFP.”Mon papa nous a quittés cette nuit (…) Il m’a transmis le flambeau de la mémoire que je saurai honorer avec force et détermination pour lutter contre toute forme de haine”, a réagi mardi Gérard Mosson dans un message à l’AFP.”C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons le décès du doyen des survivants de Natzweiler-Struthof”, a confirmé l’Association Natzweiler-Struthof, Histoire et mémoire, sur sa page Facebook.Henri Mosson, décédé à quelques jours de son 102e anniversaire, le 5 janvier, avait été condamné à mort le 27 juin 1943 à l’âge de 19 ans, pour avoir récupéré des armes pour la résistance bourguignonne. Sa peine commuée, il est finalement déporté au camp de Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin), où sont envoyés les détenus dits “Nacht und Nebel” (Nuit et brouillard) : des opposants politiques que les nazis veulent faire disparaître sans laisser de traces.Le président Emmanuel Macron y avait effectué une visite, en novembre 2024, à l’occasion des 80 ans de la libération de Strasbourg.Transféré à Dachau (Allemagne) avant d’être libéré le 30 avril 1945, Henri Mosson s’est par la suite fait passeur de mémoire à ses quatre enfants, six petits-enfants et dix arrière-petits-enfants, mais aussi aux quelque “200 écoles” où il est intervenu. “Même en Allemagne”, avait-il récemment souligné dans un témoignage à l’AFP.”Il faut informer les jeunes. On ne sait pas ce qui peut arriver”, dit-il. “Vous pouvez avoir les Russes dans deux mois, ça peut recommencer. Vous avez vu l’Ukraine…”, avait-il ajouté.Henri Mosson a été “un inlassable témoin de la résistance et de la déportation auprès des scolaires et du grand public” et “reste dans le souvenir des milliers d’élèves et d’auditeurs qui ont pu l’entendre un jour raconter son histoire et celle de ses camarades détenus”, écrit l’Association Natzweiler-Struthof, Histoire et mémoire.Henri Mosson “a traversé l’horreur sans jamais céder à la haine ni à la tentation de l’héroïsation”, a souligné dans un communiqué François Rebsamen, le président de l’agglomération de Dijon et ancien maire de la ville. Il avait remis la Légion d’honneur à l’ancien déporté le jour de son centième anniversaire, le 5 janvier 2024.

Feu vert à la poursuite du chantier de l’A69

La cour administrative d’appel de Toulouse a sans surprise autorisé mardi la poursuite du chantier contesté de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, en rétablissant son autorisation environnementale qui avait été annulée en première instance.Conformément aux recommandations du rapporteur public, les magistrats d’appel ont estimé que “le projet de liaison autoroutière doit être regardé comme répondant à une raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM)”.Selon la cour, c’est donc “à tort” que le tribunal administratif de Toulouse avait, le 27 février, annulé l’autorisation environnementale de ce projet, conduisant à stopper temporairement les travaux de ces 53 km de voie rapide.Le tribunal avait alors estimé que les lourdes atteintes à l’environnement n’étaient justifiées par aucune RIIPM puisque l’enclavement des villes de Castres et Mazamet, principal argument des promoteurs de l’autoroute, n’était pas démontré.Mais, à l’inverse, la cour juge qu’il n’est pas “nécessaire de justifier d’une situation critique ou de tension particulière quant à l’enclavement ou au décrochage démographique et économique du bassin de vie de Castres-Mazamet” pour autoriser le projet.L’autoroute “permettra de relier dans des meilleures conditions le bassin de vie de Castres Mazamet, qui compte plus de 130.000 habitants, à la métropole de Toulouse”, explique la cour, dans un communiqué sur sa décision.- “Décision majeure” -Elle estime en outre qu’il n’existe “pas de solution alternative satisfaisante à la création d’un nouveau tronçon autoroutier” et que “le maintien des espèces protégées” n’est pas menacé “car des mesures compensatoires efficaces sont prévues”.Avant même que la cour ne communique sur cette décision, le ministère des Transports a salué “une décision majeure” qui “permet d’envisager la livraison, très attendue par le territoire, de cette infrastructure structurante, à l’horizon d’octobre 2026”.Atosca, futur concessionnaire de l’autoroute qui supervise actuellement les travaux, “accueille favorablement la décision de la cour administrative d’appel de Toulouse, qui valide la raison impérative d’intérêt public majeur et l’autorisation environnementale de l’autoroute A69 dans toutes ses composantes, permettant de poursuivre sans ambiguïté le chantier”.”Cette décision tranche le débat sur le fond et confirme la nécessité d’une infrastructure attendue depuis plusieurs décennies par le sud du Tarn”, indique Atosca, dans un communiqué.Du côté des opposants, en revanche, la décision de la cour d’appel est jugée “incompréhensible” et “décevante”.”Nous engageons un pourvoi en cassation immédiatement: la décision à venir du Conseil d’Etat sera rendue avant la mise en service fantasmée par le ministre Tabarot”, a affirmé leur principal collectif, La Voie est libre (LVEL).- “Chantier de la honte” -Les anti-A69 soulignent que l’arrêt était de toute façon “prévisible”, du fait que plusieurs magistrats de la cour, parties prenantes de cette décision, avaient déjà participé à celle autorisant une reprise anticipée des travaux, en mai.”Lorsque des magistrats ayant déjà jugé en procédure accélérée avaient refusé de se récuser pour statuer sur le fond, on est en droit de se questionner sur leur impartialité!”, fustige LVEL.Parallèlement à son pourvoi, le collectif entend poursuivre sa contestation devant les tribunaux, notamment par la voie pénale.Le 12 janvier, une juge du tribunal de Toulouse, saisie en urgence, doit ainsi statuer sur des dépassements non-autorisés du chantier, en “violation manifeste de l’ordre public environnemental”, selon le parquet de Toulouse.Face à cette expansion illégale de l’emprise des travaux, les préfets de Haute-Garonne et du Tarn ont d’ores et déjà pris des arrêtés pour faire interdire la poursuite des travaux qui s’y déroulent.”D’autres actions juridiques sont à venir, avec un volet pénal bien chargé, qui n’a pas dévoilé toutes ses surprises et qui pourrait bien suspendre à nouveau ce chantier de la honte”, espèrent les militants de LVEL.Sur le terrain, “les équipes vont désormais se concentrer sur les travaux qui reprendront à l’issue des congés de fin d’année”, annonce Atosca, dans son communiqué.Le concessionnaire entend lancer “courant janvier” une dernière étape décisive de ce chantier: la pose des quelque 500.000 tonnes de revêtement de la future autoroute qui doit être produite par deux centrales d’enrobé à chaud, installées depuis l’automne à proximité immédiate du chantier, dans le Tarn, et qui étaient jusqu’à présent en phase de test.

Décision clé attendue sur l’avenir de l’A69

Décision cruciale dans le dossier de l’A69: la justice administrative doit dire mardi si le chantier de l’autoroute contestée entre Toulouse et Castres, entamé en 2023, peut se poursuivre ou s’il doit être à nouveau arrêté, comme le demandent les militants écologistes.Les opposants à cette autoroute, devenue un emblème des luttes environnementales contre des projets jugés dépassés à l’heure du changement climatique, craignent que l’arrêt rendu par la cour administrative d’appel de Toulouse ne leur soit défavorable.Le rapporteur public, dont l’avis est en général suivi par les juridictions administratives, a effectivement recommandé la poursuite des travaux.Compte tenu de la “taille critique” du bassin de population et d’emploi des villes de Castres et de Mazamet, dans le sud du Tarn, il est “difficile de lui dénier la nécessité d’une liaison autoroutière” avec la métropole toulousaine, a estimé le rapporteur Frédéric Diard, lors de l’audience le 11 décembre.Le magistrat a donc demandé l’annulation du jugement du tribunal administratif de Toulouse qui, le 27 février, avait stoppé le chantier, mis en pause de fin février à fin mai.L’hiver dernier, le tribunal avait invalidé l’autorisation environnementale de l’A69, estimant que ce projet d’autoroute ne présentait pas de Raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM), impératif juridique justifiant les atteintes à l’environnement causées par ce type d’infrastructure.A la demande de l’État et du constructeur et futur concessionnaire Atosca, la cour administrative d’appel a néanmoins autorisé le 28 mai la reprise du chantier, en attendant de se prononcer sur le fond.”Le droit et les avis techniques plaident pour la confirmation de la décision de première instance”, a soutenu à l’audience, Me Julie Rover, avocate des associations d’opposants, pour qui “l’anomalie juridique” serait un arrêt de la cour conforme à la position du rapporteur public.- Dépassements du chantier -Dès l’issue des débats, le 11 décembre, les anti-A69 ne cachaient pas leur pessimisme vis-à-vis de la décision attendue ce mardi, mettant notamment en cause l’impartialité de la cour, présidée dans ce dossier par le même magistrat, Denis Chabert, ayant déjà autorisé la reprise des travaux en mai dernier.Ils espèrent néanmoins que les dépassements non autorisés du périmètre du chantier de l’autoroute, constatés en novembre, et reconnus par le constructeur lui-même pourront peut-être faire pencher la balance en leur faveur.”Si elle ne confirme pas l’annulation de l’autorisation du chantier, la cour doit au moins rouvrir le dossier pour analyser l’impact environnemental de ces emprises supplémentaires”, a ainsi déclaré à l’AFP un porte-parole de La Voie est libre (LVEL), collectif d’opposants au projet.Pour ces militants écologistes, “le sujet de ces emprises illégales a un impact sur la compensation du projet”, à savoir l’obligation pour le constructeur de “compenser” les impacts négatifs sur l’environnement du projet. De ce fait, “il a un impact sur la décision qui va être rendue” mardi, souligne ce porte-parole de LVEL, même si, lors de l’audience, M. Chabert avait bien pris soin de préciser que cette question n’était justement pas au coeur des débats.Dans une autre procédure entamée par ces opposants à l’A69, la justice pénale doit se prononcer le 12 janvier sur le sort de ces emprises non autorisées, le parquet ayant pointé “la gravité des atteintes à l’environnement relevées” et requis la suspension des travaux dans ces zones.”L’importance des dépassements d’emprise, ainsi que le caractère incomplet des documents adressés” par le futur concessionnaire Atosca qui supervise les travaux, ont d’ailleurs conduit le 19 décembre les préfets du Tarn et de la Haute-Garonne à “geler la situation du chantier pour les zones situées hors emprise de l’autorisation environnementale initiale”.Hormis “ces surfaces complémentaires utilisées de façon temporaire pour la logistique du chantier (…), les travaux se poursuivront sur la surface de référence de l’autoroute conformément à l’autorisation environnementale” portant sur 340 hectares, avait réagi le constructeur.Selon le calendrier convenu avec l’Etat, Atosca prévoit une inauguration de cette autoroute à l’automne 2026.

Femme tuée dans le centre de Lille: son conjoint mis en examen

Le compagnon d’une femme de 25 ans retrouvée morte chez elle dans le centre de Lille samedi a été mis en examen lundi soir pour meurtre par conjoint et placé en détention provisoire, a annoncé le parquet de Lille.Le mis en cause âgé de 29 ans avait alerté la police, indiquant avoir porté des coups de couteaux à la victime, a précisé le procureur de la République adjoint de Lille, Antoine Berthelot.Il avait également tenté de mettre fin à ses jours en consommant des médicaments, a précisé une source policière à l’AFP.Le corps découvert dans la chambre de leur appartement présentait de nombreuses plaies à l’arme blanche, et l’homme avait un couteau à la main à l’arrivée des forces de l’ordre, selon une autre source policière.”Aucun mobile possible n’est pour l’heure avancé par le suspect”, a ajouté le parquet de Lille.Il s’agissait du second féminicide la semaine de Noël à Lille. Samedi, un autre homme de 36 ans avait déjà été mis en examen pour meurtre par conjoint et écroué après la découverte jeudi de sa compagne morte dans leur appartement.”L’autopsie pratiquée sur le corps de la victime laisse apparaître plusieurs impacts sur le crâne qui permettent de conclure à une origine traumatique du décès”, intervenu la nuit de Noël, a précisé lundi le parquet de Lille.Outre son compagnon, un ami de 47 ans, hébergé depuis plusieurs semaines au domicile du couple, a été mis en examen pour non-assistance à personne en danger, et placé sous contrôle judiciaire.Chaque jour en France, plus de trois femmes sont victimes de féminicide ou tentative de féminicide conjugal, un chiffre en hausse sur un an, selon les données de 2024 de la mission interministérielle pour la protection des femmes (Miprof) publiées en novembre.

Russia says Ukraine attacked Putin’s home, Kyiv calls this ‘lie’

Russia accused Ukraine on Monday of having fired dozens of drones at one of President Vladimir Putin’s residences, an accusation that Ukraine called a “lie” aimed at undermining US-led efforts to end the war.Russian Foreign Minister Sergei Lavrov, who does not typically announce drone strikes, said Ukraine had fired “91 long-range unmanned aerial vehicles” at …

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Brigitte Bardot sera inhumée le 7 janvier à Saint-Tropez

Les obsèques de Brigitte Bardot se dérouleront mercredi 7 janvier à Saint-Tropez avec une cérémonie religieuse retransmise sur grands écrans puis une inhumation de la star “privée et confidentielle” dans cette petite ville portuaire de la Méditerranée, a annoncé sa Fondation à l’AFP.Si la mairie a fait savoir à plusieurs médias, dont l’AFP, que l’inhumation se déroulerait dans le cimetière marin, la Fondation n’a pas souhaité à ce stade “communiquer sur le lieu de l’inhumation selon les dernières volontés de BB”. La cérémonie à l’église Notre-Dame de l’Assomption, organisée à 11H00 sur invitation, sera retransmise sur des écrans sur le port et sur la place centrale des Lices de la cité varoise. L’inhumation privée sera elle suivie d'”un hommage ouvert à tous les Tropéziens et à ses admirateurs au pré des pêcheurs”, a détaillé la Fondation, dédiée à la protection des animaux, la grande cause de sa vie pour laquelle la star planétaire avait quitté le cinéma juste avant ses 40 ans.Dès mardi matin, un “registre de condoléances sera mis à la disposition du public en mairie”, a précisé la mairie de la ville en précisant que les “personnes souhaitant y inscrire un message, pourront se présenter à l’accueil de la mairie du lundi au samedi de 09H00 à 12H30 et de 13H30 à 17H00, sauf ce jeudi 1er janvier”.Des voix se sont par ailleurs élevées pour demander à l’Elysée un hommage national, à l’image de celui rendu en 2017 au chanteur Johnny Hallyday. Eric Ciotti, député de Nice UDR, allié au Rassemblement national dont était proche Brigitte Bardot, a même lancé une pétition qui recueillait lundi en fin de journée quelque 12.000 signatures.Encore faut-il qu’elle l’ait souhaité. La décision sur l’organisation ou non d’un tel honneur revient au président de la République. Sollicité, l’Élysée n’a pas donné suite dans l’immédiat.En 2018, l’icône du 7e art, qui menait une vie de “fermière” à Saint-Tropez, disait au Monde qu’elle souhaitait reposer à La Madrague, la propriété qu’elle avait acquise à la fin des années 50, devenue aussi mythique que sa propriétaire.C’est dans cette “maison de pêcheurs laissée dans son jus”, selon sa propre description, qu’elle est décédée dimanche matin à 91 ans aux côtés de son mari Bernard d’Ormale.”Je préfère reposer là plutôt que dans le cimetière de Saint-Tropez où une foule de connards risquerait d’abîmer la tombe de mes parents et de mes grands-parents”, disait-elle en 2018. Mais depuis, elle avait sans doute pris d’autres dispositions.Le cimetière marin, situé en contrebas de la Citadelle, fait face à la Méditerranée. Outre sa famille, y reposent d’autres célébrités dont son premier mari, Roger Vadim. Elle disait de lui qu’il avait “fait ce que je suis”, la faisant notamment jouer dans “Et Dieu… créa la femme” en 1956, film qui propulsa l’actrice et le village de pêcheurs à la une des journaux.”On va encore avoir des cars et des cars de touristes”, tempête une Tropézienne qui ne souhaite pas donner son nom. “Quand on va au cimetière voir nos morts, on est dérangé par tous ceux qui cherchent Eddie Barclay et Pierre Bachelet et se font des selfies n’importe comment… C’est un cimetière, pas une discothèque”, ajoute cette femme venue promener ses petits chiens.- “Tourné le dos aux valeurs républicaines” -Autour du port, drapé dans sa torpeur hivernale, le calme dominait lundi. Seuls quelques habitants, attablés aux cafés au soleil, se racontaient discrètement des souvenirs avec l’actrice.L’accès à La Madrague était toujours barré par les gendarmes et sur une simple barrière quelques bouquets ou peluches avaient été déposés, selon une journaliste de l’AFP.Dans les kiosques, son visage mutin en noir et blanc s’affichait lui sur les Unes du monde entier, la presse qualifiant tour à tour l’actrice et chanteuse de “diva rebelle”, “passionaria de la cause animale” ou “militante controversée”.Signe de sa notoriété mondiale, l’ensemble des quotidiens britanniques en avaient fait leur une lundi comme le Daily Telegraph qui a rendu hommage à cette “légende du siècle”. Le New York Times, n’hésitant pas lui à titrer sur ses zones d’ombre: “Du sex-appeal à l’extrême droite”.Ces dernières années, Brigitte Bardot, qui avait incarné la libération des moeurs dans la France d’avant mai 1968, se distinguait surtout par ses déclarations sur la politique, l’immigration, le féminisme, les chasseurs… dont certaines lui ont valu des condamnations pour injure raciale.  “La liberté, c’est d’être soi, même quand ça dérange”, proclamait-elle, bravache, en exergue d’un livre intitulé “Mon BBcédaire”, sorti début octobre. D’ailleurs, très peu de personnalités de gauche ont réagi à sa mort, tranchant avec le concert unanime de louanges à droite et à l’extrême droite. Olivier Faure, chef du parti socialiste, s’est opposé à un éventuel hommage national car même si ce fut “une actrice iconique de la nouvelle vague” elle avait aussi, selon lui, “tourné le dos aux valeurs républicaines”.jfg-las-fcc-san/dac/gvy

Décès de l’auteur de science-fiction Pierre Bordage

L’écrivain Pierre Bordage, auteur de best-sellers de science-fiction, est décédé vendredi à 70 ans, ont annoncé lundi les éditeurs Au diable vauvert et L’Atalante, qui ont publié la plupart de sa cinquantaine de romans.Son “décès brutal” est “survenu à la suite d’un arrêt cardiaque le 26 décembre dans sa 71e année”, ont précisé les éditeurs dans un communiqué.”C’est un grand écrivain français qui disparaît, un inventeur d’histoires et de mondes qui a repoussé les frontières de l’inspiration et des genres”, ont-ils ajouté.”J’essaie de me faire une petite place, modeste laboureur des mots, dans le sillon éternel et fécond tracé par les grands faiseurs d’histoires”, avait expliqué Pierre Bordage, cité par sa maison d’édition.L’écrivain, né en 1955 à La Réorthe (Vendée), a contribué à populariser la SF française à partir des années 1990 alors que le secteur était largement dominé par les auteurs anglo-saxons.Il a notamment acquis un certain succès avec sa trilogie “Les Guerriers du silence” (L’Atalante), dont le premier tome s’est vendu à 50.000 exemplaires, un chiffre important pour un ouvrage de SF francophone.Pierre Bordage a aussi expérimenté d’autres styles, dont la fantasy historique ou scientifique et le policier d’anticipation. Il s’est inspiré d’un jeu vidéo avec “Atlantis”, publié en 1998 puis traduit aux Etats-Unis.La ministre de la Culture, Rachida Dati, a rendu hommage sur le réseau social X à “un de nos plus grands auteurs de science-fiction”.”Son œuvre a passionné des centaines de milliers de lecteurs, souvent dès l’adolescence, et nourrira longtemps encore notre curiosité pour la science et l’avenir”, a-t-elle ajouté.

George Clooney, sa femme et leurs enfants obtiennent la nationalité française

L’acteur américain George Clooney, son épouse Amal Alamuddin Clooney et leurs deux enfants ont obtenu la nationalité française, selon un décret de naturalisation publié samedi au Journal officiel et consulté lundi par l’AFP.Révélé par Paris Match, ce décret concerne le couple star et leurs jumeaux âgés de huit ans.Loin d’Hollywood, l’acteur aux rôles emblématiques, dans la série “Urgences” et les films “Ocean’s” notamment, et sa femme libano-britannique, avocate de profession, passent une partie de leur vie en France.”J’aime la culture française, votre langue, même si je suis toujours aussi mauvais après 400 jours de cours”, avait confié l’acteur et réalisateur de 64 ans sur RTL, début décembre.Le couple avait acquis en 2021 une bastide provençale et un vignoble à Brignoles, une commune du Var.”Ici, on ne prend pas de photos de vos gamins. Il n’y a pas de paparazzis planqués à la sortie de l’école. C’est primordial pour nous”, avait-il ajouté à ce même micro.Même si la famille Clooney ne passe pas tout son temps dans le sud de la France, ce domaine est “l’endroit le plus heureux pour nous”, avait assuré l’acteur, oscarisé pour Syriana (2005).De son côté, son compatriote le réalisateur Jim Jarmusch a annoncé vendredi sur France Inter son intention de faire une demande pour obtenir la nationalité française. “Je voudrais avoir un autre endroit où je puisse m’évader des États-Unis”, a-t-il déclaré, en expliquant son attrait pour “la culture française”.

Brigitte Bardot’s funeral to be held next week in Saint-Tropez

Cinema icon Brigitte Bardot’s funeral will take place next week in her hometown of Saint-Tropez, her foundation said Monday, as France wrestles with how to pay tribute to a cultural legend who in later years championed far-right views.The mayor’s office earlier said the film-star-turned-animal-rights-activist, who died aged 91 on Sunday, would be laid to rest …

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