AFP Tech

Violente passe d’armes entre Radio France et les médias Bolloré

“Oligopole hostile” contre “bien-pensants”: la guerre est ouverte entre les médias dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, dont CNews, et le groupe public Radio France, qui s’accusent mutuellement de parti pris politique dans le sillage de l’affaire Legrand-Cohen.Dernier épisode en date, la présidente de Radio France Sibyle Veil a dénoncé “ceux qui orchestrent une campagne de déstabilisation contre nous”. “Il s’agit bien de cela car la critique a perdu tout lien de proportion avec les faits”, a-t-elle affirmé dans un email envoyé lundi matin aux salariés et consulté par l’AFP dans la soirée.”Nous n’avons rien à voir avec un média d’opinion. Les critiques obsessionnelles ne doivent pas nous décourager”, a défendu la présidente de Radio France.Avant elle, Vincent Meslet, directeur éditorial de Radio France, avait pointé samedi dans le journal Le Parisien/Aujourd’hui en France “un oligopole hostile”, “des médias militants, d’obsessions”, première fois qu’un responsable de Radio France ripostait en citant directement les médias de la galaxie Bolloré.”Ces gens deviennent fous”, a rétorqué lundi matin la vedette de la chaîne télé CNews, Pascal Praud, en ouvrant son émission “L’heure des pros”. Il a dénoncé une “offensive tous azimuts contre ce que les bien-pensants nomment la presse Bolloré, mais qui est tout simplement une presse libre et indépendante”.Ces derniers mois, CNews, la radio Europe 1 et le Journal du dimanche (JDD), tous dans le giron de M. Bolloré, ont fréquemment reproché à l’audiovisuel public de pencher à gauche, notamment dans son traitement des questions d’immigration et d’insécurité. Eux-mêmes sont accusés par des responsables politiques de gauche de promouvoir des idées d’extrême droite, ce qu’ils contestent.- “Pires adversaires” -Ces hostilités ont été déclenchées par la vidéo diffusée début septembre par le média conservateur L’Incorrect, qui a suscité une vive polémique politico-médiatique.Filmée en juillet dans un restaurant parisien, elle montre Thomas Legrand, chroniqueur à Libération et France Inter, et Patrick Cohen, qui intervient sur France Inter et sur France 5 (groupe public France Télévisions), échanger avec deux responsables du Parti socialiste. Au cours de cette discussion, M. Legrand déclare: “Nous, on fait ce qu’il faut pour (Rachida) Dati, Patrick (Cohen) et moi”, ce qui a pu être interprété comme un parti pris à l’encontre de la ministre sortante de la Culture.La séquence a valu aux deux journalistes des accusations de connivence avec le PS.Sur France 5 lundi soir, Patrick Cohen a annoncé avoir, avec Thomas Legrand, “adressé aujourd’hui par voie d’huissier une sommation pour obtenir les rushes”, soit l’intégralité des images filmées, dénonçant une vidéo “coupée à dix reprises”.Le régulateur de l’audiovisuel (Arcom) doit auditionner cette semaine Delphine Ernotte Cunci, présidente de France Télévisions, et Sibyle Veil. Cette dernière a indiqué aux salariés qu’elle défendrait mercredi “le travail de toutes les équipes de nos antennes” devant le régulateur.Thomas Legrand, lui, a renoncé à son émission dominicale sur France Inter, mais continuera d’intervenir à l’antenne.Durant le week-end, M. Meslet et une autre responsable de Radio France, Céline Pigalle, étaient publiquement montés au créneau, en réfutant les accusations de parti pris politique.”CNews et Europe 1 (…) n’ont pas manqué de créer (…) un récit autour de cette affaire pour mieux nous attaquer”, avait déclaré Vincent Meslet au Parisien/Aujourd’hui en France.- “Apparatchik” -“Jusqu’à 80% du temps d’antenne (de CNews, ndlr) à certaines heures était consacré à ce sujet”, avait renchéri Céline Pigalle, patronne de l’information de Radio France, dans une interview aux Échos.Vincent Meslet a insisté lundi matin, dans une tribune publiée sur X: “la France comprend des médias audiovisuels d’opinion au service d’un projet politique”.Sur CNews, Pascal Praud a qualifié lundi M. Meslet d'”apparatchik du service public” et rappelé qu’en 2015, ce dernier avait déclaré à Libération avoir “toujours voté” socialiste ou écologiste.”Tous ces intolérants, ces sectaires, ces doctrinaires ne veulent qu’une seule ligne, ils imposent leur récit”, a insisté M. Praud sur la première chaîne info de France en part d’audience.Il a ensuite fait diffuser les images d’un discours du président du RN, Jordan Bardella, qui a une nouvelle fois appelé à la privatisation de l’audiovisuel public en lui reprochant ses “dérives militantes”.Outre CNews, la matinale d’Europe 1 est elle aussi revenue sur les propos de M. Meslet pour s’en insurger. “Monsieur Vincent Meslet (…), certains parlent du réel et d’autres comme vous sont dans le déni et écrivent une autre histoire”, a lancé l’éditorialiste Laurent Tessier.

Violente passe d’armes entre Radio France et les médias Bolloré

“Oligopole hostile” contre “bien-pensants”: la guerre est ouverte entre les médias dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, dont CNews, et le groupe public Radio France, qui s’accusent mutuellement de parti pris politique dans le sillage de l’affaire Legrand-Cohen.Dernier épisode en date, la présidente de Radio France Sibyle Veil a dénoncé “ceux qui orchestrent …

Violente passe d’armes entre Radio France et les médias Bolloré Read More »

TikTok devrait passer sous pavillon américain: un accord trouvé entre la Chine et les Etats-Unis

Après deux jours de négociations menées à Madrid, la Chine et les États-Unis sont parvenus à un accord sur TikTok prévoyant que la plateforme passe sous pavillon américain, un compromis que le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping doivent finaliser vendredi.”Les grandes discussions commerciales en Europe entre les Etats-Unis et la Chine se sont TRES BIEN déroulées.(…) Un accord a aussi été trouvé sur une +certaine+ entreprise que les jeunes de notre pays veulent vraiment garder. Ils seront vraiment très heureux”, s’est félicité le président Trump sur son réseau Truth Social.”Je vais parler avec le président Xi vendredi”, a ajouté Donald Trump, au terme de discussions entre des délégations des deux pays à Madrid.Selon le secrétaire au Trésor des États-Unis Scott Bessent, présent à Madrid, le protocole entre Chine et Etats-Unis prévoit que la plateforme ait un propriétaire américain, mais il n’a pas communiqué davantage sur un accord entre “deux entités privées”.”Le cadre vise à transférer la propriété sous contrôle des États-Unis. Mais encore une fois, je ne vais pas anticiper l’appel des dirigeants prévu vendredi”, a-t-il expliqué.Côté chinois, le représentant pour le commerce international, Li Chenggang, cité par la chaîne publique CCTV, a fait état d’un “consenus sur un cadre général” concernant TikTok.Le réseau social est au cÅ“ur d’un différend entre les deux pays depuis plusieurs mois. Washington demandait à ce que TikTok soit vendu d’ici le 17 septembre à un propriétaire non chinois, sous peine d’être interdit aux Etats-Unis.En vertu d’une loi votée au Congrès en 2024, TikTok est en principe sous le coup d’une interdiction aux Etats-Unis, sauf si sa maison mère, le groupe chinois ByteDance, en abandonne le contrôle.La date limite, initialement fixée au 19 janvier, a déjà été repoussée à trois reprises par le président Trump.Ce texte visait à empêcher que les autorités chinoises ne puissent mettre la main sur des données personnelles d’utilisateurs de TikTok aux Etats-Unis ou ne soient en mesure d’influencer l’opinion américaine via le puissant algorithme du réseau social, même si aucun élément n’a jamais été produit pour justifier ces craintes.- De nouvelle négociations en vue -La cession nécessite le feu vert de la société ByteDance mais aussi des autorités chinoises, qui n’avaient, ni l’une, ni les autres, validé jusqu’à présent l’idée même d’une vente.Aucun détail du schéma de cession n’a été révélé lundi par les autorités américaines ou chinoises. Sollicité par l’AFP, TikTok n’a pas donné suite dans l’immédiat.Outre l’actionnariat de TikTok, se pose la question de la propriété de l’algorithme qui a fait le succès du réseau social aux plus de 170 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis.  Entamées dimanche, les négociations entre la Chine et les Etats-Unis se tenaient à Madrid, au siège du ministère espagnol des Affaires étrangères, après un cycle de discussions menées à Genève, Stockholm et Londres.Les délégations étaient dirigées, d’une part, par Scott Bessent et, d’autre part, par le vice-Premier ministre chinois He Lifeng, qui ne s’est pas exprimé à l’issue des discussions lundi.”Nous avons eu de très bonnes discussions”, a estimé Scott Bessent à l’issue de la deuxième journée des pourparlers, précisant que ces échanges s’étaient concentrés sur TikTok et que de nouvelles négociations se tiendraient, ailleurs, dans environ un mois.Signe que les tensions ne sont pas apaisées entre les deux géants, Pékin a accusé lundi le géant américain des puces électroniques Nvidia d’avoir violé ses lois anti-monopole et annoncé une “enquête approfondie”, sans plus de précisions.Cette annonce survient en outre après le lancement par la Chine au cours du week-end d’enquêtes dans le secteur des semi-conducteurs aux États-Unis.La Chine “défendra résolument ses intérêts nationaux ainsi que les droits et intérêts légitimes des entreprises à capitaux chinois à l’étranger”, a averti lundi He Lifeng au cours des négociations, selon l’agence officielle Chine nouvelle.Les tensions commerciales entre Pékin et Washington ont connu des hauts et des bas en 2025, les deux pays se lançant dans l’augmentation répétée de leurs tarifs douaniers respectifs. En mai, Washington et Pékin ont conclu un accord abaissant temporairement les droits de douane à 30% pour les produits chinois importés aux Etats-Unis et à 10% pour les biens américains importés en République populaire. En août, les deux pays ont décidé de reporter de 90 jours l’entrée en vigueur de nouvelles hausses de leurs droits de douane respectifs, prolongeant ainsi la trêve commerciale jusqu’au 10 novembre.vid-ds-mig-meg-tu/yk

TikTok devrait passer sous pavillon américain: un accord trouvé entre la Chine et les Etats-Unis

Après deux jours de négociations menées à Madrid, la Chine et les États-Unis sont parvenus à un accord sur TikTok prévoyant que la plateforme passe sous pavillon américain, un compromis que le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping doivent finaliser vendredi.”Les grandes discussions commerciales en Europe entre les Etats-Unis et la …

TikTok devrait passer sous pavillon américain: un accord trouvé entre la Chine et les Etats-Unis Read More »

Tiktok: la Chine et les Etats-Unis parviennent à un accord à Madrid

Après deux jours de négociations menées à Madrid, la Chine et les États-Unis sont parvenus à un accord concernant TikTok, que le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping doivent finaliser vendredi.”Les grandes discussions commerciales en Europe entre les Etats-Unis et la Chine se sont TRES BIEN déroulées. Cela va bientôt s’achever. Un accord a aussi été trouvé sur une +certaine+ entreprise que les jeunes de notre pays veulent vraiment garder. Ils seront vraiment très heureux”, s’est félicité le président Trump sur son réseau Truth Social.”Je vais parler avec le président Xi vendredi”, a ajouté Donald Trump.”Nous avons un cadre pour un accord TikTok. Les deux dirigeants, le président Trump et le président chinois Xi, se parleront vendredi pour finaliser l’accord, mais nous avons bien un cadre pour un accord sur TikTok”, a confirmé quelques instants plus tard le secrétaire au Trésor des États-Unis Scott Bessent, en début d’après-midi à Madrid, où des délégations des deux pays avaient entamé des discussions commerciales dimanche.Le réseau social TikTok est au cÅ“ur d’un différend entre les deux pays depuis des mois. Washington demandait à ce que TikTok soit vendu d’ici le 17 septembre à un propriétaire non chinois, sous peine d’être interdit aux Etats-Unis.En vertu d’une loi votée au Congrès en 2024, TikTok est en principe sous le coup d’une interdiction aux Etats-Unis, sauf si sa maison mère, le groupe chinois ByteDance, en abandonne le contrôle.La date limite pour que l’application populaire trouve un acheteur non chinois ou soit interdite aux États-Unis est fixée au 17 septembre, après une troisième prolongation de cette échéance par le président Trump.Une loi fédérale exigeant la vente ou l’interdiction de TikTok pour des raisons de sécurité nationale devait entrer en vigueur la veille de l’investiture de Donald Trump en janvier.Ce texte visait à empêcher que les autorités chinoises ne puissent mettre la main sur des données personnelles d’utilisateurs de TikTok aux Etats-Unis ou ne soient en mesure d’influencer l’opinion américaine via le puissant algorithme du réseau social, même si aucun élément n’a jamais été produit pour justifier ces craintes.- De nouvelle négociations en vue -La cession nécessite le feu vert de la société ByteDance mais aussi des autorités chinoises, qui n’ont, ni l’une, ni les autres, validé jusqu’à présent l’idée même d’une vente.Entamées dimanche, les négociations entre la Chine et les Etats-Unis se tenaient à Madrid, au siège du ministère espagnol des Affaires étrangères, après un cycle de discussions menées à Genève, Stockholm et Londres.Les délégations étaient dirigées, d’une part, par Scott Bessent et, d’autre part, par le vice-Premier ministre chinois He Lifeng, qui ne s’est pas exprimé à l’issue des discussions lundi.”Nous avons eu de très bonnes discussions”, a estimé Scott Bessent à l’issue de la deuxième journée des pourparlers, précisant que ces échanges s’étaient concentrés sur TikTok. “Nous tiendrons de nouvelles négociations commerciales dans environ un mois à un autre endroit, mais nous avons parlé de nombreuses choses que nous pourrions faire à l’avenir”, a-t-il ajouté.Signe que les tensions ne sont pas apaisées entre les deux géants, Pékin a accusé lundi le géant américain des puces électroniques Nvidia d’avoir violé ses lois antimonopole et annoncé une “enquête approfondie”, sans préciser de quelles violations il s’agissait.Cette annonce survient en outre après le lancement par la Chine au cours du week-end d’enquêtes dans le secteur des semi-conducteurs aux États-Unis.Les tensions commerciales entre Pékin et Washington ont connu des hauts et des bas en 2025, les deux pays se lançant dans l’augmentation répétée de leurs tarifs douaniers respectifs. Au cours de l’année, ces tarifs entre les États-Unis et la Chine ont atteint des niveaux trois fois supérieurs à la normale des deux côtés, perturbant les chaînes d’approvisionnement.Depuis, Washington et Pékin ont conclu un accord visant à désamorcer les tensions, abaissant temporairement les droits de douane à 30% pour les États-Unis et à 10% pour la Chine. En août, les deux pays ont décidé de reporter de 90 jours l’entrée en vigueur de nouvelles hausses de leurs droits de douane respectifs, prolongeant ainsi la trêve commerciale jusqu’au 10 novembre.vid-ds-mig-meg/mdm/er

Privée de financements publics, une radio locale américaine lutte pour sa survie

Une lumière blanche s’allume au-dessus de la porte du studio d’Allegheny Mountain Radio, le signe que Bonnie Ralston vient de prendre l’antenne de cette petite radio communautaire, située dans une région montagneuse de Virginie, aux Etats-Unis.Casque sur les oreilles, elle énonce les titres du jour d’une voix légèrement chevrotante: fermetures de routes, arrivée des couleurs …

Privée de financements publics, une radio locale américaine lutte pour sa survie Read More »

Privée de financements publics, une radio locale américaine lutte pour sa survie

Une lumière blanche s’allume au-dessus de la porte du studio d’Allegheny Mountain Radio, le signe que Bonnie Ralston vient de prendre l’antenne de cette petite radio communautaire, située dans une région montagneuse de Virginie, aux Etats-Unis.Casque sur les oreilles, elle énonce les titres du jour d’une voix légèrement chevrotante: fermetures de routes, arrivée des couleurs de l’automne dans les forêts, distribution d’aide alimentaire, résultats sportifs… Derrière ce rituel, la bénévole de 59 ans se dit inquiète.Donald Trump a fait voter en juillet la suppression de fonds fédéraux à l’audiovisuel public.Ces coupes ciblent en priorité les radios et télévisions nationales NPR et PBS, accusées par le président américain de dérive progressiste.Mais elles affecteront aussi des centaines de stations de télé et radio locales qui diffusent une partie de leurs contenus. Dès l’année prochaine, Allegheny Mountain Radio sera ainsi privée de subventions qui représentaient 60 à 65% de son budget.”On ne sait pas ce qui va nous arriver”, s’inquiète Bonnie Ralston.La petite station, qui emploie dix personnes, a les réserves suffisantes pour survivre au moins un an, assure son directeur, Scott Smith.Mais “on ne pourra pas continuer à fonctionner dans le rouge et à puiser dans les réserves indéfiniment. On sait qu’à un moment donné, on va se retrouver à court d’argent si nous ne trouvons pas d’autres sources de revenu”, explique-t-il.”Au bout du compte, c’est notre existence même qui est en jeu”, regrette M. Smith, carrure imposante et longue barbe grise.- Conséquences dramatiques – Nichée au coeur des Monts Allegheny, dans les Appalaches, dans l’est des Etats-Unis, la radio est l’un des seuls médias locaux.Peu de signaux radio extérieurs parviennent dans cette zone reculée, à une centaine de kilomètres du premier centre commercial, où le réseau téléphonique est capricieux. Allegheny Mountain Radio est “absolument essentielle pour l’information locale”, de la météo aux fermetures de classes ou de routes, souligne Jay Garber, le maire de Monterey, un village de 120 habitants qui fait partie de l’un des trois comtés couverts par la station.D’autant que la plupart des habitants sont âgés et continuent de s’informer grâce aux médias traditionnels.C’est le cas de Polly Turner, 74 ans, qui dit dépendre largement d’Allegheny Mountain Radio pour suivre l’actualité.”Nous en avons besoin, nous serions perdus sans ça”, confie cette femme aux cheveux gris, qui ne possède pas d’ordinateur.Chris Wayne redoute quant à lui des conséquences dramatiques si la station venait à disparaître.”Dès que vous sortez un peu de la ville, le réseau téléphonique disparaît. La radio devient le seul moyen d’apprendre, par exemple, qu’une inondation arrive”, alerte cet habitant de 42 ans, soulignant que Monterey se situe en contrebas de la rivière Jackson, un important cours d’eau.- Critiques -Dans cette région rurale qui a massivement soutenu Donald Trump à la dernière présidentielle, Allegheny Mountain Radio n’a pas toujours fait l’unanimité.”Certains disent que nous sommes gauchistes parce que nous diffusons les journaux de NPR”, témoigne Scott Smith, le directeur de la radio, ajoutant toutefois que “la majorité des gens ici comprennent la valeur de ce que nous apportons”.Depuis l’adoption par le Congrès des coupes voulues par le président républicain, les témoignages de soutien ont afflué.Allegheny Mountain Radio a reçu des dons de plus de 200 personnes à travers les Etats-Unis. De quoi rendre son directeur “optimiste”.”Quand vous recevez ce niveau de soutien et de reconnaissance, cela ne fait que renforcer votre détermination”, affirme Scott Smith, qui promet de “ne pas céder et de continuer à se battre pour trouver des solutions”.

Tiktok: Chine et Etats-Unis “très proches” d’un accord à Madrid selon le Trésor américain

La Chine et les États-Unis sont “très proches” d’un accord concernant TikTok, a affirmé lundi le secrétaire au Trésor des États-Unis Scott Bessent à Madrid, où les deux pays ont entamé un deuxième jour de discussions commerciales.”Sur l’accord TikTok lui-même, nous sommes très proches de résoudre le problème. Il y a une série d’autres points qui restent non résolus”, a déclaré à la presse Scott Bessent.”Si nous ne parvenons pas à un accord sur TikTok, cela n’affectera pas la relation globale entre les deux pays. Elle reste très bonne”, a-t-il toutefois ajouté, expliquant avoir “beaucoup de respect pour [ses] homologues”.Les négociations commerciales entre les deux plus grandes économies du monde ont repris lundi au ministère espagnol des Affaires étrangères, au lendemain de l’ouverture de ce nouveau cycle de discussions visant à régler les divergences sur le commerce et la technologie qui ont tendu leurs relations, a constaté une journaliste de l’AFP.Les délégations sont dirigées par le secrétaire au Trésor des États-Unis, Scott Bessent, d’une part, et le vice-premier ministre chinois, He Lifeng d’autre part et pourraient se poursuivre jusqu’à mercredi.L’ordre du jour comprend deux des questions les plus épineuses des relations bilatérales entre les deux pays: la menace du président Donald Trump d’imposer des tarifs douaniers élevés sur les importations chinoises et la demande de Washington que TikTok soit vendu avant, d’ici le 17 septembre à un propriétaire non chinois, sous peine d’être interdit aux Etats-Unis.- Suspicions chinoises sur les puces Nvidia -Mais, signe que les tensions ne sont pas apaisées entre les deux géants malgré l’espoir d’un accord sur TikTok, Pékin a lundi accusé le géant américain des puces Nvidia d’avoir violé ses lois anti-monopole et annoncé une “enquête approfondie”.”Suite à une enquête préliminaire, il a été déterminé que NVIDIA Corporation a violé la loi anti-monopole de la République populaire de Chine”, a affirmé l’Administration d’État pour la régulation du marché (SAMR) dans un communiqué, sans préciser de quelles violations il s’agissait.Le régulateur chinois des marchés va donc approfondir l'”enquête préliminaire” qu’il avait lancée en décembre sur Nvidia.Les résultats financiers de Nvidia publiés le mois dernier ont suscité des inquiétudes concernant ses activités en Chine, de plus en plus scrutées par Washington dans un contexte de fortes tensions commerciales et géopolitiques.Cette annonce survient en outre après le lancement par la Chine au cours du week-end d’enquêtes dans le secteur des semi-conducteurs aux États-Unis.Les tensions commerciales entre Pékin et Washington ont connu des hauts et des bas en 2025, les deux pays se lançant dans l’augmentation répétée de leurs tarifs douaniers respectifs. Au cours de l’année, ces tarifs entre les États-Unis et la Chine ont atteint des niveaux trois fois supérieurs à la normale des deux côtés, perturbant les chaînes d’approvisionnement.Depuis, Washington et Pékin ont conclu un accord visant à désamorcer les tensions, abaissant temporairement les droits de douane à 30% pour les États-Unis et à 10% pour la Chine. En août, les deux pays ont décidé de reporter de 90 jours l’entrée en vigueur de nouvelles hausses tarifaires sur leurs exportations réciproques, prolongeant ainsi la trêve commerciale jusqu’au 10 novembre.Le ministère chinois du Commerce a appelé vendredi Washington à “travailler avec la Chine sur la base du respect mutuel et de consultations égales, pour résoudre les préoccupations mutuelles par le dialogue et trouver une solution au problème”, selon un communiqué. Les réunions à Madrid pourraient poser les bases d’un possible sommet entre Trump et le dirigeant chinois Xi Jinping plus tard cette année. 

Jeux vidéo : “Roblox” accepte les mesures de protection des enfants en Australie

La plateforme américaine de jeux vidéo en ligne “Roblox” a accepté de vérifier l’âge des utilisateurs pour protéger les enfants d’éventuels prédateurs adultes en Australie, a déclaré lundi l’organisme de surveillance en ligne du pays. Le site populaire, qui permet aux joueurs de créer leurs propres jeux, s’est engagé à introduire de nouvelles mesures d’ici la …

Jeux vidéo : “Roblox” accepte les mesures de protection des enfants en Australie Read More »

Jeux vidéo : “Roblox” accepte les mesures de protection des enfants en Australie

La plateforme américaine de jeux vidéo en ligne “Roblox” a accepté de vérifier l’âge des utilisateurs pour protéger les enfants d’éventuels prédateurs adultes en Australie, a déclaré lundi l’organisme de surveillance en ligne du pays. Le site populaire, qui permet aux joueurs de créer leurs propres jeux, s’est engagé à introduire de nouvelles mesures d’ici la fin de 2025, a déclaré la commissaire à la sécurité en ligne Julie Inman Grant. L’Australie a été à la pointe des efforts mondiaux pour prévenir les préjudices sur Internet, en introduisant une interdiction d’accès aux réseaux sociaux pour les enfants de moins de 16 ans et d’autres mesures axées sur la protection des enfants. Le régulateur a déclaré que “Roblox”, basé à San Mateo en Californie, avait agi après que les autorités ont soulevé des inquiétudes concernant les risques pour les enfants face à d’éventuels prédateurs adultes et la conformité de la plateforme avec les codes et normes de l’industrie australienne. “Nous savons que lorsque des plateformes populaires auprès des enfants émergent, elles deviennent également populaires auprès des prédateurs adultes cherchant à les exploiter,” a déclaré Julie Inman Grant. “+Roblox+ ne fait pas exception et est devenu une cible prisée des pédophiles cherchant à manipuler les enfants”. La plateforme de jeux a promis une série de mesures, notamment désactiver les chats directs en Australie sauf si les utilisateurs ont leur âge estimé, tout en empêchant les adultes de dialoguer avec des enfants de moins de 16 ans. – Possibilité d’imposer des sanctions -“Nous partageons la mission de la Commission de la sécurité en ligne visant à protéger les enfants, tout en maintenant notre vision à long terme de connecter les gens avec optimisme et courtoisie,” a déclaré un porte-parole de “Roblox”. Julie Inman Grant a déclaré avoir collaboré avec “Roblox” pendant plusieurs mois, en rencontrant son conseiller juridique principal et son responsable de la sécurité pour exposer ses préoccupations.  Le régulateur a introduit un certain nombre de règles qui entreront en vigueur en Australie dans les mois à venir afin de protéger les enfants des contenus “légaux mais atroces”, y compris la pornographie en ligne et les chatbots IA capables de conversations sexuellement explicites. Une interdiction d’inscription pour les moins de 16 ans sur des réseaux sociaux tels que Facebook, Instagram, YouTube et X entrera en vigueur en décembre. “Nous souhaitons que les plateformes considèrent la sécurité comme un plafond élevé plutôt qu’un seuil minimal, avec des entreprises faisant plus que le strict minimum,” a déclaré la commissaire à la sécurité en ligne dans un communiqué. Elle a promis de surveiller la mise en Å“uvre des engagements de “Roblox”, notant qu’elle disposait d’une série de pouvoirs d’application en vertu de la loi australienne, y compris la possibilité d’imposer des sanctions allant jusqu’à 49,5 millions de dollars australiens (28 millions d’euros). “Bien que je salue les engagements de +Roblox+ en matière d’amélioration de la sécurité, j’encourage également les parents et les tuteurs à rester vigilants et à soutenir activement les enfants dans leur navigation en ligne en toute sécurité,” a-t-elle déclaré.Â