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Mondial des clubs: le PSG n’a plus droit à la décontraction contre les Seattle Sounders
Le Paris SG doit gagner contre les Seattle Sounders dans leur antre du Lumen field lundi (21h00) s’il veut être sûr de se qualifier pour les huitièmes de finale, et éviter une élimination au premier tour qui ferait mauvais genre après son titre européen.Le seul club français de la compétition n’a pris que trois points en deux matches après sa défaite surprise contre Botafogo jeudi (1-0), qui a quelque peu plombé la belle ambiance régnant jusque-là dans le groupe depuis son arrivée à Los Angeles, le 10 juin.Heureusement pour le PSG, son carton contre l’Atlético Madrid (4-0), le 15 juin, deux semaines après son étincelante finale de Ligue des champions contre l’Inter Milan (5-0), lui assure une différence de buts confortable. Un succès contre Seattle est donc l’assurance de rejoindre les huitièmes de finale.En revanche, la première place qui lui tendait les bras après le premier match ne dépend plus seulement de sa performance de lundi. Botafogo a engrangé deux succès en deux matches et n’a besoin que d’un match nul pour rester premier. Les deux premiers de ce groupe B rencontreront chacun une équipe sortie du groupe A, dont Palmeiras et l’Inter Miami occupent pour l’instant les deux premières places.L’opposition de lundi devrait être faible pour un champion d’Europe. Les Seattle Sounders ont été certes vaillants contre Botafogo (défaite 2-1) et l’Atlético Madrid (défaite 3-1) mais présentent des limites rédhibitoires contre un milieu et une attaque de la qualité de ceux du PSG. Même dans son championnat, la MLS, le club est cantonné à la sixième place après 18 matches.- “Piqûre de rappel” -Pourtant l’attitude des Parisiens sera très observée. En effet, eux qui avaient été conquérants contre l’Atlético, dans la foulée de leur campagne de Ligue des champions, ont été nerveux et peu inspirés contre Botafogo.Et les petites phrases de certains donnent les signes d’un certain relâchement. Gianluigi Donnarumma qui dit “merci au coach et au club” d’avoir accordé aux joueurs quartier libre tous les après-midis cette semaine. Fabian Ruiz qui anticipe: “et après, c’est les vacances”.Une fatigue physique et mentale serait bien compréhensible au bout d’une saison à plus de 70 matches. Mais ce sont le club et les joueurs eux-mêmes qui n’ont cessé de clamer, pendant leur séjour californien, qu’ils avaient envie de marquer un peu plus l’histoire en remportant cette première Coupe du monde de clubs nouvelle formule, synonyme de cinquième trophée de la saison. Il faudra donc le démontrer lundi.Bonne nouvelle, Ousmane Dembélé, joueur phare de l’équipe, est remis de sa blessure à une cuisse et a repris l’entraînement collectif vendredi, mais il pourrait être un peu juste pour débuter lundi. En revanche Bradley Barcola est disponible, lui qui a effectué son retour jeudi par une entrée en jeu prometteuse, alors que Gonçalo Ramos a une fois de plus été transparent.Une chose semble certaine: l’entraîneur Luis Enrique devrait ne pas retenter d’associer au milieu de terrain Warren Zaïre-Emery et Senny Mayulu. Les deux pépites de 19 ans ont montré contre Botafogo qu’elles étaient encore trop tendres pour tenir la baraque dans l’incertitude. Or, même face aux Sounders, le PSG a précisément besoin de certitudes et ne peut plus se permettre de faire reposer les cadres.Zaïre-Emery lui-même a résumé l’électrochoc de jeudi et le PSG qu’il faudra retrouver, lundi: “ça nous met une piqûre de rappel pour qu’on ne se relâche pas”, a-t-il assuré.Habituellement “on est une équipe qui met beaucoup de dynamisme, qui rentre dedans dans les duels, qui a un pressing, il faut aller chercher cette victoire contre Seattle”, a exhorté l’international français.
Mondial des clubs: Yildiz porte la Juventus vers les 8e de finale
La Juventus Turin a facilement dominé le Wydad Casablanca 4-1, dimanche à Philadelphie, grâce à une très belle prestation de Kenan Yildiz, auteur d’un doublé, un large succès qui lui permet de se qualifier pour les huitièmes de finale du Mondial des clubs.Après avoir écrasé Al Ain (5-0), la Juve a fait l’essentiel et a aussi profité de la victoire sans appel de Manchester City face à l’équipe émiratie, dans la nuit de dimanche à lundi (6-0), pour s’offrir un billet pour le prochain tour. La “Vieille Dame”, sans forcer outre mesure son talent, a pu compter sur Yildiz, dans tous les bons coups, pour faire la différence.Déjà à l’origine de l’ouverture du score contre son camp du malheureux Abdelmounaim Boutouil (6e), le N.10 Turc s’est distingué par une frappe magistrale (16e) avant de se jouer tranquillement de la défense marocaine à la suite d’un beau service de Randal Kolo Muani (69e), portant son total dans le tournoi à trois réalisations.Dusan Vlaovic a inscrit un quatrième but sur penalty en fin de rencontre (90e+4).- Mauvais choix -Mais la prestation des joueurs d’Igor Tudor n’a pas toujours été des plus limpides et ceux-ci se sont un peu endormis une fois leur avance acquise, multipliant les mauvais choix et les passes imprécises. Ce dont a su profiter le Wydad en réduisant la marque par l’intermédiaire du Sud-Africain Thembinkosi Lorch, bien lancé par Nordin Amrabat, toujours alerte à 38 ans (25e).Le spectacle a plutôt été dans les tribunes du Lincoln Financial Field que les supporteurs du Wydad ont enflammé en craquant des fumigènes, sous les yeux ébahis des spectateurs américains, guère habitués à l’usage d’engins pyrotechniques dans leurs stades. Si Andrea Cambiasso a trouvé le poteau en seconde période (57e), Randal Kolo Munani a livré une prestation mitigée. Après son doublé face à Al Ain, l’attaquant français a peiné à s’imposer, ratant même une occasion immanquable après la pause (61e). RKM, prêté par le PSG et dont l’avenir est encore incertain, s’est toutefois rattrapé avec sa passe décisive pour Yildiz et peut déjà se projeter vers les huitièmes de finale avec ses coéquipiers.Â
Mondial des clubs: le Real fait corps et donne une leçon de réalisme à Pachuca
Serrer les dents, puis les montrer: réduit à dix pendant quasiment tout le match, le Real Madrid a fait le dos rond et donné une leçon de réalisme à Pachuca (3-1) dimanche, montrant enfin un meilleur visage au Mondial des clubs. Grâce à ce succès, les Merengues prennent la tête du groupe H avec le même nombre de points (4) mais une meilleure différence de but générale que Salzbourg, tenu en échec par Al Hilal (2 pts).Sous une chaleur étouffante (35 degrés) à Charlotte, dès les premières minutes de la rencontre, on était pourtant en droit de se demander comment les Madrilènes tiendraient le coup physiquement après l’exclusion précoce de Raul Asencio (7e), après une faute sur Salomon Rondon en position de dernier défenseur, juste en dehors de la surface.Le coup franc n’a rien donné mais la perspective d’une rude bataille s’est faite plus grande sans l’Espagnol, déjà coupable du penalty égalisateur d’Al Hilal mercredi et qui passe totalement à côté de son tournoi.Alors c’est mentalement, déjà mû par le devoir de gagner et d’en faire plus qu’au décevant premier match, que le Real a su faire corps et punir l’équipe mexicaine quand les occasions se sont présentées.”Notre force de caractère a été mise à l’épreuve, nous avons dû faire face à la tempête, car ils ont eu beaucoup d’occasions. Mais quand nous avons eu nos occasions, nous avons fait preuve de lucidité. Ce n’est pas parfait, mais c’est une bonne victoire”, a résumé Bellingham.C’est lui, qui a d’ailleurs ouvert le score, d’un tir croisé du gauche, au bout d’une superbe contre-attaque menée par Gonzalo Garcia et Fran Garcia en passeur décisif (35e). Positionné en soutien des attaquants, l’Anglais, désigné joueur du match, a souvent joué juste dans la transition.Puis par Arda Güler, préféré à Rodrygo dans le onze-type en l’absence de Kylian Mbappé insuffisamment remis de sa gastro-entérite aiguë, a doublé le score, parfaitement servi dans la surface par Gonzalo Garcia (43e).- Injure raciste contre Rudiger ? -Et voilà comment à la pause le Real s’est mis à l’abri, après avoir plusieurs fois tangué pourtant face aux initiatives de Pachuca. Il l’a surtout dû à son gardien Thibaut Courtois, impeccable sur sa ligne pour repousser des frappes de John Kennedy puis Alan Bautista (20e) ou encore de Salomon Rondon (40e).Au final le gardien belge a réussi dix arrêts et Jude Bellingham n’a pas manqué en rendant hommage à son gardien belge: “il a été brillant et il a montré pourquoi il est le meilleur au monde”.Sous les yeux des 70.248 spectateurs ayant rempli le Bank Arena Stadium, le Real abondamment encouragé a enfoncé le clou en seconde période avec un troisième but de Federico Valverde qui a été, en bon capitaine et jamais avare d’efforts dans l’entre-jeu, le symbole de la grinta madrilène.La réduction du score des Mexicains, par Elias Montiel dont le tir légèrement dévié par un Madrilène a pris le gardien belge à contre-pied, a été anecdotique (80e). L’accrochage en toute fin de rencontre entre Antonio Rudiger et Gustavo Cabral beaucoup moins, puisque le défenseur allemand, très en colère, a accusé le Mexicain d’injure raciste. “Nous soutenons Toni et nous verrons ce qui se passera. Je pense que le protocole de la Fifa a été activé, une enquête va être menée. Si cela s’est produit, toutes les mesures doivent être prises, parce que c’est inacceptable”, a réagi Xabi Alonso.L’entraîneur madrilène, qui a “retenu beaucoup de choses positives” de cette rencontre aura notamment apprécié le jeu rapide en contre-attaque déployé par son équipe, qui semble avoir trouvé des automatismes prometteurs sur le plan offensif.
Mondial des clubs: le Real fait corps et donne une leçon de réalisme à Pachuca
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