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Coupe de France: sur sa lancée, Lens écarte Feignies-Aulnoye et file en 16e

Premier de Ligue 1, Lens n’a eu aucun mal à se défaire de Feignies-Aulnoye (3-1), club de National 2, vendredi soir dans son stade Bollaert, pour rejoindre les 16e de finale de la Coupe de France.Les Sang et Or ont fait respecter la hiérarchie contre la formation nordiste, née de la fusion de Feignies et Aulnoye, qui évolue au quatrième échelon du football français.Des buts de Rayan Fofana (17e), de la tête, Saud Abdulhamid (45e+1), d’une jolie frappe du pied gauche, et Andrija Bulatovic (68e), d’un coup franc idéalement frappé qui n’a pas trouvé preneur, ont permis au club du bassin minier de passer une soirée relativement tranquille. L’Entente Feignies-Aulnoye a toutefois réduit le score grâce à Nolan Bonte (85e) en profitant d’un cafouillage de la défense lensoise.Une semaine après s’être assuré de terminer l’année en tête de la Ligue 1, le Racing a poursuivi son bel élan en enchaînant un septième succès, et conclu une première partie de saison de rêve.Dans un match disputé à domicile et à guichets fermés pour la 76e fois de suite, après un accord avec l’Entente Feignies-Aulnoye pour verser les recettes au club amateur, les Lensois ont disputé un match sérieux au cours duquel plusieurs joueurs habitués aux seconds rôles ont pu s’illustrer.En particulier le piston droit Saud Abdulhamid, d’ordinaire remplaçant de Ruben Aguilar, mais propulsé titulaire pour l’occasion, qui a délivré une passe décisive pour Fofana avant de doubler le score, en plus d’avoir une activité remarquable.Au milieu de terrain, Andrija Bulatovic a confirmé qu’il était la meilleure option pour pallier l’absence de Mamadou Sangaré, parti disputer la Coupe d’Afrique des nations (CAN) avec le Mali. Le Monténégrin a été très adroit dans l’exercice des coups de pied arrêtés, l’un des principaux atouts des joueurs de Pierre Sage.À ses côtés, Florian Sotoca, capitaine désigné par l’entraîneur en début de saison, mais peu utilisé, a retrouvé du temps de jeu à un poste qu’il connaît moins. Gestion réussie et objectif atteint pour Lens.

Supercoupe d’Italie: Bologne surprend l’Inter et rejoint Naples en finale

La finale de la Supercoupe d’Italie opposera lundi Bologne à Naples, après la qualification des Rossoblu aux tirs au but face à l’Inter Milan (1-1, 3 tab à 2) vendredi à Ryad.Il n’a pourtant fallu que 74 secondes à l’Inter pour ouvrir la marque grâce à son international français Marcus Thuram qui a repris acrobatiquement une ouverture d’Alessandro Bastoni.Bologne a égalisé sur pénalty par Riccardo Orsolini (35e).Dos à dos après le temps réglementaire, les deux équipes se sont départagées lors de la séance de tirs au but durant laquelle trois des tireurs milanais, les internationaux italiens Alessandro Bastoni et Nicolo Barella ainsi que le Français Ange-Yoan Bonny ont manqué leur tentative. “Sur un match, on peut battre cette belle équipe de Naples, l’objectif, c’est de remporter ce trophée”, a déclaré Ciro Immobile, longtemps blessé et auteur du tir au but qui a qualifié Bologne.”Les tirs au but, c’est toujours une loterie, on ne s’entraîne pas pour les tirs au but, mais mon équipe a pris ses responsabilités et a joué avec beaucoup de personnalité, surtout après la pause”, a insisté de son côté Cristian Chivu.Jeudi, Naples avait éliminé l’AC Milan, tenant du titre, en s’imposant 2 à 0 au terme d’un match marqué par des invectives et injures entre les deux staffs.Le Napoli a condamné vendredi le comportement “totalement hors de contrôle” de Massimiliano Allegri qui devrait, selon la presse italienne, faire l’objet d’une procédure disciplinaire.Naples compte à son palmarès deux éditions de la “Supercoppa italiana” (1990, 2014), tandis que Bologne, qui a mis fin à une disette de 51 ans en s’adjugeant la Coupe d’Italie 2025, ne l’a jamais remportée.La Supercoupe, qui oppose depuis l’édition 2023 quatre équipes (le champion, son dauphin, le vainqueur de la Coupe d’Italie et le finaliste) a pris ses quartiers pour la quatrième année consécutive et pour la sixième fois de son histoire en Arabie saoudite.Son vainqueur touchera onze millions d’euros, sur une dotation totale de 23 millions, un record.

Allemagne: Brandt offre la victoire à Dortmund contre Mönchengladbach (2-0)

Grâce notamment à un but de son attaquant Julian Brandt en début de match, le Borussia Dortmund s’est imposé vendredi soir contre le Borussia Mönchengladbach 2 à 0, et en profite pour mettre la pression sur le RB Leipzig.Après 15 matches de Bundesliga, les joueurs de Niko Kovac prennent la 2e place avec 32 points, soit trois de plus que le RB Leipzig (29), qui reçoit le Bayer Leverkusen (4e, 26) samedi (18h30), pour le choc de la dernière journée du championnat d’Allemagne en 2025.Très loin devant avec ses 38 points sur 42 possibles, le Bayern Munich se déplace dimanche (17h30) à Heidenheim, avec la possibilité d’accrocher le très anecdotique titre de champion d’automne, décerné à l’équipe en tête à l’issue de la phase aller de la Bundesliga.Vendredi dans son Westfalenstadion, les coéquipiers d’Emre Can ont pris les commandes de la rencontre dès la 10e minute, sur une reprise de volée de Julian Brandt au second poteau, après un centre de Niklas Süle.Dominateur lors de la première demi-heure de jeu, le Borussia Dortmund a été un peu plus bousculé dans le dernier quart d’heure de la première période, avant de reprendre le contrôle de la rencontre en seconde période.Dortmund n’a réussi à se mettre à l’abri que dans les toutes dernières secondes de la rencontre par Maximilian Beier (90e+7), assurant la victoire, alors qu’il a déjà perdu huit points cette saison après avoir mené au score (ainsi que quatre points perdus en six matches en Ligue des champions).

CAN-2025: des stars cahin-caha

Achraf Hakimi convalescent, Mohamed Salah dans l’expectative, Sadio Mané invisibilisé: les stars annoncées de la Coupe d’Afrique des nations, qui débute dimanche au Maroc, veulent briller sur leur continent, malgré des états de forme physique et mentale variés.. Hakimi, la course contre la montreConsidéré comme le meilleur latéral droit du monde, 6e du dernier classement du Ballon d’or -et premier défenseur-, meilleur joueur africain, Achraf Hakimi est la star annoncée de la CAN organisée dans son pays.Le capitaine des Lions de l’Atlas, demi-finalistes du Mondial au Qatar en 2022, y est omniprésent, placardé sur de nombreuses publicités à travers le royaume. Avec lui, le second sacre marocain dans une Coupe d’Afrique ne semblait faire guère de doute… Sauf que son tournoi a bien failli s’arrêter avant même d’avoir commencé, le 4 novembre avec le PSG lors d’un match de Ligue des champions, lorsque l’ailier du Bayern Luis Diaz a emporté sa cheville gauche d’un vilain tacle mal contrôlé.Blessé depuis, Hakimi s’est lancé dans une course contre la montre et est actuellement en avance sur les temps de passage pour retrouver les terrains.Son sélectionneur Walid Regragui a assuré que le latéral serait même prêt pour le match d’ouverture le 21 décembre à Rabat face aux Comores. Mais la formule à 24 clubs pourrait lui permettre de prolonger la reprise de son capitaine de deux matches sans compromettre la qualification.. Mohamed Salah, Pharaon dans le rouge Légende de Liverpool et attaquant star de l’Egypte, Mohamed Salah est au cœur d’un imbroglio avec les Reds, dont il a marqué l’histoire mais où il n’est plus tout à fait en odeur de sainteté.Depuis 2017, l’icône égyptienne a remporté une Ligue des champions (2019), deux Premier League (2020, 2025), et a marqué 250 buts toutes compétitions confondues.Moins brillant cette saison, laissé sur le banc à plusieurs reprises par son entraîneur Arne Slot, Salah s’est fendu début décembre d’une déclaration qui a mis le feu aux poudres. “J’ai l’impression que quelqu’un ne veut plus de moi au club”, a-t-il déclaré, ouvrant la porte à un départ anticipé de Liverpool, où il est sous contrat jusqu’en 2027.Même si les derniers jours ont laissé place à une forme d’apaisement, Salah devra faire abstraction de ce contexte tendu lors de la CAN pour porter encore le groupe égyptien, afin de remporter un trophée qui lui a récemment échappé à deux reprises en finale (2017 et 2021).. Mané, invisibilisé en Arabie saoudite, mais toujours fringantDes trois superstars du tournoi, le Sénégalais Sadio Mané, 33 ans, est finalement celui qui se porte le mieux: le partenaire de Cristiano Ronaldo à Al-Nassr, en Arabie saoudite, a inscrit cette saison six buts et offert six passes décisives en 17 matches. Mais depuis son départ du Bayern Munich en 2023 pour le championnat saoudien, l’attaquant n’a plus la même exposition et ses performances passent le plus souvent inaperçues.De quoi en faire une arme secrète pour les Lions de la Teranga? Le meilleur buteur de la sélection se montre toujours aussi décisif. Il a par exemple inscrit un doublé lors de la victoire 4-0 contre la Mauritanie en octobre, permettant au Sénégal de se qualifier pour le Mondial-2026, sa quatrième Coupe du monde d’affilée.Avant de connaître une deuxième Coupe du monde -il était blessé et forfait en 2022 au Qatar-, Mané, à la tête d’un groupe très équilibré mêlant subtilement expérience et jeunesse, va tenter de remporter une deuxième CAN après celle de 2021.. Quid de Mahrez et Osimhen ?Dans la même veine que Mané et l’Algérien Riyad Mahrez, aujourd’hui à Al-Ahli, le Nigerian masqué Victor Osimhen à Galatasaray et l’Ivoirien Sébastien Haller (à Utrecht aux Pays-Bas), autrefois brillants représentants du continent, sont aujourd’hui moins sous les projecteurs.Mahrez a dû déminer lui-même il y a quelques jours sur les réseaux sociaux une polémique sur son supposé manque de forme.Osimhen, toujours décisif avec le club turc et les Super Eagles, va devoir digérer la non-qualification du Nigeria pour le prochain Mondial.

CAN-2025: décrocher le titre, la seule option pour le Maroc

Le Maroc, hôte de la Coupe d’Afrique des nations du 21 décembre au 18 janvier, a une double obligation: remporter un titre qui lui échappe depuis 50 ans et offrir une organisation parfaite avant d’accueillir le Mondial-2030 conjointement avec l’Espagne et le Portugal.”On a une mission: gagner ce trophée après quasiment 50 ans de disette. On va tout faire pour garder cette coupe à la maison”, a promis le sélectionneur marocain Walid Regragui, lors du tirage au sort du tournoi en janvier dernier à Rabat.A la tête du grand favori de l’épreuve, guidé par la star du Paris Saint-Germain Achraf Hakimi, Regragui est sous pression: “remporter la CAN n’est pas un choix” mais une obligation “qui s’impose”, a résumé à l’AFP Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF).Tous deux observent fébrilement la convalescence de Hakimi, leur capitaine, élu joueur africain de l’année et à ce titre tête de gondole de la CAN, mais blessé à la cheville depuis début novembre. Regragui espère son retour dès le match d’ouverture dimanche face aux Comores à Rabat.Le sélectionneur n’est pas le seul soumis aux attentes. Lekjaa doit rendre une copie parfaite du point de vue de l’organisation de la compétition avec le défi d’accueillir des supporters de plusieurs dizaines de pays dans le royaume, où plus d’un million de billets pour les rencontres ont déjà été vendus.- “Rivaliser” -Dans la capitale, la CAN s’installe progressivement dans le paysage urbain et le compte à rebours trône en lettres géantes sur la façade du nouveau stade Moulay Abdellah. Aux entrées de la ville, à l’aéroport ou dans les gares, des panneaux “Welcome to Morocco” (Bienvenue au Maroc) ou “Kingdom of football” (Royaume du football) donnent le ton. Dans les rues, des taxis affichent les dates du tournoi et le logo de la compétition. Le tramway circule revêtu des couleurs vert et rouge du Maroc.Depuis 2008, le roi du Maroc, Mohammed VI, a fixé les grandes orientations pour le sport national, et le pays a engagé une mise à niveau de ses infrastructures footballistiques, parallèlement au renforcement de l’écosystème de formation, des jeunes aux entraîneurs.L’objectif “pour l’ensemble des équipes nationales” est “d’être dans les carrés des grands” et “de rivaliser” avec “le plus haut niveau”, indique M. Lekjaa, la voie ayant été montrée par les Lionceaux de l’Atlas, sacrés au Mondial des -20 ans en octobre.En vue du Mondial-2030, le Maroc développe ses infrastructures notamment hôtelières, ferroviaires, routières, télécoms et aéroportuaires, moyennant plusieurs milliards d’euros d’investissements.La CAN se jouera dans neuf stades, une première, de Tanger à Agadir, en passant par Fès, Rabat, Casablanca et Marrakech. Si tout est désormais en ordre de marche, les organisateurs n’ont pas pu éviter certaines oppositions.- “Fête africaine” -Entre fin septembre et octobre, des jeunes du collectif “GenZ 212″ avaient manifesté contre la dégradation des services de santé et d’éducation, certains critiquant les imposants investissements dans les stades et appelant parfois au boycott.Mercredi, l’Association marocaine des droits humains (AMDH) a aussi dénoncé des campagnes d'”arrestations violentes” de migrants en situation irrégulière transportés hors de Rabat “dans le but d’évacuer les espaces publics et d’améliorer l’image de la ville” avant la CAN.Des défenseurs des animaux ont en outre accusé le Maroc de vouloir abattre les chiens errants en amont des compétitions sportives, des allégations rejetées par les autorités marocaines.Malgré ces bémols, le Maroc est “prêt pour organiser” une CAN “depuis des années” selon Fouzi Lekjaa.Le but est de mettre la Coupe d’Afrique “au même niveau de normes” que les “grands événements d’envergure” pour arriver “dans les meilleures conditions possibles en 2030″, explique le président de la FRMF.Les dispositifs d’accueil du public, notamment à partir des aéroports, sont au point, assure-t-il, ajoutant que plus de 15.000 volontaires et 5.000 stadiers seront mobilisés pour assurer le bon déroulement de la compétition.”Au niveau des fans zones, on a prévu un rayon des produits de l’artisanat de l’ensemble des pays africains. Ça donnera la possibilité à tous ces pays d’exposer leurs richesses, leur patrimoine”, poursuit M. Lekjaa.”Tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette CAN non seulement une fête footballistique, mais une fête africaine, mondiale et internationale.”

Foot: fracture de la main gauche pour le gardien du PSG Matvey Safonov (club)

Le gardien du Paris SG Matvey Safonov souffre d’une fracture de la main gauche et devrait être indisponible pendant au moins trois semaines, a annoncé le club vendredi, deux jours après les exploits du gardien russe pendant la séance de tirs aux buts de la Coupe intercontinentale.”Matvey Safonov souffre d’une fracture de la main gauche, suite au match face à Flamengo” (1-1, 2-1 t.a.b.), écrit le club dans un communiqué sans préciser les circonstances de la blessure.”Un nouveau point sera fait d’ici 3 à 4 semaines”, ajoute le texte.Interrogé sur les circonstances de cette blessure, en conférence de presse au Campus PSG de Poissy (Yvelines), l’entraîneur Luis Enrique a déclaré: “Je ne suis pas en mesure de l’expliquer. C’est incroyable mais le joueur lui-même ne sait pas comment c’est arrivé. On pense que ça a été au troisième tir au but, il a fait un mouvement bizarre, et s’est fracturé. Il a arrêté les deux derniers tirs avec la fracture: c’est tellement fort, l’adrénaline, que le joueur a pu le faire sans douleur, c’est incroyable”.Le coach espagnol a indiqué ne “pas avoir encore pu parler” avec Safonov, puisque le premier entraînement après la finale de la Coupe intercontinentale n’est prévu que vendredi après-midi. C’est le “karma”, a-t-il philosophé: “La vie te dit que tu dois te reposer, récupérer, accepter ça. Avec la mentalité qu’il a il va revenir plus fort”.L’annonce survient à la veille du déplacement à Nantes en 32es de finale de Coupe de France (21h00) où soit Lucas Chevalier, soit le gardien numéro 3 Renato Marin, postulent dans les buts.Mercredi, Safonov avait stoppé quatre des cinq tirs des Brésiliens lors de la séance fatidique contre Flamengo, offrant au PSG son sixième titre en 2025.Le Russe, qui officiait au début de la saison comme numéro 2, sortait de plusieurs matches réussis pour suppléer Lucas Chevalier, ouvrant un débat sur le gardien titulaire pour le futur.D’autant que Chevalier, blessé à une cheville fin novembre, n’a pas réalisé une première moitié de saison impériale. Si son jeu au pied est apprécié de Luis Enrique et ses coéquipiers, et constituait l’une des raisons de son recrutement, sur sa ligne le gardien n’a pas encore complètement convaincu, commettant quelques bourdes. En vingt matches joués, Chevalier a réussi à garder ses cages inviolées huit fois, encaissant 22 buts.