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Espagne: service minimum pour le Barça face à Majorque, le Real sous pression

Vainqueur sans forcer (1-0) à domicile mardi face à Majorque, le FC Barcelone a conforté sa place de leader du championnat d’Espagne en prenant provisoirement sept points d’avance sur son grand rival, le Real Madrid, qu’il affronte samedi en finale de la Coupe du Roi.Sans son attaquant polonais Robert Lewandowski, meilleur buteur de la Liga avec 25 réalisations, blessé à la cuisse, le Barça (1er, 76 points) s’en est remis à son champion d’Europe espagnol Dani Olmo (46e, 1-0) pour récompenser sa domination et s’imposer par la plus petite des marges.Toujours impérial en tête de la Liga à cinq journées de la fin de la saison, le club catalan, vainqueur en janvier de la Supercoupe d’Espagne, qualifié pour les demi-finales de la Ligue des champions et la finale de la Coupe du Roi face au Real Madrid samedi, peut toujours rêver d’un quadruplé historique.Le club madrilène, deuxième avec sept longueurs de retard, n’aura lui pas le droit à l’erreur mercredi (21h30) sur la pelouse de son voisin de Getafe (12e, 39 points), avant un Clasico potentiellement décisif le 11 mai au stade olympique de Montjuic pour la 35e journée.- Olmo fait la différence -Ultra-dominateurs mardi, comme souvent cette saison, les hommes d’Hansi Flick, qui avait mis au repos plusieurs cadres au coup d’envoi (Raphinha, Koundé, De Jong) à quatre jours de la finale de la Coupe du Roi, ont dû patienter jusqu’au début de la seconde période pour faire la différence, après avoir buté sur le gardien espagnol Leo Roman, en état de grâce avec 12 parades réalisées.L’habituel remplaçant du Slovaque Dominik Greif a retardé l’échéance et écoeuré les attaquants barcelonais en première période, permettant aux Majorquins (7e, 44 points) de rentrer au vestiaire à 0-0, malgré une énorme domination catalane (24 tirs à 0 et presque 80% de possession).Mais il n’a rien pu faire au retour des vestiaires sur l’enchaînement dans la surface de Dani Olmo (46e, 1-0), auteur du seul but de la partie, son neuvième en championnat.

Angleterre: Manchester City bat Aston Villa (2-1) sur le gong

Manchester City a eu la peau d’Aston Villa (2-1) dans le temps additionnel d’un sommet très disputé, mardi en match avancé de la 34e journée de Premier League, une victoire qui le rapproche de la prochaine Ligue des champions.Sur un excellent centre de Jérémy Doku, Matheus Nunes a catapulté le ballon dans les filets d’Emiliano Martinez (90e+4) et fait chavirer l’Etihad stadium quelques secondes avant le coup de sifflet final.Il a fallu cet extérieur exquis de l’ailier belge, entré plus tôt, et l’instinct du Portugais pour faire basculer l’affiche du côté de Manchester City, l’équipe la plus dominante en seconde période.Aston Villa avait peut-être les jambes plus lourdes pour sa troisième affiche disputée en huit jours, après la victoire 3-2 contre le PSG en Ligue des champions et celle 4-1 contre Newcastle en Premier League.Au classement, Manchester City prend la troisième place avec 61 points devant Nottingham Forest (3e, 60 pts) Newcastle (5e, 59 pts) et Chelsea (6e, 57 pts) qui jouent ce week-end.Aston Villa (7e, 57 pts) reste au contact de la cinquième place, la dernière qualificative pour la prochaine Ligue des champions.A Manchester, les deux équipes se sont rendues coup pour coup, parfois à la limite, ce qui a conduit l’arbitre Craig Pawson à distribuer sept cartons jaunes, dont l’un à Pep Guardiola.L’entraîneur des Citizens a été furieux de voir le directeur du jeu accorder, après recours à la vidéo, un pénalty pour Villa après une faute de Ruben Dias sur Jacob Ramsey.Marcus Rashford a transformé la sentence d’un contre-pied tranquille devant Stefan Ortega (18e, 1-1).Manchester City avait ouvert le score plus tôt sur un débordement et un centre d’Omar Marmoush repris par Bernardo Silva, dont le tir puissant a filé entre les gants de “Dibu” Martinez (7e, 1-0).En seconde période, les occasions ont été du côté des locaux, avec James McAtee (60e, 66e) en menace principale.

Ligue 1: sans éclat, Paris accroché à Nantes

Un Paris SG sans éclat a été accroché mardi à Nantes (1-1) lors du match décalé de la 29e journée de Ligue 1, préservant cependant son rêve de battre le record d’invincibilité sur une saison, à l’orée d’une semaine décisive.En attendant, le club de la capitale prend le record, sur les cinq grands championnats, de 39 matches à l’extérieur sans défaite, dépassant les 38 de l’AC Milan en 1993.Il faudra faire beaucoup mieux dans une semaine, à Londres contre Arsenal en demi-finale aller de Ligue des champions, mais Paris a un peu de temps, avec aussi un match contre Nice vendredi au Parc des Princes (20h45).Mardi, Nantes avait l’ambition de gagner et de préserver pour le club le record sans défaite de la saison 1995 (32 matches). Et au fil du match, ils ont volé de plus en plus de minutes au rythme lancinant que souhaitaient imprimer les visiteurs.C’est un joli but de Douglas Augusto en pleine lucarne qui a fait rugir de bonheur le public de la Beaujoire (83e). Au départ de l’action, le milieu parisien Vitinha a perdu un ballon à force de vouloir enchaîner les dribbles parmi les Nantais. Son entraîneur Luis Enrique l’a tout de suite sermonné, mais encore bien plus après la sanction au tableau d’affichage.  “On a commis une erreur sur une exagération”, a ensuite dit Luis Enrique.Dommage pour Vitinha qui pensait avoir effacé son passage à vide depuis quelques matches, grâce à l’ouverture du score (33e) sur une reprise en demi-volée à six mètres, après une déviation de Kang-in Lee. Comme un avertissement, il avait perdu un ballon par une passe latérale dès la 4e minute de jeu, rappelant sa fébrilité rare affichée à Villa Park la semaine dernière en Ligue des champions.Vitinha a même gâché une grosse occasion en voulant son doublé, à la 66e minute, avec une frappe en pivot à l’issue d’une belle contre-attaque. Mieux placé, Khvicha Kvaratskhelia lui en a voulu de ne pas l’avoir servi.- Passivité -Mais tout n’est pas de la faute de la sentinelle parisienne. Paris a montré lors de plusieurs séquences une passivité qui pointe régulièrement le bout de son nez depuis quelques semaines, après un début 2025 ravageur.Autour du quart d’heure de jeu, les Nantais ont pris d’assaut la surface parisienne, se créant plusieurs situations, avec un Matthis Abline qui s’est payé le luxe de dribbler dans la surface pour se mettre sur son bon pied.Au milieu du second acte, nouveau coup de chaud lors d’une belle combinaison de Kelvin Amian Adou, Moses Simon et Matthis Abline (55e), d’une sortie difficilement négociée par Gianluigi Donnarumma (66e) ou d’un arrêt magnifique du gardien sur un tir de Jean-Charles Castelletto qui se dirigeait vers son petit filet opposé.C’est à ce genre de séquences de passivité que l’on voit, ces dernières semaines, que les Parisiens n’ont toujours pas totalement récupéré la vista qui leur avait permis de se qualifier contre Liverpool en huitième de finale de C1 (0-1, 1-0, triomphe aux tirs aux buts), en mars. Pour sa part Dembélé, si fringant en début d’année, a connu un nouveau match sans but. Sa confiance ne semble plus au zénith, à l’image de sa timidité aux abords de la surface à la 48e minute, quand il a préféré décaler Lee sur une contre-attaque, en vain.Il a aussi tenté de frapper deux fois, sans inquiéter le gardien suédois des Canaris Patrik Carlgren. Sa dernière réalisation date du 1er avril contre Dunkerque en Coupe de France. D’autres Parisiens se sont montrés maladroits, comme Gonçalo Ramos qui a touché la barre de la tête en fin de rencontre.Paris n’a pas gagné mais il n’a pas non plus perdu et l’entraîneur Luis Enrique a pu faire largement tourner en seconde mi-temps. Il attend Nice dès vendredi, pour à la fois poursuivre sa folle chevauchée en Ligue 1 et préparer au mieux la bataille de Londres.

L1: L’OM part en stage en Italie pour préparer Brest

Les joueurs de l’OM vont partir mardi soir en stage en Italie pour préparer leur match de dimanche face à Brest, une initiative qui vise, selon le club, à “mettre le groupe dans les meilleures conditions” et qui pourrait se répéter avant les dernières rencontres de la saison.Les Marseillais vont s’installer dans un hôtel du nord de Rome et travailleront jusqu’à samedi sur les installations d’un club local, à une vingtaine de kilomètres de la capitale italienne, a fait savoir le club dans un communiqué.L’ensemble du groupe professionnel est du voyage, ainsi que quelques jeunes joueurs ayant déjà été intégrés au groupe de Roberto de Zerbi. Ils sont accompagnés de tout le staff technique et médical. Le directeur du football Medhi Benatia sera également présent lors de ce stage et le président Pablo Longoria devrait également passer quelque temps en Italie. La délégation reviendra samedi à Marseille, à la veille de la réception de Brest. Même si ce n’est pas évoqué dans le communiqué publié mardi, les Marseillais devraient ensuite repartir en Italie avant le match prévu en fin de semaine prochaine à Lille. L’initiative pourrait encore être répétée avant les deux derniers matchs de la saison, mais ce n’est pas encore acté, selon une source au sein du club.”Aujourd’hui, la seule chose qui compte, c’est le match contre Brest. Cette décision de partir en stage a été prise collectivement, dans un moment où chaque détail peut faire la différence”, a déclaré Longoria, cité dans le communiqué de l’OM.”L’idée a émergé de nos échanges avec Roberto qui, dès que nous en avons parlé, l’a tout de suite acceptée, en comprenant parfaitement le sens de cette initiative. C’est une décision du club, pensée pour mettre le groupe dans les meilleures conditions possibles”, a ajouté le président marseillais.Actuellement deuxième du championnat à quatre journées de la fin, l’OM vise une qualification pour la Ligue des Champions et doit encore affronter Brest, aller à Lille et au Havre, avant de finir sa saison par la réception de Rennes.

Espagne: Ancelotti espère un retour de Mbappé et Mendy pour la finale de Coupe du Roi

De retour mardi à l’entraînement, les internationaux français du Real Madrid Kylian Mbappé et Ferland Mendy devraient être disponibles samedi pour la finale de Coupe du Roi contre le FC Barcelone, a affirmé l’entraîneur madrilène Carlo Ancelotti.Mbappé, touché à la cheville droite mercredi dernier lors de l’élimination en C1 face à Arsenal, et Mendy, qui revient d’une blessure aux ischio-jambiers, se sont tous les deux entraînés avec le groupe mardi à la veille du match de Liga face à Getafe, mais ne sont cependant “pas encore prêts” pour disputer cette rencontre, a expliqué Ancelotti. “Ils ne sont pas prêts pour demain, mais ils vont s’entraîner ces prochains jours et je crois qu’ils pourront être disponible pour le match de samedi (finale de Coupe du Roi face au Barça, NDLR)”, a-t-il déclaré. Interrogé sur les sifflets dirigés vers Kylian Mbappé, en tribunes, pendant le match face à l’Athletic Bilbao dimanche (1-0), l’entraîneur madrilène a dit qu’il ne les avaient “pas entendus”, et que l’attaquant français, “meurtri” d’être blessé à ce moment de la saison, allait “tout tenter pour être disponible samedi”.Le technicien italien, sous pression après l’élimination en quarts de finale de Ligue des champions, a reconnu que son équipe avait eu “du mal à trouver l’équilibre” tout au long de la saison, espérant pouvoir le trouver dans cette dernière ligne droite. “Sinon, ce sera très difficile de gagner les rencontres décisives qui nous attendent”, a-t-il prévenu.Le Real, champion d’Espagne et d’Europe en titre, défiera deux fois son grand rival le FC Barcelone, samedi en finale de Coupe du Roi à Séville, et le 11 mai prochain en championnat, pour tenter de sauver une saison décevante, sans trophée majeur, hormis la Supercoupe d’Europe et la Coupe intercontinentale.