Norvège: premier tir d’un engin orbital lancé depuis l’Europe continentale

Une start-up allemande espère procéder lundi depuis la base spatiale norvégienne d’Andøya, au-dessus du cercle polaire arctique, à un vol test de sa fusée Spectrum, une première dans une Europe qui tient à conserver un accès indépendant à l’espace.Prévu entre 12H30 et 15H30 (entre 11H30 et 14H30 GMT) si la météo le permet, ce tir sera le premier lancement vertical d’un véhicule orbital sur le continent européen, hors Russie.Faisant 28 mètres de haut pour deux mètres de diamètre avec une capacité d’emport d’une tonne, le mini-lanceur Spectrum ne transportera pas de cargaison pour l’occasion et ne devrait pas non plus atteindre une distance orbitale.”Chaque seconde de vol est précieuse, car elle nous permet de recueillir des données et de gagner en expérience. Trente secondes de vol seraient déjà un vrai succès”, explique Daniel Metzler, cofondateur et patron d’Isar Aerospace, le constructeur de la fusée.”Nous ne nous attendons pas à atteindre l’orbite avec ce test. En réalité, aucune entreprise n’a encore réussi à placer son tout premier lanceur orbital en orbite. SpaceX (du milliardaire Elon Musk, ndlr) a eu besoin de quatre tentatives, mais nous voulons aller plus vite”, a-t-il ajouté dans un courriel à l’AFP.L’espace occupe une place importante dans le rapport Draghi, publié l’an dernier, sur la compétitivité de l’Union européenne.Privée d’accès aux cosmodromes et aux lanceurs russes à cause des graves tensions avec Moscou, l’Europe a connu une mauvaise passe à cause des retards dans le développement de la fusée Ariane 6 et une suspension du lanceur Vega-C après un accident.Ce n’est que le 6 mars, avec le premier vol commercial d’une Ariane 6 depuis Kourou en Guyane français, qu’elle a retrouvé sa souveraineté spatiale après plusieurs mois sans accès indépendant à l’espace.- Course de vitesse -Moins chers, les micro et mini-lanceurs comme Spectrum, généralement développés par des acteurs privés, représentent un complément bienvenu pour la mise en orbite de constellations de satellites miniaturisés destinés par exemple à l’observation de la Terre ou à la couverture internet.”L’essor de ces nouveaux acteurs et des nouveaux services de lancement européens s’inscrit dans un objectif commun: garantir un accès indépendant et souverain à l’espace. Leur rôle devrait se renforcer dans les années à venir”, affirme Toni Tolker-Nielsen, directeur du transport spatial à l’Agence spatiale européenne (ESA).Sur un marché européen qui cherche à rattraper son retard sur les américains SpaceX et Blue Origin (Jeff Bezos), Isar Aerospace, ses compatriotes HyImpulse et Rocket Factory Augsburg (RFA), les français Latitude et MaiaSpace (filiale d’Arianegroup) ou encore l’espagnol PLD Space sont engagés dans une course de vitesse pour s’imposer comme des acteurs incontournables du secteur.Parallèlement, des Açores portugaises aux Shetland britanniques en passant par Andøya ou Esrange en Suède voisine, de multiples projets européens de ports spatiaux prennent forment, souvent déterminés à tirer les premiers.En Grande-Bretagne, la société Virgin Orbit du milliardaire Richard Branson, qui utilisait un Boeing 747 pour faire décoller une fusée en altitude, a mis fin à ses activités après l’échec début 2023 de son premier lancement depuis “Spaceport Cornwall” dans le sud-ouest de l’Angleterre.Le vol prévu lundi par Isar Aerospace sera le premier tir vertical d’un véhicule orbital sur le continent européen, où ces lancements ne concernaient jusqu’alors que des fusées suborbitales.”Quel que soit le résultat, le lancement de Spectrum marquera une étape importante, puisqu’il s’agit du premier lancement d’un lanceur européen entièrement sous responsabilité privée. Nous soutenons pleinement cette dynamique”, souligne M. Tolker-Nielsen.Fondée en 2018, la start-up munichoise se targue d’avoir développé son lanceur de deux étages quasi intégralement en interne. Elle a d’ores et déjà signé un contrat avec l’agence spatiale norvégienne pour la mise en orbite d’ici 2028 de deux satellites de surveillance maritime.Se présentant comme “le premier port spatial opérationnel d’Europe continentale”, la base d’Andøya vante de son côté son emplacement dans l’Arctique, idéal pour le lancement de satellites polaires ou héliosynchrones, c’est-à-dire qui passent au-dessus de n’importe quel point de la planète à la même heure solaire locale chaque jour.

Mozambique leader meets opposition chief to reset relationsMon, 24 Mar 2025 03:48:42 GMT

Mozambique President Daniel Chapo met the main opposition figure Venancio Mondlane for talks in an effort to ease tensions following months of violent clashes between protesters and security forces, the presidency said late Sunday. The gas-rich southern Africa nation has been gripped by political turmoil since October’s disputed elections. The election, which several international observer missions said …

Mozambique leader meets opposition chief to reset relationsMon, 24 Mar 2025 03:48:42 GMT Read More »

Under threat from Trump, Canada calls snap elections for April 28

Canadian Prime Minister Mark Carney on Sunday called early elections for April 28, pledging to defeat Donald Trump’s drive to annex the United States’ huge northern neighbor.Carney, a former central banker, was chosen by Canada’s centrist Liberal Party to replace Justin Trudeau as prime minister, but he has never faced the country’s broader electorate.That will now change as Carney brought parliamentary elections forward several months from October. He made it clear that the barrage of trade and sovereignty threats coming from the US president will be the focus of his campaign.”I’ve just requested that the governor general dissolve parliament and call an election for April 28. She has agreed,” Carney said in a speech to the nation, referring to King Charles III’s representative in Canada, a member of the British Commonwealth.In power for a decade, the Liberal government had slid into deep unpopularity, but Carney will be hoping to ride a wave of Canadian patriotism to a new majority.”I’m asking Canadians for a strong, positive mandate to deal with President Trump,” Carney said, adding that the Republican “wants to break us, so America can own us. We will not let that happen.””We are facing the most significant crisis of our lifetimes because of President Trump’s unjustified trade actions and his threats to our sovereignty,” Carney said.”Our response must be to build a strong economy and a more secure Canada,” he added, pledging not to meet Trump until he recognizes Canadian sovereignty.Trump has riled his northern neighbor by repeatedly dismissing its borders as artificial, and urging it to join the United States as the 51st state.The ominous remarks have been accompanied by Trump’s trade war, with the imposition of tariffs on imports from Canada threatening to severely damage its economy.- Poll favorites -Domestic issues, such as the cost of living and immigration usually dominate Canadian elections but, this time around, one key topic tops the list in this country of 41 million people: who can best handle Trump.The president’s open hostility toward his northern neighbor — a NATO ally and historically one of his country’s closest partners — has upended the Canadian political landscape.Trudeau was deeply unpopular when he announced he was stepping down, with Pierre Poilievre’s Conservatives seen as election favorites just weeks ago.But since Trump’s threats, the polls have spectacularly narrowed in favor of Carney’s Liberals, who hold a minority in parliament, and analysts are now describing the race as too close to call.”Many consider this to be an existential election, unprecedented,” Felix Mathieu, a political scientist at the University of Winnipeg, told AFP.Poilievre, 45, is a career politician, first elected when he was only 25. A veteran tough-talking campaigner, he has sometimes been tagged as a libertarian and a populist.On Sunday, Poilievre — seen by some as too similar to Trump in style and substance — set the tone.”I want the opposite of what Donald Trump wants,” the Conservative leader said in Toronto, promising to base his campaign on bread-and-butter economic issues and the worries of “regular people.”Kicking off his campaign in Labrador and Newfoundland, Carney told supporters on Canada’s Atlantic coast that the country needed “big change” to turn its economy around and “fight Donald Trump’s tariffs.”- ‘Don’t care’ -Carney, 60, has spent his career outside of electoral politics. He spent more than a decade at Goldman Sachs and went on to lead Canada’s central bank, and then the Bank of England.Smaller opposition parties could suffer if Canadians seek to give a large mandate to one of the big two, to strengthen their hand against Trump.The US leader professes not to care who wins the Canadian election, while pushing ahead with plans to further strengthen tariffs against Ottawa and other major trading partners on April 2.”I don’t care who wins up there,” Trump said this week. “But just a little while ago, before I got involved and totally changed the election, which I don’t care about … the Conservative was leading by 35 points.” 

Corée du Sud: la Cour constitutionnelle rejette la destitution du Premier ministre

La Cour constitutionnelle sud-coréenne a rejeté lundi la motion de destitution contre le Premier ministre Han Duck-soo, nouvel épisode de l’instabilité provoquée par la tentative ratée du président Yoon Suk Yeol d’imposer la loi martiale.Alors que le verdict sur une éventuelle destitution de M. Yoon est attendu dans les jours qui viennent, Han Duck-soo reprend ainsi son poste et récupère la charge de président par intérim.Il avait été suspendu par les députés il y a trois mois, après un premier intérim de moins de deux semaines.”La Cour constitutionnelle a décidé de rejeter la procédure en destitution contre le Premier ministre Han Duck-soo” à cinq votes contre un, a énoncé la juridiction dans un communiqué, dont le jugement est sans appel.Ses agissements, a-t-elle expliqué, “ne peuvent être considérés comme constitutifs d’une trahison de la confiance du peuple”.”Je salue la décision sage des juges, a réagi devant la presse M. Han. Je pense que tous les citoyens s’élèvent clairement contre une sphère politique hautement polarisée (…) La priorité de notre pays est d’aller de l’avant”.La Corée du Sud est plongée dans le chaos politique depuis le coup de force de son président en titre, Yoon Suk Yeol, dans la nuit du 3 au 4 décembre. L’ancien procureur vedette avait déclaré la loi martiale par surprise et envoyé l’armée au Parlement pour tenter de le réduire au silence.Mais un nombre suffisant de députés était parvenu à se réunir pour rapidement contrecarrer ses plans en votant à l’unanimité le retour au régime civil. Contraint par la Constitution, M. Yoon avait dû obtempérer.L’Assemblée nationale a voté le 14 décembre une première motion de destitution contre le dirigeant, alors suspendu de ses fonctions. Puis le 27 contre son premier remplaçant, Han Duck-soo, accusé d’entraver les procédures contre le président.Il lui était notamment reproché d’avoir refusé de nommer de nouveaux juges à la Cour constitutionnelle pour occuper les postes vacants, alors que seuls six magistrats sur neuf possibles y siégeaient. Dans cette configuration, un seul vote contre la destitution de Yoon Suk Yeol aurait suffi à la faire échouer.”La décision d’aujourd’hui réaffirme que les procédures de destitution excessives de l’Assemblée nationale sont des attaques politiques irréfléchies et malveillantes”, a déclaré dans un communiqué le bureau présidentiel.- “Pas de corrélation” -La présidence était, jusqu’à lundi, assurée par un deuxième suppléant, le ministre des Finances Choi Sang-mok, qui a d’ailleurs nommé deux nouveaux juges à la Cour constitutionnelle.Concernant M. Yoon, les experts prédisent un verdict de la juridiction dans les jours qui viennent, mais la date précise n’a pas été annoncée. Si elle prononce sa déposition définitive, avec au moins six votes pour, une nouvelle élection présidentielle devra être organisée dans les 60 jours. Sinon, Yoon Suk Yeol sera rétabli dans ses fonctions.Au cours du week-end, des centaines de milliers de partisans et de détracteurs de M. Yoon ont battu le pavé, attendant de pied ferme la sentence des juges.Le verdict de lundi “n’a pas de corrélation légale directe avec la décision en attente” dans le dossier Yoon, a précisé à l’AFP l’avocat et commentateur politique Yoo Jung-hoon.Yoon Suk Yeol est par ailleurs jugé au pénal dans un procès parallèle pour insurrection — un crime passible de la prison à vie voire de la peine de mort — après sa brève imposition de la loi martiale. Retranché pendant des semaines dans sa résidence à Séoul, il avait été arrêté début janvier lors d’une opération spectaculaire des forces de l’ordre puis placé en détention, une première dans l’histoire pour un président sud-coréen en titre, avant d’être libéré le 8 mars pour vice de procédure.

Corée du Sud: la Cour constitutionnelle rejette la destitution du Premier ministre

La Cour constitutionnelle sud-coréenne a rejeté lundi la motion de destitution contre le Premier ministre Han Duck-soo, nouvel épisode de l’instabilité provoquée par la tentative ratée du président Yoon Suk Yeol d’imposer la loi martiale.Alors que le verdict sur une éventuelle destitution de M. Yoon est attendu dans les jours qui viennent, Han Duck-soo reprend ainsi son poste et récupère la charge de président par intérim.Il avait été suspendu par les députés il y a trois mois, après un premier intérim de moins de deux semaines.”La Cour constitutionnelle a décidé de rejeter la procédure en destitution contre le Premier ministre Han Duck-soo” à cinq votes contre un, a énoncé la juridiction dans un communiqué, dont le jugement est sans appel.Ses agissements, a-t-elle expliqué, “ne peuvent être considérés comme constitutifs d’une trahison de la confiance du peuple”.”Je salue la décision sage des juges, a réagi devant la presse M. Han. Je pense que tous les citoyens s’élèvent clairement contre une sphère politique hautement polarisée (…) La priorité de notre pays est d’aller de l’avant”.La Corée du Sud est plongée dans le chaos politique depuis le coup de force de son président en titre, Yoon Suk Yeol, dans la nuit du 3 au 4 décembre. L’ancien procureur vedette avait déclaré la loi martiale par surprise et envoyé l’armée au Parlement pour tenter de le réduire au silence.Mais un nombre suffisant de députés était parvenu à se réunir pour rapidement contrecarrer ses plans en votant à l’unanimité le retour au régime civil. Contraint par la Constitution, M. Yoon avait dû obtempérer.L’Assemblée nationale a voté le 14 décembre une première motion de destitution contre le dirigeant, alors suspendu de ses fonctions. Puis le 27 contre son premier remplaçant, Han Duck-soo, accusé d’entraver les procédures contre le président.Il lui était notamment reproché d’avoir refusé de nommer de nouveaux juges à la Cour constitutionnelle pour occuper les postes vacants, alors que seuls six magistrats sur neuf possibles y siégeaient. Dans cette configuration, un seul vote contre la destitution de Yoon Suk Yeol aurait suffi à la faire échouer.”La décision d’aujourd’hui réaffirme que les procédures de destitution excessives de l’Assemblée nationale sont des attaques politiques irréfléchies et malveillantes”, a déclaré dans un communiqué le bureau présidentiel.- “Pas de corrélation” -La présidence était, jusqu’à lundi, assurée par un deuxième suppléant, le ministre des Finances Choi Sang-mok, qui a d’ailleurs nommé deux nouveaux juges à la Cour constitutionnelle.Concernant M. Yoon, les experts prédisent un verdict de la juridiction dans les jours qui viennent, mais la date précise n’a pas été annoncée. Si elle prononce sa déposition définitive, avec au moins six votes pour, une nouvelle élection présidentielle devra être organisée dans les 60 jours. Sinon, Yoon Suk Yeol sera rétabli dans ses fonctions.Au cours du week-end, des centaines de milliers de partisans et de détracteurs de M. Yoon ont battu le pavé, attendant de pied ferme la sentence des juges.Le verdict de lundi “n’a pas de corrélation légale directe avec la décision en attente” dans le dossier Yoon, a précisé à l’AFP l’avocat et commentateur politique Yoo Jung-hoon.Yoon Suk Yeol est par ailleurs jugé au pénal dans un procès parallèle pour insurrection — un crime passible de la prison à vie voire de la peine de mort — après sa brève imposition de la loi martiale. Retranché pendant des semaines dans sa résidence à Séoul, il avait été arrêté début janvier lors d’une opération spectaculaire des forces de l’ordre puis placé en détention, une première dans l’histoire pour un président sud-coréen en titre, avant d’être libéré le 8 mars pour vice de procédure.

Ukraine: Russes et Américains se retrouvent pour discuter d’une possible trêve

La Russie et les Etats-Unis se retrouvent lundi en Arabie saoudite pour des négociations, qualifiées d’emblée de “difficiles” par le Kremlin, visant à instaurer une trêve partielle en Ukraine après plus de trois ans d’offensive russe.Le président américain Donald Trump, dont le rapprochement avec Vladimir Poutine a rebattu les cartes du conflit, affirme vouloir mettre fin aux hostilités et a dépêché ses émissaires à Ryad pour des pourparlers avec les deux parties.Avant les discussions de lundi avec les Russes, ils ont rencontré dimanche, jusque tard dans la nuit, des responsables ukrainiens.”La discussion a été productive et ciblée. Nous avons abordé des points clés, notamment l’énergie”, a rapporté le ministre de la Défense Roustem Oumerov, à la tête de la délégation ukrainienne, ajoutant que l’Ukraine s’efforçait de concrétiser son objectif d’une “paix juste et durable”.Washington et Kiev poussent pour, au minimum, un arrêt provisoire des frappes sur les sites énergétiques, largement endommagés côté ukrainien. L’Ukraine se dit “prête” à un cessez-le-feu “général” et sans conditions. Mais Vladimir Poutine, dont l’armée avance sur le terrain malgré de lourdes pertes, semble jouer la montre, tant que ses hommes n’ont pas expulsé les troupes ukrainiennes de la région russe frontalière de Koursk.A ce stade, le Kremlin assure s’être uniquement mis d’accord avec Washington sur un moratoire concernant les bombardements des infrastructures énergétiques.- “Au début” -“Il s’agit d’un sujet très complexe et il y a beaucoup à faire”, a d’ores et déjà tempéré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, estimant que les négociations seraient “difficiles”. “Nous n’en sommes qu’au début.”L’émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, s’est malgré tout montré optimiste, disant s’attendre à de “vrais progrès”, “particulièrement en ce qui concerne un cessez-le-feu en mer Noire sur les navires entre les deux pays”.”Et, à partir de cela, on se dirigera naturellement vers un cessez-le-feu total”, a dit l’émissaire américain.Malgré l’accélération des efforts en vue de rapprocher les vues des belligérants sur les moyens de parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, les combats se poursuivent avec des frappes meurtrières en Ukraine et en Russie.Les autorités ukrainiennes ont fait état dans la nuit de dimanche à lundi de frappes touchant les régions de Kiev, Kharkiv (est) et Zaporijjia (est), faisant plusieurs blessés, au lendemain de bombardements meurtriers sur la capitale.L’armée ukrainienne a annoncé dimanche avoir repris le petit village de Nadia, dans la région orientale de Lougansk, un succès rare pour les militaires ukrainiens dans cette zone quasi entièrement contrôlée par la Russie.Les forces russes ont elles déclaré s’être emparées de la localité de Sribné, également dans l’est de l’Ukraine.- Accord céréalier -Symbole des divergences à combler pour arriver à une trêve, la délégation ukrainienne est emmenée par le ministre de la Défense, tandis que la délégation russe est formée d’un sénateur ex-diplomate de carrière Grigori Karassine et de Sergueï Besseda, un cadre du FSB, les services de sécurité.Autre différence notable: Dmitri Peskov a affirmé que “le principal” sujet de discussion avec les Américains serait “la reprise” de l’application de l’accord céréalier en mer Noire, omettant de mentionner un éventuel engagement concernant la suspension des combats, limité ou sans conditions.Cet accord, en vigueur entre juillet 2022 et juillet 2023, avait permis à l’Ukraine d’exporter ses céréales, vitales pour l’alimentation mondiale, malgré la présence de la flotte russe dans la zone.La Russie s’en est ensuite retirée, accusant les Occidentaux de ne pas respecter leurs engagements censés assouplir les sanctions sur les exportations russes de produits agricoles et d’engrais.Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a repris contact avec Vladimir Poutine, rompant avec la politique d’isolement menée par les Occidentaux contre le président russe.Il s’est montré très critique envers l’Ukraine, un durcissement marqué par l’altercation avec Volodymyr Zelensky fin février à la Maison Blanche, suivie d’une suspension -depuis levée- de l’aide militaire à Kiev, vitale pour l’armée ukrainienne.Les Européens sont, eux, marginalisés dans ces discussions, malgré l’envie affichée notamment par le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron de faire entendre la voix du Vieux Continent.Un sommet est prévu jeudi à Paris, en présence de Volodymyr Zelensky et des alliés de Kiev.

Ukraine: Russes et Américains se retrouvent pour discuter d’une possible trêve

La Russie et les Etats-Unis se retrouvent lundi en Arabie saoudite pour des négociations, qualifiées d’emblée de “difficiles” par le Kremlin, visant à instaurer une trêve partielle en Ukraine après plus de trois ans d’offensive russe.Le président américain Donald Trump, dont le rapprochement avec Vladimir Poutine a rebattu les cartes du conflit, affirme vouloir mettre fin aux hostilités et a dépêché ses émissaires à Ryad pour des pourparlers avec les deux parties.Avant les discussions de lundi avec les Russes, ils ont rencontré dimanche, jusque tard dans la nuit, des responsables ukrainiens.”La discussion a été productive et ciblée. Nous avons abordé des points clés, notamment l’énergie”, a rapporté le ministre de la Défense Roustem Oumerov, à la tête de la délégation ukrainienne, ajoutant que l’Ukraine s’efforçait de concrétiser son objectif d’une “paix juste et durable”.Washington et Kiev poussent pour, au minimum, un arrêt provisoire des frappes sur les sites énergétiques, largement endommagés côté ukrainien. L’Ukraine se dit “prête” à un cessez-le-feu “général” et sans conditions. Mais Vladimir Poutine, dont l’armée avance sur le terrain malgré de lourdes pertes, semble jouer la montre, tant que ses hommes n’ont pas expulsé les troupes ukrainiennes de la région russe frontalière de Koursk.A ce stade, le Kremlin assure s’être uniquement mis d’accord avec Washington sur un moratoire concernant les bombardements des infrastructures énergétiques.- “Au début” -“Il s’agit d’un sujet très complexe et il y a beaucoup à faire”, a d’ores et déjà tempéré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, estimant que les négociations seraient “difficiles”. “Nous n’en sommes qu’au début.”L’émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, s’est malgré tout montré optimiste, disant s’attendre à de “vrais progrès”, “particulièrement en ce qui concerne un cessez-le-feu en mer Noire sur les navires entre les deux pays”.”Et, à partir de cela, on se dirigera naturellement vers un cessez-le-feu total”, a dit l’émissaire américain.Malgré l’accélération des efforts en vue de rapprocher les vues des belligérants sur les moyens de parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, les combats se poursuivent avec des frappes meurtrières en Ukraine et en Russie.Les autorités ukrainiennes ont fait état dans la nuit de dimanche à lundi de frappes touchant les régions de Kiev, Kharkiv (est) et Zaporijjia (est), faisant plusieurs blessés, au lendemain de bombardements meurtriers sur la capitale.L’armée ukrainienne a annoncé dimanche avoir repris le petit village de Nadia, dans la région orientale de Lougansk, un succès rare pour les militaires ukrainiens dans cette zone quasi entièrement contrôlée par la Russie.Les forces russes ont elles déclaré s’être emparées de la localité de Sribné, également dans l’est de l’Ukraine.- Accord céréalier -Symbole des divergences à combler pour arriver à une trêve, la délégation ukrainienne est emmenée par le ministre de la Défense, tandis que la délégation russe est formée d’un sénateur ex-diplomate de carrière Grigori Karassine et de Sergueï Besseda, un cadre du FSB, les services de sécurité.Autre différence notable: Dmitri Peskov a affirmé que “le principal” sujet de discussion avec les Américains serait “la reprise” de l’application de l’accord céréalier en mer Noire, omettant de mentionner un éventuel engagement concernant la suspension des combats, limité ou sans conditions.Cet accord, en vigueur entre juillet 2022 et juillet 2023, avait permis à l’Ukraine d’exporter ses céréales, vitales pour l’alimentation mondiale, malgré la présence de la flotte russe dans la zone.La Russie s’en est ensuite retirée, accusant les Occidentaux de ne pas respecter leurs engagements censés assouplir les sanctions sur les exportations russes de produits agricoles et d’engrais.Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a repris contact avec Vladimir Poutine, rompant avec la politique d’isolement menée par les Occidentaux contre le président russe.Il s’est montré très critique envers l’Ukraine, un durcissement marqué par l’altercation avec Volodymyr Zelensky fin février à la Maison Blanche, suivie d’une suspension -depuis levée- de l’aide militaire à Kiev, vitale pour l’armée ukrainienne.Les Européens sont, eux, marginalisés dans ces discussions, malgré l’envie affichée notamment par le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron de faire entendre la voix du Vieux Continent.Un sommet est prévu jeudi à Paris, en présence de Volodymyr Zelensky et des alliés de Kiev.

Ukraine: Russes et Américains se retrouvent pour discuter d’une possible trêve

La Russie et les Etats-Unis se retrouvent lundi en Arabie saoudite pour des négociations, qualifiées d’emblée de “difficiles” par le Kremlin, visant à instaurer une trêve partielle en Ukraine après plus de trois ans d’offensive russe.Le président américain Donald Trump, dont le rapprochement avec Vladimir Poutine a rebattu les cartes du conflit, affirme vouloir mettre fin aux hostilités et a dépêché ses émissaires à Ryad pour des pourparlers avec les deux parties.Avant les discussions de lundi avec les Russes, ils ont rencontré dimanche, jusque tard dans la nuit, des responsables ukrainiens.”La discussion a été productive et ciblée. Nous avons abordé des points clés, notamment l’énergie”, a rapporté le ministre de la Défense Roustem Oumerov, à la tête de la délégation ukrainienne, ajoutant que l’Ukraine s’efforçait de concrétiser son objectif d’une “paix juste et durable”.Washington et Kiev poussent pour, au minimum, un arrêt provisoire des frappes sur les sites énergétiques, largement endommagés côté ukrainien. L’Ukraine se dit “prête” à un cessez-le-feu “général” et sans conditions. Mais Vladimir Poutine, dont l’armée avance sur le terrain malgré de lourdes pertes, semble jouer la montre, tant que ses hommes n’ont pas expulsé les troupes ukrainiennes de la région russe frontalière de Koursk.A ce stade, le Kremlin assure s’être uniquement mis d’accord avec Washington sur un moratoire concernant les bombardements des infrastructures énergétiques.- “Au début” -“Il s’agit d’un sujet très complexe et il y a beaucoup à faire”, a d’ores et déjà tempéré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, estimant que les négociations seraient “difficiles”. “Nous n’en sommes qu’au début.”L’émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, s’est malgré tout montré optimiste, disant s’attendre à de “vrais progrès”, “particulièrement en ce qui concerne un cessez-le-feu en mer Noire sur les navires entre les deux pays”.”Et, à partir de cela, on se dirigera naturellement vers un cessez-le-feu total”, a dit l’émissaire américain.Malgré l’accélération des efforts en vue de rapprocher les vues des belligérants sur les moyens de parvenir à un cessez-le-feu dans la guerre déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, les combats se poursuivent avec des frappes meurtrières en Ukraine et en Russie.Les autorités ukrainiennes ont fait état dans la nuit de dimanche à lundi de frappes touchant les régions de Kiev, Kharkiv (est) et Zaporijjia (est), faisant plusieurs blessés, au lendemain de bombardements meurtriers sur la capitale.L’armée ukrainienne a annoncé dimanche avoir repris le petit village de Nadia, dans la région orientale de Lougansk, un succès rare pour les militaires ukrainiens dans cette zone quasi entièrement contrôlée par la Russie.Les forces russes ont elles déclaré s’être emparées de la localité de Sribné, également dans l’est de l’Ukraine.- Accord céréalier -Symbole des divergences à combler pour arriver à une trêve, la délégation ukrainienne est emmenée par le ministre de la Défense, tandis que la délégation russe est formée d’un sénateur ex-diplomate de carrière Grigori Karassine et de Sergueï Besseda, un cadre du FSB, les services de sécurité.Autre différence notable: Dmitri Peskov a affirmé que “le principal” sujet de discussion avec les Américains serait “la reprise” de l’application de l’accord céréalier en mer Noire, omettant de mentionner un éventuel engagement concernant la suspension des combats, limité ou sans conditions.Cet accord, en vigueur entre juillet 2022 et juillet 2023, avait permis à l’Ukraine d’exporter ses céréales, vitales pour l’alimentation mondiale, malgré la présence de la flotte russe dans la zone.La Russie s’en est ensuite retirée, accusant les Occidentaux de ne pas respecter leurs engagements censés assouplir les sanctions sur les exportations russes de produits agricoles et d’engrais.Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a repris contact avec Vladimir Poutine, rompant avec la politique d’isolement menée par les Occidentaux contre le président russe.Il s’est montré très critique envers l’Ukraine, un durcissement marqué par l’altercation avec Volodymyr Zelensky fin février à la Maison Blanche, suivie d’une suspension -depuis levée- de l’aide militaire à Kiev, vitale pour l’armée ukrainienne.Les Européens sont, eux, marginalisés dans ces discussions, malgré l’envie affichée notamment par le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron de faire entendre la voix du Vieux Continent.Un sommet est prévu jeudi à Paris, en présence de Volodymyr Zelensky et des alliés de Kiev.