Trump vows to ‘tariff and tax’ other countries

US President Donald Trump promised tariffs and taxes on other countries Monday after being sworn in, although he held off announcing any immediate measures.Since his election victory, Trump has taken aim at foreign allies and adversaries alike, raising the prospect of fresh levies to push other countries towards tougher action on US priorities.Early Monday, Trump vowed: “I will immediately begin the overhaul of our trade system to protect American workers and families.””Instead of taxing our citizens to enrich other countries, we will tariff and tax foreign countries to enrich our citizens,” Trump added in an inaugural address as president.Before his White House return, Trump vowed to impose 25 percent tariffs on Canadian and Mexican imports, and an additional 10 percent on Chinese goods, if they did not do more about illegal immigration and the flow of fentanyl into the United States.On the campaign trail, Trump also floated the idea of added duties on all imports and steeper rates — 60 percent or more — on Chinese goods.But he stopped short Monday of unveiling new tariffs.These are paid by US importers to the government on purchases from abroad, with the economic weight of levies falling on importers, foreign suppliers or consumers.- ‘America First Trade Policy’ -Trump also on Monday signed a directive for all federal agencies “to address the cost-of-living crisis that has cost Americans so dearly,” calling for action to lower housing costs and others.The White House added in a notice that Trump would unveil his “America First Trade Policy.”The European Union’s economy commissioner said the bloc stood ready to defend its interests, while Canada’s Foreign Minister Melanie Joly said Ottawa would work to ensure it is ready to respond to US trade policies.Trump also reiterated his plan to set up an “External Revenue Service” to collect tariffs, duties and revenues, promising “massive amounts of money” pouring in.The name is a play on the Internal Revenue Service, which administers and enforces US tax laws.Some analysts have warned that tariff hikes would bring higher consumer prices and weigh on GDP.A 2021 literature review by the Tax Foundation found that consumers and businesses tended to bear the burden of recent tariffs, although these did not appear to drive economy-wide inflation.But Trump’s supporters have pointed to other proposals like tax cuts and deregulation as ways to spur growth.Trump’s Treasury secretary nominee Scott Bessent told lawmakers last Thursday that he disagreed the cost of tariffs would be borne domestically.And Commerce secretary nominee Howard Lutnick told Trump’s supporters in Washington that if firms wanted to avoid duties, they should build factories in America.Trump also said he would establish a new “Department of Government Efficiency.”The office dubbed DOGE, to be led by Elon Musk and businessman Vivek Ramaswamy, has an advisory role but is eyeing some $1 trillion in federal spending cuts.But Ramaswamy has reportedly decided to step aside and run for governor of midwestern state Ohio.

Cinq semaines après Chido, les députés examinent la loi d’urgence pour reconstruire Mayotte

Les députés ont débuté lundi l’examen du projet de loi d’urgence pour Mayotte, premier texte du gouvernement Bayrou à être débattu dans l’hémicycle. Malgré les critiques, son adoption ne fait guère de doutes au regard de l’impératif d’accélérer la reconstruction de l’archipel.Ce texte, examiné cinq semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido, doit “permettre la mise en Å“uvre très rapide de mesures urgentes pour faciliter l’hébergement et l’accompagnement de la population”, a fait valoir le ministre des Outre-mer Manuel Valls.L’ancien Premier ministre s’exprimait pour la première fois dans l’hémicycle de l’Assemblée depuis son retour au gouvernement. Il y a défendu un texte “incontournable” mais qui n’est qu’une “première réponse”.”Mayotte est à bout de forces”, l’a interpellé la rapporteure du projet de loi, la députée mahoraise Estelle Youssouffa, du groupe indépendant Liot, alertant sur des “efforts et des renforts” de l’Etat “pas à la hauteur des besoins”.Elle a de nouveau déploré un texte élaboré “sans consultation” des élus locaux, et qui “reste largement muet sur les sujets essentiels tels que l’immigration”.Les mêmes griefs ont été soulevés par la seconde députée de Mayotte, Anchya Bamana (RN).Le texte, adopté la semaine dernière en commission, comporte principalement des dispositions visant à déroger à des règles d’urbanisme et à faciliter le financement de la reconstruction. Il contient aussi des mesures sociales.Aucun article ne concerne les questions migratoires, et les amendements déposés par la droite et l’extrême droite pour les intégrer ont été rejetés, car jugés hors sujet en vertu de l’article 45 de la Constitution. – “Rien à cacher” -“Ne confondons pas le temps”, s’est défendu le ministre qui a assuré que la lutte contre “l’immigration clandestine (qui) nécrose Mayotte” constituera un “volet primordial” d’une future loi annoncée par le gouvernement d’ici deux mois.Le ministre a par ailleurs rappelé qu’une proposition de loi de la droite visant à restreindre le droit du sol à Mayotte sera examinée le 6 février à l’Assemblée. Il s’y est dit favorable.De l’autre côté du spectre politique, la députée écologiste Dominique Voynet a dénoncé un projet de loi qui “en dépit de son nom, n’est pas examiné en urgence et ne répond pas à l’urgence” regrettant y chercher “en vain” de “quoi remédier à la misère éducative, à la saturation du système de soins” etc.En commission, l’un des ses amendements visant à “disposer vite d’un bilan exhaustif” de la catastrophe, “alors que des milliers de personnes manquent à l’appel”, selon les mots de la députée, a été adopté.”Nous ne vous lâcherons pas, monsieur le ministre, avant de savoir combien de personnes sont décédées, disparues, amputées, blessées”, a-t-elle lancé. “Nous n’avons rien à cacher”, lui a répondu Manuel Valls, réitérant le bilan de 39 morts, 124 blessés graves et près de 5.000 blessés légers.En début de soirée, les députés ont commencé l’examen de premiers articles, concernant notamment la reconstruction des écoles, durement touchées par le cyclone. Ils ont notamment adopté une mesure permettant à l’Etat d’assurer leur reconstruction en lieu et place des collectivités locales jusqu’au 31 décembre 2027. – Tôle et bidonvilles -En fin de soirée, les débats se sont tendus autour de l’interdiction des bidonvilles, indirectement liée aux questions migratoires.Le gouvernement a notamment réussi à faire voter un amendement, surtout symbolique, visant à “rappeler” que la lutte contre l’habitat informel, est une “priorité”, selon les mots de M. Valls.L’absence de mesures en ce sens dans le texte initial avait été largement décriée, notamment par les deux députés de Mayotte.Comme en commission, l’encadrement de la vente de tôle sur l’archipel a crispé les discussions avec les députés de gauche.Ecologistes et Insoumis ont échoué à supprimer un article qui restreint la vente de ce matériel de construction “à la présentation d’un titre d’identité” notamment.Pour Manuel Valls, “laisser la tôle en vente libre”, c’est “la garantie d’un retour des bangas”, c’est-à-dire des bidonvilles, et “un vrai risque pour les populations”, leur envol au moment du cyclone ayant fait des blessés, selon lui.Mme Voynet, qui y voit une mesure choquante, a appelé à faire “preuve d’un peu de bonne foi”. Si au premier coup de vent, les “tôles sont des armes mortelles (…) alors il faut être logique et les interdire pour tout le monde”, a-t-elle lancé d’un ton acerbe. L’examen du texte devrait se conclure cette semaine. Le Sénat prévoit de s’en emparer le 3 février.

Donald Trump promet de passer à l’offensive sur les droits de douane

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ouvert lundi – comme promis pendant la campagne électorale – le front des guerres commerciales en promettant d’augmenter les droits de douane sur les produits entrant dans le pays.”J’entamerai immédiatement la révision de notre système commercial afin de protéger les familles et les travailleurs américains”, a déclaré le 47e président américain, juste après avoir prêté serment au Capitole à Washington.”Au lieu de taxer nos citoyens pour enrichir d’autres pays, nous imposerons des droits de douane et des taxes aux pays étrangers pour enrichir nos citoyens”, a-t-il poursuivi.Son choix pour le poste de secrétaire d’Etat au Commerce, Howard Lutnick, a esquissé lundi une échappatoire aux barrières douanières pour les sociétés étrangères.”La seule chose qu’elles peuvent faire, c’est de construire des usines aux Etats-Unis, et d’embaucher des Américains avec de très bons salaires”, a-t-il lancé depuis la scène d’une grande salle de la capitale américaine, où sont rassemblés ses soutiens et où Donald Trump est attendu en fin de journée.L’une des principales propositions économiques du président concerne la mise en place de 10 à 20% de droits de douane sur l’ensemble des produits entrant aux Etats-Unis. Il a même évoqué la possibilité qu’ils atteignent 60% – voire davantage – pour ceux venant de Chine.- Un “coût pour tout le monde” -Pourtant théoriquement protégés par un accord de libre-échange signé durant son premier mandat, les voisins canadiens et mexicains ne sont pas épargnés.Donald Trump a agité la menace de droits de douane de 25% à leur encontre, si ces pays ne jugulent pas l’entrée de drogues comme le fentanyl et de migrants clandestins aux Etats-Unis.La zone euro – qui exporte plus de produits vers les Etats-Unis qu’elle n’en importe – est également dans le viseur du républicain.L’Union européenne est “prête à défendre ses intérêts économiques” si nécessaire, a assuré lundi à Bruxelles le commissaire européen à l’Economie, Valdis Dombrovskis. Un potentiel conflit commercial aurait un “coût économique substantiel pour tout le monde, y compris pour les États-Unis”, a-t-il ajouté.Donald Trump n’a livré aucune information supplémentaire à ce sujet lors de son premier discours en tant que 47e président.Selon le Wall Street Journal lundi, le président américain s’abstiendrait d’imposer de nouveaux droits de douane dès le premier jour de son second mandat, et pourrait d’abord lancer des enquêtes sur les relations commerciales avec la Chine, le Canada et le Mexique, comme préalables à de futures hausses.- Une “réponse forte” -Au Canada, la décision de Donald Trump de ne pas imposer de droits de douanes dès le premier jour est reçue avec un soulagement “très prudent”. Il s’agit toujours d’une “menace très réelle”, a déclaré lundi Mélanie Joly, la ministre canadienne des Affaires étrangères, précisant que le gouvernement continuait à se préparer pour avoir “une réponse forte” en riposte.La Chine, le Canada et le Mexique étant des fournisseurs majeurs des États-Unis, des experts s’attendent à ce qu’un relèvement des droits de douane entraîne un rebond d’inflation, une perspective que Donald Trump et ses équipes écartent.Les entreprises américaines s’attendent par ailleurs à des représailles de la part des pays concernés sous la forme de droits de douane additionnels, qui pénaliseraient leurs propres exportations.Donald Trump a aussi menacé les BRICS (dix pays dont Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) de droits de douane à 100% s’ils créaient une monnaie commune pouvant rivaliser avec le dollar, une proposition qu’ils n’ont pourtant jamais avancée.Un des plus anciens conseillers économiques de Donald Trump, Stephen Moore, a récemment estimé dans une interview avec l’AFP que la hausse des droits de douane serait in fine indolore pour les Américains, grâce aux baisses d’impôts prévues en parallèle par le nouveau gouvernement.bur-ni-bys-amp/cyb

‘Please let us in’: Trump crackdown leaves migrants in tears

Margelis Tinoco broke down in tears after her asylum appointment was canceled as part of a sweeping immigration crackdown announced by US President Donald Trump on his first day in office.”I don’t know what will become of my life anymore,” said the 48-year-old Colombian, who made the long and dangerous journey from South America with her husband and son.Trump began his second term in office with a series of announcements intended to drastically reduce the number of migrants entering the United States.He vowed to declare a national emergency at the border with Mexico, immediately halt “all illegal entry” and begin the process of deporting “millions and millions of criminal aliens.”Minutes after he was sworn in, an app introduced by his predecessor Joe Biden to help process claims for entering the United States went offline.”Look what it says,” Tinoco said, pointing to a message on her cellphone screen informing users of CBP One that existing appointments had been canceled.”Have compassion and let us cross,” she pleaded, saying that she had endured “six months of suffering” after leaving Venezuela where she had been living with her family.Yaime Perez, a 27-year-old Cuban, also made an emotional appeal to Trump.”Since we are here, please let us in, please, after all the work we have put in to get here, let us enter your country, so that we can better ourselves in life and be somebody,” she said.Antony Herrera arrived at the border with his wife and three children after a long journey from their native Venezuela only to discover that their appointment had been canceled.”We don’t know what is going to happen,” said the 31-year-old, one of millions of people who have left crisis-hit Venezuela, where President Nicolas Maduro was inaugurated this month for a third term after a disputed election victory.- Caravan heads for border -During his first term in the White House from 2017 to 2021, Trump put heavy pressure on Mexico to turn back a tide of migrants from Central America.On Monday, he quickly moved to reinstate the “Remain in Mexico” policy that prevailed under his last administration.Under that rule, people who applied to enter the United States at the Mexican border were not allowed to enter the country until their application had been decided.Mexico agreed during Trump’s first term to receive deportees from other countries in exchange for the Republican withdrawing his tariff threats.It is unclear if the current Mexican government would do the same this time round.President Claudia Sheinbaum said on Monday that Mexico would receive its own deported nationals, without mentioning how it would proceed with other foreigners expelled from the United States.Congratulating Trump on his inauguration, she called for “dialogue, respect and cooperation” between the closely connected neighbors.In southern Mexico, hundreds of US-bound migrants ignored Trump’s warnings and set off on foot from near the border with Guatemala.The caravans are a way for migrants to pressure the Mexican authorities to issue permits allowing them to transit through the country without being detained.”I’m a little scared because with everything we’ve been through, everything we’ve fought for, with all the sacrifices we’ve made, it’s very hard to have the doors closed on us and not be able to cross,” said Jefferzon Celedon, a 24-year-old Venezuelan.Despite the gloomy mood, fellow Venezuelan Leonel Delgado said he was still determined to reach the Mexican-US border.”We have to keep going and not be swayed by what people say, whether they close it or not. We will see when we arrive,” the 42-year-old said.

Tech billionaires take center stage at Trump inauguration

US tech multibillionaires — including Elon Musk, Mark Zuckerberg and Jeff Bezos — were given prime positions at Donald Trump’s inauguration on Monday, in an unprecedented demonstration of their power and influence.Musk, Bezos and Zuckerberg are the world’s three richest people, and in addition to Google co-founder Sergey Brin, who also attended, their combined fortune sits at just above one trillion dollars, according to Forbes.The tech tycoons have spent the weeks since the election courting favor with Trump, marking a dramatic shift from Silicon Valley’s more hostile response to his first term four years ago.Attendees also included Apple CEO Tim Cook and Google CEO Sundar Pichai.TikTok CEO Shou Chew sat in the back row of the stage, even as his platform’s future remains uncertain. TikTok on Sunday credited Trump for promising an executive order to save the app from an American ban, though its fate in the United States remains unclear while under Chinese company ByteDance’s ownership, in defiance of a US law.Despite highly limited seating after the ceremony was moved indoors due to bad weather, Meta CEO Zuckerberg attended with his wife Priscilla Chan, while Amazon executive chairman Bezos was accompanied by his fiancee, Lauren Sanchez.”They have even better seats than Trump’s own cabinet picks. That says it all,” said US Senator Elizabeth Warren in a social media post.Their prominent positions on the inauguration stage was particularly notable for Zuckerberg, whom Trump had threatened with life imprisonment just months ago.The Meta chief recently made headlines by brashly aligning his company’s policies with Trump’s worldview, notably by eliminating fact-checking in the United States and relaxing hate speech restrictions on Facebook and Instagram.Musk has shown the strongest support for Trump, spending $277 million to help him and other Republicans win November’s election while transforming his X platform into an amplifier for pro-Trump voices.Bezos, like Zuckerberg and his peers, has visited Trump’s Mar-a-Lago estate in Florida leading up to the inauguration, with favorable treatment, government contracts and reduced regulatory scrutiny for Amazon in the balance.As owner of The Washington Post, Bezos sparked controversy by blocking the newspaper’s planned endorsement of Democratic Vice President Kamala Harris for the 2024 presidential election, triggering newsroom protests and subscriber cancellations.Musk has been named a leader of the so-called Department of Government Efficiency to advise the White House on cutbacks to public spending and has spent much of the past two months at Mar-a-Lago.- ‘Paid access’ -While Musk’s SpaceX is already a major government contractor, Amazon’s AWS cloud computing division and Google also count the US government among their biggest clients.Google, Meta, Apple, and Amazon are also fighting landmark antitrust lawsuits from the US government that could force their breakup. “These are very wealthy people who have basically paid for access, which is something that they would do for any upcoming administration even if we all recognize Trump is very transactional,” said Andrew Selepak, media professor at the University of Florida.”They’re making sure it’s very clear that their faces, names, and especially their money, is here,” he added.

Trump says to declare national emergency at border, use military

Donald Trump said Monday he will issue a raft of executive orders aimed at reshaping how the United States deals with citizenship and immigration.The 47th president will set to work almost immediately with a series of presidential decrees intended to drastically reduce the number of migrants entering the country.”First, I will declare a national emergency at our southern border,” Trump said minutes after his inauguration.”All illegal entry will immediately be halted, and we will begin the process of returning millions and millions of criminal aliens back to the places from which they came.”He will send troops to the US-Mexico border “to repel the disastrous invasion of our country,” he said.Trump, who campaigned on a platform of curbing migration and whose policies are popular with people who fret over changing demographics, also intends to end the centuries-old practice of granting citizenship automatically to anyone born in the United States.”We’re going to end asylum,” White House deputy press secretary Anna Kelly told reporters, and create “an immediate removal process without possibility of asylum. We are then going to end birthright citizenship.”The US Constitution grants citizenship to anyone born on US soil.Kelly said Trump’s actions will “clarify” the 14th Amendment, which addresses birthright citizenship.”Federal government will not recognize automatic birthright citizenship for children of illegal aliens born in the United States,” she said.- Appointments cancelled -The first effects of Trump’s stance became apparent minutes after his inauguration when an app unveiled under president Joe Biden to help process migrants went offline.”Effective January 20, 2025, the functionalities of CBP One that previously allowed undocumented aliens to submit advance information and schedule appointments at eight southwest border ports of entry is no longer available, and existing appointments have been cancelled,” said a notice on the landing page.US media reported 30,000 people had appointments scheduled.Trump’s key adviser and noted immigration hardliner Stephen Miller took to social media to announce that the doors were shut.”All illegal aliens seeking entry into the United States should turn back now,” he wrote.”Anyone entering the United States without authorization faces prosecution and expulsion.”Kelly said the administration would also reinstate the “Remain in Mexico” policy that prevailed under Trump’s first administration.Under that rule, people who apply to enter the United States at the Mexican border were not allowed to do so until their application had been decided.- Court challenges -Kelly said Trump would seek to use the death penalty against non-citizens who commit capital crimes including murder.”This is about national security. This is about public safety, and this is about the victims of some of the most violent, abusive criminals we’ve seen enter our country in our lifetime, and it ends today,” she said.Many of Trump’s first-term executive actions were rescinded under Biden, including one using so-called Title 42, implemented during the Covid pandemic preventing almost all entry to the country on public health grounds.The changes under Biden led to an influx of migrants, with images of thousands of people packing the border area.Trump frequently invoked dark imagery about how illegal migration was “poisoning the blood” of the nation, words that were seized upon by opponents as reminiscent of Nazi Germany.- Court challenges -While US presidents enjoy a range of powers, they are not unlimited. Analysts say any effort to alter birthright citizenship will be fraught.Aaron Reichlin-Melnick, a senior fellow at the American Immigration Council, said the 14th Amendment was “crystal clear” in granting citizenship to anyone born in the United States with the exception of children of foreign diplomats. “We have had birthright citizenship for centuries, and a president cannot take it away with an executive order,” he told AFP. “We expect rapid court challenges.”Cris Ramon, immigration senior policy advisor at civil rights group UnidosUS, said the administration was “using a ‘throw spaghetti at the wall’ approach.””We don’t care whether this is legal or not,” he said of the apparent attitude. “We’re just simply going to do it and see if it survives the courts.”

Foot: Khusanov file à City contre “environ 50 millions d’euros”, Lens touche le gros lot

Le pactole pour Lens: son défenseur central Abdukodir Khusanov a été transféré à Manchester City, ont annoncé les deux clubs lundi, contre “environ 50 millions d’euros, bonus compris”, selon une source proche des Sang et Or.L’international ouzbek de 20 ans a signé un contrat de quatre ans et demi dans cette opération qui permet à Lens de réussir la plus grosse vente de son histoire, et une plus-value extraordinaire après l’avoir acheté environ 100.000 euros au club bélarusse Energetik-BDU en 2023.”Révélé au plus haut niveau sous les couleurs sang et or (31 apparitions avec le Racing), Abdukodir Khusanov rejoint le Manchester City FC, quadruple tenant du titre de Premier League, dans le cadre d’un transfert majeur”, a affirmé dans un communiqué le club artésien, selon qui “le défenseur de 20 ans est propulsé à promesse internationale”.Manchester City “est une des meilleures équipes du monde et je suis venu pour gagner des trophées”, a assuré le joueur dans une vidéo diffusée sur le compte X du club anglais où il portera le N.45.   Avec cette vente, l’une des plus importantes de son histoire, le club de l’Artois a obtenu ce qu’il souhaitait: renflouer ses caisses dans un contexte de rigueur budgétaire annoncée par son président Joseph Oughourlian en juin 2024.- 500 fois la mise investie -“S’il doit partir et si les offres sont intéressantes, c’est pour retrouver un équilibre économique, disait encore le directeur général lensois Pierre Dréossi le 5 janvier. On va, avec la vente de Kodir, revenir à un niveau qui correspond plus au niveau du RC Lens mais sans ambition moins importante.”Le club du bassin minier avait même mandaté le tout-puissant agent portugais Jorge Mendes pour obtenir le meilleur prix possible.Ce départ, après seulement une saison et demie dans l’Artois, n’est pas une surprise dans la mesure où Khusanov, premier Ouzbek à jouer en Ligue 1, a été étincelant depuis le coup d’envoi de l’exercice 2024-2025, poussant sur le banc Jonathan Gradit, qui fait pourtant partie des meubles à La Gaillette.Il symbolise la montée en puissance exceptionnelle d’un garçon inconnu à son arrivée dans le bassin minier, réservé dans les mots à cause d’un français hasardeux, mais pas dans les gestes sur la pelouse. Jamais le RC Lens n’aura réussi un pari comme celui-ci, remportant 500 fois la mise investie à l’origine.Le natif de Tachkent (1,86 m), à la fois rapide, puissant et bon dans l’anticipation, était devenu l’un des chouchous des supporters lensois ces derniers mois.- Nouveau chapitre -Cette opération, très bonne sur le plan financier, l’est moins sur le plan sportif. Lens perd un deuxième joueur titulaire lors de ce marché des transferts hivernal, après le départ inattendu de son gardien et capitaine Brice Samba à Rennes. Le club cherche toujours son remplaçant.Khusanov parti, le club artésien devrait s’atteler à recruter dans ce secteur également, l’entraîneur Will Still ayant annoncé que “des départs ser(aient) comblés en défense”. En l’état, l’Anglo-Belge peut principalement compter sur Facundo Medina, Malang Sarr et Jonathan Gradit pour former la charnière centrale avec Kevin Danso.De son côté, Manchester City enregistre un renfort prometteur dans un secteur défensif touché cette saison par de multiples contrariétés, entre blessures (Aké, Dias et Stones pour les cas les plus récents) et envie de départ du capitaine Kyle Walker.Quadruple champion d’Angleterre en titre, le club mancunien n’est que cinquième de Premier League et semble déjà hors course pour un nouveau sacre, à douze points du leader Liverpool.L’arrivée de Khusanov s’inscrit dans le moyen terme, où l’Ouzbek devra faire sa place dans l’un des plus grands clubs au monde, parmi des joueurs réputés comme Josko Gvardiol, Manuel Akanji et Nathan Aké, outre Dias et Stones. Le début d’un nouveau chapitre de son ascension météorique.

‘Extremely critical’ risk as winds whip fire-weary Los Angeles

Fire-weary southern California was buffetted Monday by dangerous winds, with forecasters warning of an “extremely critical” risk in a region already staggering from the devastation of horrifying blazes.Firefighters continued to make progress snuffing out fires that ravaged 40,000 acres (16,000 hectares) in the Los Angeles area, after eruping on January 7 and killing at least 27 people.But a return of the hurricane-force winds responsible for spreading those initial fires threatened more danger.Winds gusting up to 88 miles (142 kilometers) an hour have been recorded in some spots, where forecasters said they could combine with exceedingly dry conditions to create the potential for a fast-spreading fire.”We’re expecting this to continue to create extremely critical fire weather conditions across the region,” Ariel Cohen of the National Weather Service (NWS) told AFP.”Any fires that form could grow explosively. And so this is a particularly dangerous situation.”Officials said they had pre-deployed engines and firefighters to areas at risk, after facing criticism that they were unprepared earlier this month.”I believe that we will be very, very prepared for what the worst possible case scenario (could be) over the next couple of days, and then hopefully we don’t get there at all,” Los Angeles Mayor Karen Bass told reporters.The largest conflagration, the Palisades Fire, was 59 percent contained by Monday, and the area affected by evacuation orders has now shrunk to effectively match the fire’s footprint.The Eaton Fire, which wrecked a large part of the Altadena area, was 87 percent surrounded. – No ‘magical spigot’ -As Los Angeles grapples withe the scale of the devastation, political bickering has intensified.Donald Trump, who was sworn in as US president on Monday, has said he will be visiting the fire-ravaged areas at the end of the week.That trip could include an awkward encounter with California Governor Gavin Newsom, who has been the target of Trump’s barbs over his handling of the disaster.He has falsely claimed that Newsom had blocked the diversion of “excess rain and snow melt from the North.” In reality, Los Angeles’s water supplies are mainly fed via aqueducts and canals originating from entirely separate river basins further east.Newsom — a longtime Trump foe, who some believe may have White House ambitions of his own — told US media over the weekend that sniping was detrimental to recovery efforts.”What’s not helpful or beneficial… is these wild-eyed fantasies… that somehow there’s a magical spigot in northern California that just can be turned on, all of a sudden there will be rain or water flowing everywhere,” said Newsom. The governor blamed Elon Musk — the Tesla and SpaceX owner poised to play a key role advising the incoming administration — “and others” for “hurricane-force winds of mis- and dis-information that can divide a country.”Southern California has had no significant rain for around eight months, even though it is well into what is usually the rainy season.Officials have cautioned that if that rain does materialize, it could create dangerous debris flows in the disaster zone, and spark mudflows and hill collapses.

Première décision de Trump: les migrants en pleurs à la frontière

Margelis Tinoco, Colombienne de 48 ans, s’est effondrée quand son rendez-vous prévu lundi pour entrer légalement aux Etats-Unis a été annulé juste après l’investiture de Donald Trump, qui a promis une guerre sans merci contre les migrants et les demandeurs d’asile.Elle a appris l’annulation de son rendez-vous programmé sur l’application des douanes et de la protection des frontières américaines (CPB One) à Ciudad Juarez, ville mexicaine frontalière du Texas, après un long périple depuis le Venezuela.”Regarde ce qu’il dit!”, pleure la femme en montrant la notification sur l’écran de son téléphone portable : “les rendez-vous existants programmés via CBP One ne sont plus valables”. L’application a été désactivée quelques minutes à peine après l’investiture du 47e président américain Donald Trump, qui a promis de décréter l’état d’urgence à la frontière avec le Mexique et d’utiliser l’armée américaine pour en assurer la surveillance.”Je ne sais pas ce que va devenir ma vie”, a déclaré Mme Tinoco, vêtue d’un bonnet, d’une veste et de gants en laine pour se protéger des températures qui ont chuté à -3 degrés Celsius à Ciudad Juarez.Cette femme vivait au Venezuela avec son mari et son fils de 13 ans, originaires de ce pays, jusqu’à ce qu’elle décide d’émigrer aux États-Unis.Instauré par l’ex-président démocrate Joe Biden, CPB One permettait de demander l’asile sans avoir besoin d’atteindre la frontière.- “Qu’il ait de la compassion” -“Qu’il ait de la compassion et nous laisse passer (…) qu’il nous soutienne parce que cela fait six mois qu’on souffre”, supplie la Colombienne, en référence à son éprouvant voyage depuis le Venezuela.Dévastée, elle finit par tomber à genoux devant un poteau métallique. “Puisque nous sommes ici, laissez-nous entrer, s’il vous plaît, après tout le travail que nous avons fourni pour arriver ici, laissez-nous entrer dans votre pays, afin que nous puissions améliorer nos vies”, ajoute également Yaime Perez, une Cubaine de 27 ans.L’application CPB One a permis de réduire significativement les passages illégaux. Selon le gouvernement américain, au cours de l’exercice fiscal qui s’est terminé en septembre dernier, 2,1 millions de rendez-vous ont été enregistrés à la frontière sud, contre près de 2,5 millions pour la période précédente.La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, s’était prononcée pour la continuité de CBP One “ou un schéma similaire”, en considérant qu’il “a eu des résultats” en diminuant l’afflux de migrants à la frontière entre le Mexique et les États-Unis. -Caravane dans le sud-Quelques heures avant que le magnat républicain n’annonce qu’il expulsera “des millions et des millions” d’étrangers en situation irrégulière, une caravane de plus de mille migrants a quitté le sud du Mexique en direction des États-Unis. “Je suis un peu effrayé parce qu’avec tout ce que nous avons traversé, avec tous les sacrifices que nous avons faits, il est très dur qu’ils nous ferment les portes”, a déclaré lundi à l’AFP Jefferzon Celedón, Vénézuélien de 24 ans, depuis Tapachula, ville frontalière avec le Guatemala. “Tous les points d’entrée illégaux seront bloqués immédiatement et nous commencerons le processus d’expulsion de millions et millions d’étrangers criminels vers les endroits d’où ils viennent”, a affirmé Trump. “Il faut aller de l’avant, ne pas se laisser influencer par ce que disent les gens, s’ils les ferment ou non”.”Nous verrons bien plus tard, dans le nord”, a déclaré Leonel Delgado, un Vénézuélien de 42 ans, avant l’annonce. Les migrants organisent habituellement des caravanes pour faire pression afin d’obtenir des laissez-passer qui leur permettent ensuite d’avancer par leurs propres moyens sur le territoire mexicain, sans craindre d’être expulsés.Â