Attentat de Sydney: l’Australie enterre une victime de 10 ans et promet de sévir contre l’extrémisme

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a promis des sanctions plus sévères contre l’extrémisme après l’attentat de Sydney dont la plus jeune victime, âgée de 10 ans, est enterrée jeudi.Sajid Akram et son fils Naveed sont accusés d’avoir tué dimanche 15 personnes participant à une fête juive sur la plage de Bondi, un acte motivé …

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Trump maintient son cap économique, accable Biden et les immigrés

“Bonsoir l’Amérique. Il y a onze mois j’ai hérité d’un désastre et je le répare.”Voici comment Donald Trump a lancé mercredi une courte allocution de fin d’année, dans laquelle il a fermement maintenu son cap économique malgré le mécontentement croissant des Américains, tout en accablant son prédécesseur démocrate Joe Biden et en s’en prenant violemment …

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Brésil: le Congrès approuve une loi pour réduire la peine de Bolsonaro

Le Congrès brésilien a approuvé mercredi une proposition de loi pour réduire la peine de prison de l’ex-président Jair Bolsonaro, condamné en septembre à 27 ans de réclusion pour tentative de coup d’Etat.Le texte, porté par la majorité conservatrice et adopté à 48 voix contre 25 mercredi par le Sénat, pourrait réduire sa durée d’incarcération …

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Le Venezuela dit poursuivre ses opérations pétrolières malgré le blocus américain

Le Venezuela a affirmé mercredi que le blocus naval imposé par les Etats-Unis, dénoncé par le président Nicolas Maduro comme “une menace directe contre la souveraineté, le droit international et la paix”, n’affectait pas ses exportations  pétrolières, principale ressource du pays.”Les opérations d’exportation de pétrole brut et de produits dérivés se déroulent normalement. Les pétroliers continuent de naviguer en toute sécurité”, a assuré la compagnie pétrolière nationale PDVSA.Destiné à frapper Caracas au portefeuille, le blocus a été annoncé par le président américain Donald Trump, qui a massé depuis l’été dernier un important dispositif militaire au large des côtes du Venezuela.Les Nations Unies ont appelé mercredi à “éviter toute nouvelle escalade”.Au cours d’un appel téléphonique avec le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, le président Maduro “a dénoncé les récentes déclarations publiques du président des Etats-Unis (…) dans lesquelles il a affirmé de manière inacceptable que le pétrole, les richesses naturelles et le territoire vénézuéliens lui appartenaient”, selon un communiqué vénézuélien.En annonçant le blocus pétrolier, Donald Trump a affirmé que le Venezuela avait volé du pétrole et des terres appartenant aux Etats-Unis, sans étayer cette accusation qui semble liée à la nationalisation de l’industrie pétrolière vénézuélienne dans les années 1970 et à l’obligation imposée aux “majors” étrangères présentes dans le pays de travailler au sein d’entreprises mixtes contrôlées par PDVSA.M. Maduro “a souligné que de telles déclarations doivent être rejetées catégoriquement par les Nations Unies, car elles constituent une menace directe contre la souveraineté, le droit international et la paix”, ajoute le communiqué du ministère vénézuélien des Affaires étrangères, alertant sur les “graves implications pour la paix régionale”.- Embargo -Pour justifier son annonce qui a fait monter les prix du pétrole sur les marchés, Donald Trump a également affirmé que le Venezuela utilise le pétrole pour financer “le narcoterrorisme, la traite d’êtres humains, les meurtres et les enlèvements”.Le déploiement des forces américaines, qui ont bombardé des embarcations dans les Caraïbes ou le Pacifique au nom de la lutte contre le narcotrafic, tuant au moins 99 personnes sans jamais fournir de preuve de leur implication dans un quelconque trafic, “ne fera que s’accroître, et le choc qu’ils subiront sera sans précédent”, a encore averti M. Trump, qui maintient le flou sur une possible intervention terrestre au Venezuela.Les Etats-Unis ont annoncé mercredi avoir mené une nouvelle frappe contre un bateau selon eux lié au trafic de drogue dans l’est du Pacifique, faisant quatre morts.Le ministre de la Défense vénézuélien Vladimir Padrino a affirmé mercredi que l’armée vénézuélienne n’est “pas intimidée” par “les menaces grossières et arrogantes” de Trump.”S’ils agressent le Venezuela, pas une seule goutte de pétrole ne pourra sortir d’ici en direction des États-Unis, pas même une demi-goutte, sous aucun prétexte”, a menacé le ministre vénézuélien de l’Intérieur, Diosdado Cabello.Soumis à un embargo américain depuis 2019, le pétrole vénézuélien, principale ressource du pays, est écoulé sur le marché noir à des prix en dessous du marché, à destination notamment de la Chine.Le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, a dit mercredi à son homologue vénézuélien Yvan Gil l’opposition de Pékin à toute tentative d'”intimidation unilatérale” et dit soutenir “chaque pays dans la défense de sa propre souveraineté et de sa dignité nationale”.Le blocus américain est “un exemple manifeste de piraterie d’Etat et de brigandage armé en mer”, a estimé le gouvernement iranien dans un communiqué.Aus Etats-Unis, Joaquin Castro, représentant démocrate du Texas, a dénoncé sur X le blocus naval, selon lui “incontestablement un acte de guerre”. La chambre des représentants, à majorité républicaine, devra se prononcer jeudi sur une résolution “enjoignant au président de mettre fin aux hostilités”, a-t-il affirmé. 

US approves $11 billion in arms sales to Taiwan: Taipei

Washington has approved $11 billion-worth of arms to Taiwan, Taipei said Thursday, announcing one of the largest weapons packages for the island as it seeks to deter a potential Chinese invasion.While Washington is traditionally Taiwan’s biggest arms supplier, remarks by US President Donald Trump raised doubts about his willingness to defend the democratic island.Taiwan has ramped up its defence spending in the past decade as China has intensified military pressure, but Trump’s administration has pushed the island to do more to protect itself.The arms sale announced on Thursday, which still needs US Congressional approval, would be the second since Trump returned to office in January, after the $330 million sale of parts and components in November.The latest, much bigger cache features HIMARS rocket systems, howitzers, anti-tank missiles, drones and other equipment, according to Taipei’s foreign ministry.”This is the second arms sale to Taiwan announced during the Trump administration’s second term, once again demonstrating the US’s firm commitment to Taiwan’s security,” Taipei’s foreign ministry said.The potential size of the sale rivals the $18 billion authorised under former US president George W. Bush in 2001, although that was ultimately downsized after commercial negotiations.Bush ended up selling $15.6 billion-worth of weapons to Taiwan over his eight years in office.During Trump’s first term, the United States approved $10 billion in arms sales to Taiwan, including $8 billion for fighter jets.The latest package is expected to soon receive a Congressional rubber stamp, given the cross-party consensus on Taiwan’s defence.Taiwan maintains its own defence industry but the island would be massively outgunned in a conflict with China, and so remains heavily reliant on US arms.The latest arms sale shows Washington has continued to assist Taipei in “rapidly building robust deterrence capabilities”, Taiwan’s defence ministry said in a statement. Taiwanese President Lai Ching-te’s government has vowed to ramp up defence spending to more than three percent of the GDP next year and five percent by 2030, following US pressure.It is also plans to seek up to NT$1 trillion in special funding to upgrade the island’s air defence systems and increase capacity to produce and store ammunition.The defence spending proposals need backing from the island’s opposition-controlled parliament before they can take effect.China deploys military aircraft and warships around Taiwan on a near-daily basis, which analysts describe as “grey-zone” operations — coercive tactics that fall short of an act of war.Taipei’s defence ministry said 40 Chinese military aircraft, including fighters, choppers and drones, as well as eight naval vessels, were detected around Taiwan in a 24-hour period ending early Thursday.On Tuesday, Beijing’s third and newest aircraft carrier, the Fujian, sailed through the Taiwan Strait, according to Taipei. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Japon: le gouvernement poursuivi pour son inaction face au changement climatique

Des centaines de personnes à travers le Japon ont lancé jeudi une action en justice contre leur gouvernement en raison de son inaction “inconstitutionnelle” face au changement climatique, une première dans le pays.”Nous venons de soumettre notre requête et nos éléments de preuves au tribunal, et notre action a été officiellement acceptée”, a déclaré à l’AFP leur avocat principal, Akihiro Shima.Cette plainte historique dénonce la lutte “extrêmement insuffisante” du pays contre le changement climatique, arguant que cela met en péril la santé et les moyens de subsistance des quelque 450 plaignants.Parmi eux, Kiichi Akiyama, un ouvrier du bâtiment de 57 ans, a déclaré à l’AFP que la chaleur incessante obligeait son équipe à travailler plus lentement, entraînant “d’énormes pertes” pour son entreprise.”Il y a eu des cas où des gens se sont évanouis sur le chantier, ou sont morts après être rentrés chez eux”, a-t-il ajouté.Cinq actions en justice liées au climat ont été engagées par le passé devant les tribunaux japonais, notamment contre des centrales au charbon, a indiqué à l’AFP Masako Ichihara, maîtresse de conférences à l’université de Kyoto. Mais selon les avocats des plaignants, il s’agit de la première demande de compensation visant l’État pour son inaction – une analyse partagée par Mme Ichihara, spécialiste des contentieux climatiques au Japon.- 5,5 euros de dommages et intérêts -Les mesures contre le changement climatique “sont extrêmement insuffisantes et, par conséquent, les droits des plaignants à une vie paisible et à la jouissance d’un climat stable sont violés”, indique le résumé de la plainte, obtenu par l’AFP avant son dépôt.Le Japon a connu cette année son été le plus chaud depuis le début des relevés en 1898, et les plaignants arguent que ces vagues de chaleur menacent la santé de la population, entraînent des pertes économiques et affectent les récoltes.En été, “je peux à peine creuser avec une pelle pendant 10 minutes avant de devoir m’asseoir pour me reposer”, dit M. Akiyama, qui estime que son équipe met aujourd’hui trois fois plus de temps que prévu pour terminer ses travaux.”Nous ne serions pas dans cette situation terrible si le gouvernement avait pris davantage d’initiatives pour mettre en œuvre des politiques”, juge-t-il.Des procédures similaires ont été lancées dans le monde. Un tribunal sud-coréen a jugé l’an dernier qu’une grande partie des objectifs climatiques du pays allaient à l’encontre de la Constitution, et une décision similaire a été rendue en Allemagne en 2021.La plainte déposée au Japon réclame des dommages et intérêts de 1.000 yens (5,5 euros) par plaignant M. Shima expliquant la volonté de mettre l’accent sur “la responsabilité du pays” plutôt que sur la somme d’argent.Les chances de victoire en justice au Japon sont minces, mais “si le but de cette plainte est surtout de sensibiliser le public (aux enjeux climatiques), alors elle peut réussir”, estime Masako Ichihara, qui juge son message “très parlant”.- Objectifs “très en deçà” des standards -Une autre plaignante, qui n’a donné que son nom de famille, Saito, a voulu agir en raison de son inquiétude pour son fils de six ans.Les récentes températures record, dit-elle, le privent de plus en plus de la possibilité de jouer dehors, les piscines publiques étant parfois interdites en cas d’alertes à la canicule.La plainte critique l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre du Japon, jugé incompatible avec l’objectif de l’Accord de Paris de limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à la période préindustrielle. Le Japon s’est engagé à réduire de 60% ses émissions d’ici 2035 par rapport à 2013, et de 73% d’ici 2040.Mais ces objectifs “sont très en deçà” des réductions mondiales préconisées dans le dernier rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), et ils ne sont pas juridiquement contraignants, souligne le résumé de la plainte.”Cette omission législative est incontestablement inconstitutionnelle”, conclut-il.

Trump maintient son cap économique, accable Biden et les immigrés

“Bonsoir l’Amérique. Il y a onze mois j’ai hérité d’un désastre et je le répare.”Voici comment Donald Trump a lancé mercredi une courte allocution de fin d’année, dans laquelle il a fermement maintenu son cap économique malgré le mécontentement croissant des Américains, tout en accablant son prédécesseur démocrate Joe Biden et en s’en prenant violemment aux immigrés.Seule annonce concrète, dans ce discours diffusé en direct à une heure de grande écoute: l’envoi à 1,45 million de militaires américains de “dividendes du guerrier”, des chèques de 1.776 dollars rappelant la date de la Déclaration d’indépendance des Etats-Unis.Pour le reste, le milliardaire de 79 ans a jugé que l’Amérique allait connaître “un boom économique comme le monde n’en a jamais connu” et a accusé son prédécesseur Joe Biden de lui avoir laissé une économie “au bord de la ruine”.Le président républicain a aussi assuré que les prix, principale source d’inquiétude des ménages, baissaient “rapidement”, tout en indiquant que la lutte contre l’inflation n’était “pas encore finie”.- Chiffre faramineux -Il s’est à nouveau vanté d’avoir résolu huit guerres, un chiffre largement imaginaire selon les spécialistes, et a évoqué le montant faramineux de 18.000 milliards de dollars de nouveaux investissements aux Etats-Unis depuis son retour au pouvoir.Donald Trump a aussi répété que grâce à lui le prix des médicaments aux Etats-Unis allait baisser de jusqu’à “600%”, ce qui est mathématiquement impossible.Alors même que sa politique protectionniste laisse les Américains sceptiques, il a redit que les droits de douane étaient son “mot préféré”. Le républicain a aussi répété sa volonté de mettre fin au système d’assurance-santé subventionné connu sous le nom d’Obamacare, ce qui selon l’opposition démocrate va faire flamber les coûts pour les ménages.Donald Trump a assuré que nombre des difficultés rencontrées par ses concitoyens étaient le résultat d’une “invasion” d’immigrés pendant le mandat de Joe Biden.Le président américain, qui mène une politique d’expulsions massives accompagnée de sévères restrictions à l’immigration, s’est félicité d’avoir enclenché un processus de “migration inversée” ou de “remigration”.Il a accusé les immigrés d’avoir créé une crise du logement, d’avoir “volé” des emplois, d’avoir “submergé” les hôpitaux et, pour résumer, d’avoir vécu aux dépens des contribuables.- “Bulle déconnectée” selon Schumer -La vision optimiste de l’économie du président américain tranche avec l’inquiétude exprimée dans les sondages sur le coût de la vie.Selon une enquête d’opinion PBS News/NPR/Marist publiée mercredi, 61% des Américains jugent que la conjoncture ne leur est pas favorable personnellement, contre 57% en mai.M. Trump “vient de montrer qu’il vit dans une bulle complètement déconnectée de la réalité que vivent et ressentent les Américains au quotidien”, a réagi le sénateur démocrate Chuck Schumer après le discours.”Les faits sont là: les prix augmentent, le chômage augmente, et aucune amélioration n’est en vue”, a-t-il ajouté dans un communiqué.La déception des Américains quant à la politique économique de Donald Trump, reposant en grande partie sur les droits de douane, inquiète les républicains à moins d’un an des élections législatives de mi-mandat.Donald Trump, après un meeting la semaine dernière en Pennsylvanie (nord-est), sera vendredi en Caroline du Nord (sud-est) pour tenter de mobiliser les électeurs.Il a laissé éclater récemment sa frustration face aux sondages, en écrivant sur son réseau Truth Social: “Quand dira-t-on enfin que j’ai créé, sans inflation, peut-être la meilleure économie de l’histoire de notre pays? Quand les gens vont-ils comprendre ce qu’il se passe?”- Vance appelle à “persévérer” -Si Donald Trump maintient que la conjoncture est meilleure que la perception qu’en ont ses compatriotes, d’autres responsables demandent aux Américains d’être patients.L’un des principaux conseillers économiques de la Maison Blanche, Kevin Hassett, a réagi mardi à la progression du taux de chômage en novembre en rappelant que la croissance économique restait forte et en déclarant: “Généralement, les créations d’emplois suivent.”Il a prédit qu’il faudrait six mois pour que l’emploi industriel rebondisse, grâce selon lui aux investissements rendus possibles par le président américain.Les électeurs “savent que Rome ne s’est pas faite en un jour. Ils savent que ce que Joe Biden a cassé ne sera pas réparé en une semaine”, a déclaré de son côté le vice-président JD Vance, pendant un meeting mardi en Pennsylvanie.”Nous devons persévérer. Nous devons continuer à travailler pour ramener de bons emplois et de l’argent aux Etats-Unis”, a-t-il ajouté.