Les célébrités ont déferlé lundi soir sur les marches de l’extravagant gala du Metropolitan Museum de New York, marqué cette année par un hommage aux influences noires sur la mode, un thème qui résonne dans l’Amérique trumpiste.Le temps d’une soirée, les marches du prestigieux musée de la 5e avenue de Manhattan, adossé à Central Park, deviennent le “tapis rouge” le plus scruté sur les réseaux sociaux. L’événement, qui sert à financer le Costume Institute, le département mode du prestigieux musée new-yorkais, attire des foules de fashionistas prêtes à attendre des heures sur le trottoir pour capter une image sur leur smartphone. Parmi les premières à éblouir ces “Oscars de la mode”, l’actrice et musicienne Teyana Taylor a posé dans une tenue aux détails infinis : canne à la main, chapeau à plume sur la tête, elle porte un costume rehaussé de chaînes en argent sur un gilet cintré à boutons, sous une impressionnante cape rougeoyante où se dessinent des roses.Au concours de la plus grande traîne, pouvait-on rivaliser avec celle de plusieurs mètres de long de la chanteuse Diana Ross, qui y a fait broder les noms de ses enfants et de ses petits-enfants ? – Réseaux sociaux -Comme chaque année, Rihanna s’est faite attendre. Mais elle a profité de la soirée pour publier une photo d’elle, ventre arrondi, dans les rues de New York, synonyme de troisième enfant à venir avec A$AP Rocky.”Merci, merci, merci (…) nous sommes vraiment heureux”, a confirmé le rappeur sur les marches du Met.La chanteuse de la Barbade, devenue femme d’affaires milliardaire, est finalement arrivée très en retard, chapeau à large bords sur la tête, jupe grise nouée à l’arrière et mini-veste pour mieux mettre en valeur son ventre rebondi.Soirée mondaine par excellence, le gala compte parmi les événements les plus sélectifs de la planète, où la place au dîner coûte 75.000 dollars, selon des chiffres du New York Times. En 2025, la soirée devrait rapporter 31 millions de dollars, a dévoilé le directeur général du Met Max Hollein.Mais la grande prêtresse de la mode, la rédactrice en cheffe de Vogue, Anna Wintour, en a aussi fait un événement taillé pour les réseaux sociaux. Le “Met Gala” porte chaque année un nouveau thème qui coïncide avec la grande exposition annuelle du Costume Institute. En 2025, il s’agit d’une exploration ambitieuse des influences des diasporas noires sur la mode américaine, à l’image du dandysme noir, une esthétique héritée de l’esclavage devenue symbole d’élégance et d’émancipation.Cette histoire complexe est revisitée sous toutes ses formes. La nouvelle étoile du rap Doechii porte une coupe afro et un gros cigare pour accompagner une courte veste et un short Louis Vuitton. L’acteur Colman Domingo, désigné co-président de l’édition 2025, revêt une cape bleu roi en hommage à feu André Leon Talley – le premier directeur créatif afro-américain chez Vogue. – “Black Lives Matter” -Autres co-présidents du gala, le pilote de Formule 1 Lewis Hamilton défile en costume crème impeccable assorti à son béret et diamants éclatants, tandis que l’artiste Pharrell Williams porte une veste blanche courte incrustée de perles.Au pied des marches, ils ont écouté un chœur entonnant la chanson “Ain’t No Mountain High Enough” rendue célèbre par Marvin Gaye et Tammi Terrell. Côté musique, on a aussi aperçu le rappeur Andre 3000 en pleine excentricité, portant la réplique d’un piano sur son dos, tel un fardeau.Le thème de la soirée s’inscrit dans la quête de diversité des institutions culturelles américaines, cinq ans après l’immense vague de protestation antiraciste du mouvement “Black Lives Matter” déclenché par la mort de George Floyd, tué par la police. Il prend une dimension particulière au moment où Donald Trump, revenu au pouvoir, supprime les fonds fédéraux à toute initiative de promotion de la diversité.”Il est évident que cette exposition a été planifiée il y a de nombreuses années et que nous ne savions pas ce qui se passerait dans l’arène politique, mais elle prend une nouvelle importance et une nouvelle raison d’être”, a souligné à l’AFP Anna Wintour, qui ne cache pas son soutien au Parti démocrate. Président d’honneur de la soirée, la légende vivante du basket-ball américain LeBron James a dû déclarer forfait, à cause d’une blessure au genou. Mais les vedettes de sport, de plus en plus présentes sur les podiums de mode, sont bien là, de la championne de gymnastique Simone Biles à la sprinteuse Sha’Carri Richardson, en passant par les nouvelles stars du basket-ball féminin, Angel Reese, Sabrina Ionescu, ou Breanna Stewart.
Les célébrités ont déferlé lundi soir sur les marches de l’extravagant gala du Metropolitan Museum de New York, marqué cette année par un hommage aux influences noires sur la mode, un thème qui résonne dans l’Amérique trumpiste.Le temps d’une soirée, les marches du prestigieux musée de la 5e avenue de Manhattan, adossé à Central Park, deviennent le “tapis rouge” le plus scruté sur les réseaux sociaux. L’événement, qui sert à financer le Costume Institute, le département mode du prestigieux musée new-yorkais, attire des foules de fashionistas prêtes à attendre des heures sur le trottoir pour capter une image sur leur smartphone. Parmi les premières à éblouir ces “Oscars de la mode”, l’actrice et musicienne Teyana Taylor a posé dans une tenue aux détails infinis : canne à la main, chapeau à plume sur la tête, elle porte un costume rehaussé de chaînes en argent sur un gilet cintré à boutons, sous une impressionnante cape rougeoyante où se dessinent des roses.Au concours de la plus grande traîne, pouvait-on rivaliser avec celle de plusieurs mètres de long de la chanteuse Diana Ross, qui y a fait broder les noms de ses enfants et de ses petits-enfants ? – Réseaux sociaux -Comme chaque année, Rihanna s’est faite attendre. Mais elle a profité de la soirée pour publier une photo d’elle, ventre arrondi, dans les rues de New York, synonyme de troisième enfant à venir avec A$AP Rocky.”Merci, merci, merci (…) nous sommes vraiment heureux”, a confirmé le rappeur sur les marches du Met.La chanteuse de la Barbade, devenue femme d’affaires milliardaire, est finalement arrivée très en retard, chapeau à large bords sur la tête, jupe grise nouée à l’arrière et mini-veste pour mieux mettre en valeur son ventre rebondi.Soirée mondaine par excellence, le gala compte parmi les événements les plus sélectifs de la planète, où la place au dîner coûte 75.000 dollars, selon des chiffres du New York Times. En 2025, la soirée devrait rapporter 31 millions de dollars, a dévoilé le directeur général du Met Max Hollein.Mais la grande prêtresse de la mode, la rédactrice en cheffe de Vogue, Anna Wintour, en a aussi fait un événement taillé pour les réseaux sociaux. Le “Met Gala” porte chaque année un nouveau thème qui coïncide avec la grande exposition annuelle du Costume Institute. En 2025, il s’agit d’une exploration ambitieuse des influences des diasporas noires sur la mode américaine, à l’image du dandysme noir, une esthétique héritée de l’esclavage devenue symbole d’élégance et d’émancipation.Cette histoire complexe est revisitée sous toutes ses formes. La nouvelle étoile du rap Doechii porte une coupe afro et un gros cigare pour accompagner une courte veste et un short Louis Vuitton. L’acteur Colman Domingo, désigné co-président de l’édition 2025, revêt une cape bleu roi en hommage à feu André Leon Talley – le premier directeur créatif afro-américain chez Vogue. – “Black Lives Matter” -Autres co-présidents du gala, le pilote de Formule 1 Lewis Hamilton défile en costume crème impeccable assorti à son béret et diamants éclatants, tandis que l’artiste Pharrell Williams porte une veste blanche courte incrustée de perles.Au pied des marches, ils ont écouté un chœur entonnant la chanson “Ain’t No Mountain High Enough” rendue célèbre par Marvin Gaye et Tammi Terrell. Côté musique, on a aussi aperçu le rappeur Andre 3000 en pleine excentricité, portant la réplique d’un piano sur son dos, tel un fardeau.Le thème de la soirée s’inscrit dans la quête de diversité des institutions culturelles américaines, cinq ans après l’immense vague de protestation antiraciste du mouvement “Black Lives Matter” déclenché par la mort de George Floyd, tué par la police. Il prend une dimension particulière au moment où Donald Trump, revenu au pouvoir, supprime les fonds fédéraux à toute initiative de promotion de la diversité.”Il est évident que cette exposition a été planifiée il y a de nombreuses années et que nous ne savions pas ce qui se passerait dans l’arène politique, mais elle prend une nouvelle importance et une nouvelle raison d’être”, a souligné à l’AFP Anna Wintour, qui ne cache pas son soutien au Parti démocrate. Président d’honneur de la soirée, la légende vivante du basket-ball américain LeBron James a dû déclarer forfait, à cause d’une blessure au genou. Mais les vedettes de sport, de plus en plus présentes sur les podiums de mode, sont bien là, de la championne de gymnastique Simone Biles à la sprinteuse Sha’Carri Richardson, en passant par les nouvelles stars du basket-ball féminin, Angel Reese, Sabrina Ionescu, ou Breanna Stewart.
