Pesticides: 3.000 litres saisis chez des particuliers malgré l’interdiction (OFB)

Près de 3.000 litres de pesticides ont été saisis chez les particuliers depuis le début de l’année par les agents de la police de l’environnement malgré l’interdiction de leur usage depuis 2019, a annoncé jeudi l’Office français de la biodiversité.Les quantités de produits phytosanitaires saisies représentent 1.000 hectares de surfaces traitées, soit près de 1.500 terrains de foot selon un dosage standard du produit, indique l’organisme public.L’OFB a pour la première année mené une opération d’une telle envergure sur les produits phytosanitaires chez les acquéreurs et vendeurs particuliers. Près de 600 contrôles ont été effectués sur 83 départements entre le 1er janvier et le 31 octobre.Depuis le 1er janvier 2019, il est interdit aux particuliers et aux professionnels non agréés d’acheter ou d’utiliser, dans les jardins, potagers, balcons, terrasses et plantes d’intérieur, des produits phytopharmaceutiques de synthèse pour protéger leurs plantations de certains organismes (insectes, “mauvaises herbes”…) jugés nuisibles. La vente de ces produits en jardineries et dans les rayons spécialisés en grande distribution a été arrêtée, mais il est encore fréquent que des sites de vente en ligne proposent illégalement et de manière frauduleuse ces produits à la vente, indique l’OFB.”En visant non plus les fournisseurs mais également les acquéreurs et usagers de produits phytopharmaceutiques, l’opération lancée par l’OFB en 2025 vise à prévenir les atteintes” sur les milieux naturels et particulièrement les réserves en eau “en saisissant notamment les produits acquis illégalement pour en empêcher l’usage”, indique-t-il dans un communiqué.Entre 1994 et 2013, 7.716 captages d’eau destinés à la consommation humaine sur les 32.000 que comptent la France ont été abandonnés, dont 39% en raison de la présence de pesticides ou de nitrates, rappelle l’OFB soulignant également les effets délétères des produits phytosanitaires sur la biodiversité notamment les insectes dont les populations ont chuté de 70 à 80% en Europe au cours des dernières décennies.Par ailleurs l’OFB note que la plupart des particuliers utilisant ces produits ne sont pas conscient des risques qu’ils encourent. Ainsi les substances saisies “étaient fréquemment utilisées à des concentrations dangereuses pour la santé humaine, sans précaution particulière. De plus, aucune mesure de protection n’était mise en place pour préserver la santé des autres occupants du domicile, notamment les enfants, personnes âgées ou personnes vulnérables, exposés involontairement aux produits”, explique l’organisme.
Près de 3.000 litres de pesticides ont été saisis chez les particuliers depuis le début de l’année par les agents de la police de l’environnement malgré l’interdiction de leur usage depuis 2019, a annoncé jeudi l’Office français de la biodiversité.Les quantités de produits phytosanitaires saisies représentent 1.000 hectares de surfaces traitées, soit près de 1.500 terrains de foot selon un dosage standard du produit, indique l’organisme public.L’OFB a pour la première année mené une opération d’une telle envergure sur les produits phytosanitaires chez les acquéreurs et vendeurs particuliers. Près de 600 contrôles ont été effectués sur 83 départements entre le 1er janvier et le 31 octobre.Depuis le 1er janvier 2019, il est interdit aux particuliers et aux professionnels non agréés d’acheter ou d’utiliser, dans les jardins, potagers, balcons, terrasses et plantes d’intérieur, des produits phytopharmaceutiques de synthèse pour protéger leurs plantations de certains organismes (insectes, “mauvaises herbes”…) jugés nuisibles. La vente de ces produits en jardineries et dans les rayons spécialisés en grande distribution a été arrêtée, mais il est encore fréquent que des sites de vente en ligne proposent illégalement et de manière frauduleuse ces produits à la vente, indique l’OFB.”En visant non plus les fournisseurs mais également les acquéreurs et usagers de produits phytopharmaceutiques, l’opération lancée par l’OFB en 2025 vise à prévenir les atteintes” sur les milieux naturels et particulièrement les réserves en eau “en saisissant notamment les produits acquis illégalement pour en empêcher l’usage”, indique-t-il dans un communiqué.Entre 1994 et 2013, 7.716 captages d’eau destinés à la consommation humaine sur les 32.000 que comptent la France ont été abandonnés, dont 39% en raison de la présence de pesticides ou de nitrates, rappelle l’OFB soulignant également les effets délétères des produits phytosanitaires sur la biodiversité notamment les insectes dont les populations ont chuté de 70 à 80% en Europe au cours des dernières décennies.Par ailleurs l’OFB note que la plupart des particuliers utilisant ces produits ne sont pas conscient des risques qu’ils encourent. Ainsi les substances saisies “étaient fréquemment utilisées à des concentrations dangereuses pour la santé humaine, sans précaution particulière. De plus, aucune mesure de protection n’était mise en place pour préserver la santé des autres occupants du domicile, notamment les enfants, personnes âgées ou personnes vulnérables, exposés involontairement aux produits”, explique l’organisme.