La Bourse de Paris termine en léger recul

La Bourse de Paris a fini en légère baisse lundi, faute de catalyseur, attentiste avant la publication d’une série d’indicateurs économiques aux Etats-Unis et en Europe dans la semaine.Le CAC 40 a cédé 0,29%, à 7.959,67 points, en recul de 22,98 points. La semaine dernière, le CAC 40 a subi un net repli (-2,29%), chahuté par les craintes d’une bulle financière autour de l’intelligence artificielle (IA) après la publication des résultats de Nvidia, champion du secteur et première capitalisation boursière mondiale.Après une séance passée dans le vert, l’ambiance s’est finalement assombrie en Europe, les investisseurs préférant rester attentistes avant la publication de plusieurs données, dont les premières estimations d’inflation en Allemagne, en France et en Italie pour novembre.On observe un “instant de respiration sur les marchés, avant de reprendre un peu de risque”, explique à l’AFP Pierre-Alexis Dumont, directeur des investissements chez Sycomore.Les investisseurs parisiens n’ont pas profité de la bonne humeur qui s’est emparée de Wall Street, où les principaux indices enregistrent de nettes hausses, en raison d’espoirs ravivés d’une baisse des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).Lundi, un gouverneur de l’institution, Christopher Waller, s’est ainsi dit en faveur d’une baisse des taux avant la fin de l’année, exprimant des inquiétudes quant à un marché du travail “toujours fragile”.Cela fait suite aux propos du président de la Fed de New York, John Williams, qui avait déclaré vendredi “continue(r) de voir de la marge pour un nouvel ajustement à court terme” des taux directeurs américains.Les marchés ont été agréablement surpris par ces propos, alors que de plus en plus d’analystes tablaient sur une pause dans l’assouplissement monétaire de la Fed lors de sa prochaine réunion en décembre.Les investisseurs seront attentifs cette semaine à la publication aux Etats-Unis des “ventes au détail de septembre et des prix à la production (PPI), suivis mercredi des chiffres des demandes d’allocations chômage”, résume Jim Reid, de la Deutsche Bank. Côté obligataire, le rendement de l’emprunt à dix ans français a atteint 3,44%, contre 3,47% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe a terminé la séance à 2,69%.La défense en baisseLes Etats-Unis et l’Ukraine ont affirmé dans la nuit de dimanche à lundi qu’un “futur accord” de paix pour mettre fin au conflit avec la Russie “devra pleinement respecter la souveraineté” de Kiev, à l’issue de pourparlers “constructifs” à Genève entre Américains, Ukrainiens et Européens.A la cote parisienne, Thales a cédé 1,50%, Safran 2,38% et Dassault Aviation 0,60%.Kretinsky au chevet de CasinoLe groupe Casino (+5,45% à 27 centimes) a annoncé lundi réunir ses créanciers pour entamer des négociations sur une nouvelle restructuration de sa dette, la deuxième en moins de trois ans, son actionnaire principal, Daniel Kretinsky, se disant prêt à apporter 300 millions d’euros.Le distributeur (Monoprix, Franprix, CDiscount…), passé sous le contrôle du milliardaire tchèque en 2024 après des années de pertes et de surendettement, doit rembourser 1,4 milliard d’euros en mars 2027, un montant qu’il souhaite ramener à 800 millions d’euros, a-t-il indiqué lundi dans un communiqué.
La Bourse de Paris a fini en légère baisse lundi, faute de catalyseur, attentiste avant la publication d’une série d’indicateurs économiques aux Etats-Unis et en Europe dans la semaine.Le CAC 40 a cédé 0,29%, à 7.959,67 points, en recul de 22,98 points. La semaine dernière, le CAC 40 a subi un net repli (-2,29%), chahuté par les craintes d’une bulle financière autour de l’intelligence artificielle (IA) après la publication des résultats de Nvidia, champion du secteur et première capitalisation boursière mondiale.Après une séance passée dans le vert, l’ambiance s’est finalement assombrie en Europe, les investisseurs préférant rester attentistes avant la publication de plusieurs données, dont les premières estimations d’inflation en Allemagne, en France et en Italie pour novembre.On observe un “instant de respiration sur les marchés, avant de reprendre un peu de risque”, explique à l’AFP Pierre-Alexis Dumont, directeur des investissements chez Sycomore.Les investisseurs parisiens n’ont pas profité de la bonne humeur qui s’est emparée de Wall Street, où les principaux indices enregistrent de nettes hausses, en raison d’espoirs ravivés d’une baisse des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).Lundi, un gouverneur de l’institution, Christopher Waller, s’est ainsi dit en faveur d’une baisse des taux avant la fin de l’année, exprimant des inquiétudes quant à un marché du travail “toujours fragile”.Cela fait suite aux propos du président de la Fed de New York, John Williams, qui avait déclaré vendredi “continue(r) de voir de la marge pour un nouvel ajustement à court terme” des taux directeurs américains.Les marchés ont été agréablement surpris par ces propos, alors que de plus en plus d’analystes tablaient sur une pause dans l’assouplissement monétaire de la Fed lors de sa prochaine réunion en décembre.Les investisseurs seront attentifs cette semaine à la publication aux Etats-Unis des “ventes au détail de septembre et des prix à la production (PPI), suivis mercredi des chiffres des demandes d’allocations chômage”, résume Jim Reid, de la Deutsche Bank. Côté obligataire, le rendement de l’emprunt à dix ans français a atteint 3,44%, contre 3,47% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe a terminé la séance à 2,69%.La défense en baisseLes Etats-Unis et l’Ukraine ont affirmé dans la nuit de dimanche à lundi qu’un “futur accord” de paix pour mettre fin au conflit avec la Russie “devra pleinement respecter la souveraineté” de Kiev, à l’issue de pourparlers “constructifs” à Genève entre Américains, Ukrainiens et Européens.A la cote parisienne, Thales a cédé 1,50%, Safran 2,38% et Dassault Aviation 0,60%.Kretinsky au chevet de CasinoLe groupe Casino (+5,45% à 27 centimes) a annoncé lundi réunir ses créanciers pour entamer des négociations sur une nouvelle restructuration de sa dette, la deuxième en moins de trois ans, son actionnaire principal, Daniel Kretinsky, se disant prêt à apporter 300 millions d’euros.Le distributeur (Monoprix, Franprix, CDiscount…), passé sous le contrôle du milliardaire tchèque en 2024 après des années de pertes et de surendettement, doit rembourser 1,4 milliard d’euros en mars 2027, un montant qu’il souhaite ramener à 800 millions d’euros, a-t-il indiqué lundi dans un communiqué.