Education: un élève portant une arme passera systématiquement en conseil de discipline

Tout élève portant une arme sera systématiquement traduit devant le conseil de discipline de son collège ou de son lycée, prévoit un décret gouvernemental paru jeudi, dans un contexte marqué par une série d’agressions à l’arme blanche dans des établissements scolaires.Le chef d’établissement sera tenu de saisir le conseil de discipline “lorsqu’un élève introduit une arme dans l’établissement ou porte une arme sur lui”, selon ce décret paru au Journal officiel. Jusqu’alors, la saisine du conseil de discipline n’était systématique qu’en cas d’agression physique d’un membre du personnel. Pour les autres cas, elle restait à l’appréciation du chef d’établissement.Cette mesure avait été annoncée par la ministre de l’Education, Elisabeth Borne, en début d’année, alors qu’un lycéen avait été grièvement blessé dans la cour de son établissement à Bagneux (Hauts-de-Seine).Depuis, d’autres agressions ont marqué l’actualité, dont le meurtre d’une surveillante de collège à Nogent (Haute-Marne) et celui d’une lycéenne par un autre adolescent à Nantes.Ces agressions ont suscité de nombreuses réactions dans le monde politique, certains élus appelant à un renforcement des mesures sécuritaires dont un resserrement des contrôles.Le Premier ministre, François Bayrou, a exprimé son souhait de travailler à “l’expérimentation” de portiques de sécurité à l’entrée des établissements scolaires, une mesure controversée. Pour l’heure, le gouvernement a annoncé début juin que 186 couteaux avaient été trouvés à l’issue de plus de 6.000 fouilles inopinées et menées depuis la fin mars.Mme Borne a toutefois également exprimé son scepticisme sur le tout-sécuritaire, soulignant l’impossibilité d’organiser des fouilles quotidiennes et appelant à ne pas transformer les établissements scolaires en “bunkers”.Elle a présenté en juin un “protocole de repérage et de prise en charge des situations de souffrance psychologique chez les jeunes”. Celui-ci est censé être porté par chaque établissement d’ici à la fin de l’année.
Tout élève portant une arme sera systématiquement traduit devant le conseil de discipline de son collège ou de son lycée, prévoit un décret gouvernemental paru jeudi, dans un contexte marqué par une série d’agressions à l’arme blanche dans des établissements scolaires.Le chef d’établissement sera tenu de saisir le conseil de discipline “lorsqu’un élève introduit une arme dans l’établissement ou porte une arme sur lui”, selon ce décret paru au Journal officiel. Jusqu’alors, la saisine du conseil de discipline n’était systématique qu’en cas d’agression physique d’un membre du personnel. Pour les autres cas, elle restait à l’appréciation du chef d’établissement.Cette mesure avait été annoncée par la ministre de l’Education, Elisabeth Borne, en début d’année, alors qu’un lycéen avait été grièvement blessé dans la cour de son établissement à Bagneux (Hauts-de-Seine).Depuis, d’autres agressions ont marqué l’actualité, dont le meurtre d’une surveillante de collège à Nogent (Haute-Marne) et celui d’une lycéenne par un autre adolescent à Nantes.Ces agressions ont suscité de nombreuses réactions dans le monde politique, certains élus appelant à un renforcement des mesures sécuritaires dont un resserrement des contrôles.Le Premier ministre, François Bayrou, a exprimé son souhait de travailler à “l’expérimentation” de portiques de sécurité à l’entrée des établissements scolaires, une mesure controversée. Pour l’heure, le gouvernement a annoncé début juin que 186 couteaux avaient été trouvés à l’issue de plus de 6.000 fouilles inopinées et menées depuis la fin mars.Mme Borne a toutefois également exprimé son scepticisme sur le tout-sécuritaire, soulignant l’impossibilité d’organiser des fouilles quotidiennes et appelant à ne pas transformer les établissements scolaires en “bunkers”.Elle a présenté en juin un “protocole de repérage et de prise en charge des situations de souffrance psychologique chez les jeunes”. Celui-ci est censé être porté par chaque établissement d’ici à la fin de l’année.