Manchester City et la Juventus Turin, en phase de reconstruction après une saison décevante sans titre, se sont promenés jusqu’à présent dans le groupe G du Mondial des clubs et vont en découdre jeudi à Orlando pour le gain de la première place.L’affiche a de quoi faire saliver sur le papier entre deux géants du foot européen pour finir la phase de groupes de la compétition, même si l’hégémonie des Mancuniens est bien plus récente que celle des Turinois.Vainqueurs de la Ligue des champions en 2023, point d’orgue d’une ère glorieuse, également marquée par une domination sans partage en Premier League (2018, 2019, 2021, 2022, 2023, 2024), les Citizens veulent prouver que le gros passage à vide vécu ces derniers mois ne préfigure pas la fin de l’ère Pep Guardiola, à la tête de l’équipe depuis neuf ans. Pour cela, ils ont recruté trois jeunes joueurs prometteurs, le défenseur algérien Rayan Aït-Nouri (24 ans), le milieu néerlandais Tijjani Reijnders (26 ans) et surtout l’attaquant français Rayan Cherki (21 ans), chargé d’éclairer l’attaque, après le départ du Belge Kevin De Bruyne à Naples.Après des débuts timides contre le Wydad Casablanca (2-0), L’ancien lyonnais a montré un aperçu de son talent en étant buteur contre Al Ain (6-0). De quoi récolter quelques louanges de Guardiola: “on connaît le potentiel de Rayan. Je vois beaucoup de choses à l’entraînement et je me dis +quel joueur !+”.- Eviter le Real -Les “Blue skies” n’en restaient pas moins sur leur faim après la correction infligée à l’équipe émiratie, car ils s’étaient fixés l’objectif de marquer sept buts.Pourquoi tant de gourmandise ? Parce que si leur différence de buts est la même (+8), la Juventus se retrouve devant au classement pour en avoir marqué un de plus (9 et 1 encaissé). Ce qui suffirait à Turin pour finir premier, en cas de nul jeudi entre les deux équipes. Or l’enjeu est de taille car le 2e risque fort d’affronter en 8e de finale le Real Madrid, favori pour terminer en tête du groupe H.De fait, ce City-Juve doit aussi permettre à chacune des deux équipes de se tester vraiment face à un adversaire d’un tout autre calibre que leurs deux précédents sparring-partners.Pour Turin, lauréat de deux C1 (1985, 1996) et dont le dernier scudetto, le 36e, remonte à 2020, les heures de gloire commencent à dater, malgré une 15e coupe d’Italie en 2024. Aussi, la formation transalpine compte sur le coach croate Igor Tudor, arrivé fin mars en remplacement de Thiago Motta, pour renouer avec elle.La Juventus a montré des signes encourageants aux Etats-Unis – certes à relativiser étant donné la faiblesse des victimes Al Ain (5-0) et Wydad (4-1) – où le jeune ailier turc Kenan Yildiz s’est distingué en inscrivant trois buts et le Français Randal Kolo Muani deux.- “Match difficile” -C’est toutefois l’arrière-garde, largement remodelée à l’intersaison, avec les arrivées du gardien Michele Di Gregorio et des défenseurs Pierre Kalulu et Lloyd Kelly, qui sera scrutée contre l’armada de City menée par Erling Haaland et Bernardo Silva, le nouveau capitaine.”Tout le monde sait le type d’équipe qu’est Man City, ce qu’elle essaie de faire subir à l’adversaire”, a prévenu Kelly, ancien joueur de Bournemouth et de Newcastle. “Nous savons que ce sera un match difficile.”D’autant que du côté de Manchester, l’ambition affichée est de remporter ce premier Mondial des clubs à 32 équipes. “C’est pour cela que nous sommes ici, nous ne sommes pas en vacances, nous voulons gagner ce tournoi”, a martelé le gardien Stefan Ortega.Quant à Pep Guardiola, pour qui “rien n’effacera” vraiment la mauvaise saison écoulée, il sait qu’un parcours gagnant permettrait au moins de lancer la suivante sur les meilleures bases possibles. “Je veux faire de mon mieux. Je veux profiter de ce moment car on est là qu’une fois tous les quatre ans… Et je veux aller le plus loin possible”, a-t-il assuré.
Manchester City et la Juventus Turin, en phase de reconstruction après une saison décevante sans titre, se sont promenés jusqu’à présent dans le groupe G du Mondial des clubs et vont en découdre jeudi à Orlando pour le gain de la première place.L’affiche a de quoi faire saliver sur le papier entre deux géants du foot européen pour finir la phase de groupes de la compétition, même si l’hégémonie des Mancuniens est bien plus récente que celle des Turinois.Vainqueurs de la Ligue des champions en 2023, point d’orgue d’une ère glorieuse, également marquée par une domination sans partage en Premier League (2018, 2019, 2021, 2022, 2023, 2024), les Citizens veulent prouver que le gros passage à vide vécu ces derniers mois ne préfigure pas la fin de l’ère Pep Guardiola, à la tête de l’équipe depuis neuf ans. Pour cela, ils ont recruté trois jeunes joueurs prometteurs, le défenseur algérien Rayan Aït-Nouri (24 ans), le milieu néerlandais Tijjani Reijnders (26 ans) et surtout l’attaquant français Rayan Cherki (21 ans), chargé d’éclairer l’attaque, après le départ du Belge Kevin De Bruyne à Naples.Après des débuts timides contre le Wydad Casablanca (2-0), L’ancien lyonnais a montré un aperçu de son talent en étant buteur contre Al Ain (6-0). De quoi récolter quelques louanges de Guardiola: “on connaît le potentiel de Rayan. Je vois beaucoup de choses à l’entraînement et je me dis +quel joueur !+”.- Eviter le Real -Les “Blue skies” n’en restaient pas moins sur leur faim après la correction infligée à l’équipe émiratie, car ils s’étaient fixés l’objectif de marquer sept buts.Pourquoi tant de gourmandise ? Parce que si leur différence de buts est la même (+8), la Juventus se retrouve devant au classement pour en avoir marqué un de plus (9 et 1 encaissé). Ce qui suffirait à Turin pour finir premier, en cas de nul jeudi entre les deux équipes. Or l’enjeu est de taille car le 2e risque fort d’affronter en 8e de finale le Real Madrid, favori pour terminer en tête du groupe H.De fait, ce City-Juve doit aussi permettre à chacune des deux équipes de se tester vraiment face à un adversaire d’un tout autre calibre que leurs deux précédents sparring-partners.Pour Turin, lauréat de deux C1 (1985, 1996) et dont le dernier scudetto, le 36e, remonte à 2020, les heures de gloire commencent à dater, malgré une 15e coupe d’Italie en 2024. Aussi, la formation transalpine compte sur le coach croate Igor Tudor, arrivé fin mars en remplacement de Thiago Motta, pour renouer avec elle.La Juventus a montré des signes encourageants aux Etats-Unis – certes à relativiser étant donné la faiblesse des victimes Al Ain (5-0) et Wydad (4-1) – où le jeune ailier turc Kenan Yildiz s’est distingué en inscrivant trois buts et le Français Randal Kolo Muani deux.- “Match difficile” -C’est toutefois l’arrière-garde, largement remodelée à l’intersaison, avec les arrivées du gardien Michele Di Gregorio et des défenseurs Pierre Kalulu et Lloyd Kelly, qui sera scrutée contre l’armada de City menée par Erling Haaland et Bernardo Silva, le nouveau capitaine.”Tout le monde sait le type d’équipe qu’est Man City, ce qu’elle essaie de faire subir à l’adversaire”, a prévenu Kelly, ancien joueur de Bournemouth et de Newcastle. “Nous savons que ce sera un match difficile.”D’autant que du côté de Manchester, l’ambition affichée est de remporter ce premier Mondial des clubs à 32 équipes. “C’est pour cela que nous sommes ici, nous ne sommes pas en vacances, nous voulons gagner ce tournoi”, a martelé le gardien Stefan Ortega.Quant à Pep Guardiola, pour qui “rien n’effacera” vraiment la mauvaise saison écoulée, il sait qu’un parcours gagnant permettrait au moins de lancer la suivante sur les meilleures bases possibles. “Je veux faire de mon mieux. Je veux profiter de ce moment car on est là qu’une fois tous les quatre ans… Et je veux aller le plus loin possible”, a-t-il assuré.
