Ligue 1: sans éclat, Paris accroché à Nantes

Un Paris SG sans éclat a été accroché mardi à Nantes (1-1) lors du match décalé de la 29e journée de Ligue 1, préservant cependant son rêve de battre le record d’invincibilité sur une saison, à l’orée d’une semaine décisive.En attendant, le club de la capitale prend le record, sur les cinq grands championnats, de 39 matches à l’extérieur sans défaite, dépassant les 38 de l’AC Milan en 1993.Il faudra faire beaucoup mieux dans une semaine, à Londres contre Arsenal en demi-finale aller de Ligue des champions, mais Paris a un peu de temps, avec aussi un match contre Nice vendredi au Parc des Princes (20h45).Mardi, Nantes avait l’ambition de gagner et de préserver pour le club le record sans défaite de la saison 1995 (32 matches). Et au fil du match, ils ont volé de plus en plus de minutes au rythme lancinant que souhaitaient imprimer les visiteurs.C’est un joli but de Douglas Augusto en pleine lucarne qui a fait rugir de bonheur le public de la Beaujoire (83e). Au départ de l’action, le milieu parisien Vitinha a perdu un ballon à force de vouloir enchaîner les dribbles parmi les Nantais. Son entraîneur Luis Enrique l’a tout de suite sermonné, mais encore bien plus après la sanction au tableau d’affichage.  “On a commis une erreur sur une exagération”, a ensuite dit Luis Enrique.Dommage pour Vitinha qui pensait avoir effacé son passage à vide depuis quelques matches, grâce à l’ouverture du score (33e) sur une reprise en demi-volée à six mètres, après une déviation de Kang-in Lee. Comme un avertissement, il avait perdu un ballon par une passe latérale dès la 4e minute de jeu, rappelant sa fébrilité rare affichée à Villa Park la semaine dernière en Ligue des champions.Vitinha a même gâché une grosse occasion en voulant son doublé, à la 66e minute, avec une frappe en pivot à l’issue d’une belle contre-attaque. Mieux placé, Khvicha Kvaratskhelia lui en a voulu de ne pas l’avoir servi.- Passivité -Mais tout n’est pas de la faute de la sentinelle parisienne. Paris a montré lors de plusieurs séquences une passivité qui pointe régulièrement le bout de son nez depuis quelques semaines, après un début 2025 ravageur.Autour du quart d’heure de jeu, les Nantais ont pris d’assaut la surface parisienne, se créant plusieurs situations, avec un Matthis Abline qui s’est payé le luxe de dribbler dans la surface pour se mettre sur son bon pied.Au milieu du second acte, nouveau coup de chaud lors d’une belle combinaison de Kelvin Amian Adou, Moses Simon et Matthis Abline (55e), d’une sortie difficilement négociée par Gianluigi Donnarumma (66e) ou d’un arrêt magnifique du gardien sur un tir de Jean-Charles Castelletto qui se dirigeait vers son petit filet opposé.C’est à ce genre de séquences de passivité que l’on voit, ces dernières semaines, que les Parisiens n’ont toujours pas totalement récupéré la vista qui leur avait permis de se qualifier contre Liverpool en huitième de finale de C1 (0-1, 1-0, triomphe aux tirs aux buts), en mars. Pour sa part Dembélé, si fringant en début d’année, a connu un nouveau match sans but. Sa confiance ne semble plus au zénith, à l’image de sa timidité aux abords de la surface à la 48e minute, quand il a préféré décaler Lee sur une contre-attaque, en vain.Il a aussi tenté de frapper deux fois, sans inquiéter le gardien suédois des Canaris Patrik Carlgren. Sa dernière réalisation date du 1er avril contre Dunkerque en Coupe de France. D’autres Parisiens se sont montrés maladroits, comme Gonçalo Ramos qui a touché la barre de la tête en fin de rencontre.Paris n’a pas gagné mais il n’a pas non plus perdu et l’entraîneur Luis Enrique a pu faire largement tourner en seconde mi-temps. Il attend Nice dès vendredi, pour à la fois poursuivre sa folle chevauchée en Ligue 1 et préparer au mieux la bataille de Londres.
Un Paris SG sans éclat a été accroché mardi à Nantes (1-1) lors du match décalé de la 29e journée de Ligue 1, préservant cependant son rêve de battre le record d’invincibilité sur une saison, à l’orée d’une semaine décisive.En attendant, le club de la capitale prend le record, sur les cinq grands championnats, de 39 matches à l’extérieur sans défaite, dépassant les 38 de l’AC Milan en 1993.Il faudra faire beaucoup mieux dans une semaine, à Londres contre Arsenal en demi-finale aller de Ligue des champions, mais Paris a un peu de temps, avec aussi un match contre Nice vendredi au Parc des Princes (20h45).Mardi, Nantes avait l’ambition de gagner et de préserver pour le club le record sans défaite de la saison 1995 (32 matches). Et au fil du match, ils ont volé de plus en plus de minutes au rythme lancinant que souhaitaient imprimer les visiteurs.C’est un joli but de Douglas Augusto en pleine lucarne qui a fait rugir de bonheur le public de la Beaujoire (83e). Au départ de l’action, le milieu parisien Vitinha a perdu un ballon à force de vouloir enchaîner les dribbles parmi les Nantais. Son entraîneur Luis Enrique l’a tout de suite sermonné, mais encore bien plus après la sanction au tableau d’affichage.  “On a commis une erreur sur une exagération”, a ensuite dit Luis Enrique.Dommage pour Vitinha qui pensait avoir effacé son passage à vide depuis quelques matches, grâce à l’ouverture du score (33e) sur une reprise en demi-volée à six mètres, après une déviation de Kang-in Lee. Comme un avertissement, il avait perdu un ballon par une passe latérale dès la 4e minute de jeu, rappelant sa fébrilité rare affichée à Villa Park la semaine dernière en Ligue des champions.Vitinha a même gâché une grosse occasion en voulant son doublé, à la 66e minute, avec une frappe en pivot à l’issue d’une belle contre-attaque. Mieux placé, Khvicha Kvaratskhelia lui en a voulu de ne pas l’avoir servi.- Passivité -Mais tout n’est pas de la faute de la sentinelle parisienne. Paris a montré lors de plusieurs séquences une passivité qui pointe régulièrement le bout de son nez depuis quelques semaines, après un début 2025 ravageur.Autour du quart d’heure de jeu, les Nantais ont pris d’assaut la surface parisienne, se créant plusieurs situations, avec un Matthis Abline qui s’est payé le luxe de dribbler dans la surface pour se mettre sur son bon pied.Au milieu du second acte, nouveau coup de chaud lors d’une belle combinaison de Kelvin Amian Adou, Moses Simon et Matthis Abline (55e), d’une sortie difficilement négociée par Gianluigi Donnarumma (66e) ou d’un arrêt magnifique du gardien sur un tir de Jean-Charles Castelletto qui se dirigeait vers son petit filet opposé.C’est à ce genre de séquences de passivité que l’on voit, ces dernières semaines, que les Parisiens n’ont toujours pas totalement récupéré la vista qui leur avait permis de se qualifier contre Liverpool en huitième de finale de C1 (0-1, 1-0, triomphe aux tirs aux buts), en mars. Pour sa part Dembélé, si fringant en début d’année, a connu un nouveau match sans but. Sa confiance ne semble plus au zénith, à l’image de sa timidité aux abords de la surface à la 48e minute, quand il a préféré décaler Lee sur une contre-attaque, en vain.Il a aussi tenté de frapper deux fois, sans inquiéter le gardien suédois des Canaris Patrik Carlgren. Sa dernière réalisation date du 1er avril contre Dunkerque en Coupe de France. D’autres Parisiens se sont montrés maladroits, comme Gonçalo Ramos qui a touché la barre de la tête en fin de rencontre.Paris n’a pas gagné mais il n’a pas non plus perdu et l’entraîneur Luis Enrique a pu faire largement tourner en seconde mi-temps. Il attend Nice dès vendredi, pour à la fois poursuivre sa folle chevauchée en Ligue 1 et préparer au mieux la bataille de Londres.