Ils venaient de Paris, Marseille et Tours. Quatre jeunes hommes ont été interpellés dans les heures qui ont suivi la fusillade jeudi en plein après-midi dans un quartier populaire de Rennes, touché par le trafic de stupéfiants, qui a fait trois blessés par balle et un quatrième percuté par la voiture des tireurs, a annoncé le parquet.Jeudi vers 17H15, “trois fusillades” ont eu lieu dans le quartier de Villejean, dans le nord-ouest de Rennes, a précisé dans un communiqué le procureur de la République adjoint Jean-Marie Blin. Au cours de “la première séquence”, un véhicule Peugeot 2008 “percutait un Italien d’une vingtaine d’années, avant de poursuivre plusieurs individus qui réussissaient à s’enfuir”, a indiqué M. Blin.Le pronostic vital de la victime renversée “est engagé à l’heure actuelle”, selon le magistrat.Le véhicule est revenu “à hauteur du blessé qu’il venait de percuter et les occupants du véhicule le prenaient en photo”.Puis, trois individus sont descendus de la voiture “l’un en possession d’une arme longue, les deux autres d’une arme de poing et fonçaient en direction de jeunes attablés en terrasse” devant une sandwicherie.”Trois des personnes poursuivies se réfugiaient à l’intérieur du restaurant où ils étaient victimes de tirs opérés par les attaquants”, d’après le procureur adjoint.Charles Compagnon, élu municipal Horizons, se trouvait précisément dans le restaurant. “On s’est jetés au sol, mon collègue m’a attrapé la veste, et ils ont tiré juste au-dessus de moi, ils ont touché les trois qui étaient derrière moi”, a-t-il dit à l’AFP.Trois personnes, âgées entre 18 et 27 ans, ont été blessées aux membres inférieurs et à l’abdomen pour l’une d’entre elles. Après avoir reçu des soins, ils sont sortis de l’hôpital dans la nuit, d’après le parquet.Puis les agresseurs ont à nouveau tiré, sans faire de victime, avant de prendre la fuite. Vers 19H00, leur véhicule incendié a été repéré dans la métropole rennaise. Un homme de 20 ans, de nationalité française, originaire de la région parisienne, a été interpellé près du véhicule et immédiatement placé en garde à vue pour “tentatives de meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes”. – “Agissements criminels” -Dans la nuit de jeudi à vendredi, un appartement de Rennes a été identifié par l’antenne de l’office antistupéfiants (OFAST) de Rennes comme un possible “lieu de repli des agresseurs et de domiciliation de l’individu interpellé” et a été perquisitionné. Trois hommes, âgés de 21 à 23 ans, deux de nationalité Française, l’autre Congolais, dont deux résident dans la région de Tours, le troisième à Marseille, ont été interpellés et placés en garde à vue.Le parquet de la juridiction interrégionale de Rennes (JIRS) a été saisi vendredi.”La guerre que nous menons contre le narco-trafic n’admet aucune relâche et aucune faiblesse. Elle sera longue et difficile, mais nous la gagnerons, à Rennes comme ailleurs”, a réagi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, indiquant qu’une compagnie de CRS envoyée jeudi “restera sur place aussi longtemps que nécessaire”.La maire socialiste de Rennes Nathalie Appéré a indiqué dans un communiqué, après de “nouveaux échanges” avec Bruno Retailleau, s’êtré “assurée que la CRS 82 reste déployée dans le quartier. La CRS 56 prendra le relai ce week-end (…) Ce déploiement de force est indispensable dans le moment de tension”.Plusieurs quartiers populaires de Rennes, dont celui de Villejean, ont été le théâtre ces derniers mois de plusieurs épisodes de tirs sur fond de trafic de stupéfiants.”Dans le quartier les gens ont peur, ils rasent les murs et baissent la tête pour éviter de prendre une balle. Les gens en ont marre”, a pesté auprès de l’AFP un habitant de longue date, Albert, âgé de 65 ans, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille.”J’ai voulu venir ici dès aujourd’hui pour dire toute la fermeté et toute la volonté qui est celle de l’Etat pour mettre fin à ces agissements criminels dont certains quartiers de Rennes sont victimes depuis plusieurs mois”, a déclaré à la presse le préfet d’Ille-et-Vilaine Amaury de Saint-Quentin, venu saluer vendredi après-midi les policiers de la CRS 82 sur la dalle Kennedy, avant de prôner la “tolérance zéro”.
Ils venaient de Paris, Marseille et Tours. Quatre jeunes hommes ont été interpellés dans les heures qui ont suivi la fusillade jeudi en plein après-midi dans un quartier populaire de Rennes, touché par le trafic de stupéfiants, qui a fait trois blessés par balle et un quatrième percuté par la voiture des tireurs, a annoncé le parquet.Jeudi vers 17H15, “trois fusillades” ont eu lieu dans le quartier de Villejean, dans le nord-ouest de Rennes, a précisé dans un communiqué le procureur de la République adjoint Jean-Marie Blin. Au cours de “la première séquence”, un véhicule Peugeot 2008 “percutait un Italien d’une vingtaine d’années, avant de poursuivre plusieurs individus qui réussissaient à s’enfuir”, a indiqué M. Blin.Le pronostic vital de la victime renversée “est engagé à l’heure actuelle”, selon le magistrat.Le véhicule est revenu “à hauteur du blessé qu’il venait de percuter et les occupants du véhicule le prenaient en photo”.Puis, trois individus sont descendus de la voiture “l’un en possession d’une arme longue, les deux autres d’une arme de poing et fonçaient en direction de jeunes attablés en terrasse” devant une sandwicherie.”Trois des personnes poursuivies se réfugiaient à l’intérieur du restaurant où ils étaient victimes de tirs opérés par les attaquants”, d’après le procureur adjoint.Charles Compagnon, élu municipal Horizons, se trouvait précisément dans le restaurant. “On s’est jetés au sol, mon collègue m’a attrapé la veste, et ils ont tiré juste au-dessus de moi, ils ont touché les trois qui étaient derrière moi”, a-t-il dit à l’AFP.Trois personnes, âgées entre 18 et 27 ans, ont été blessées aux membres inférieurs et à l’abdomen pour l’une d’entre elles. Après avoir reçu des soins, ils sont sortis de l’hôpital dans la nuit, d’après le parquet.Puis les agresseurs ont à nouveau tiré, sans faire de victime, avant de prendre la fuite. Vers 19H00, leur véhicule incendié a été repéré dans la métropole rennaise. Un homme de 20 ans, de nationalité française, originaire de la région parisienne, a été interpellé près du véhicule et immédiatement placé en garde à vue pour “tentatives de meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes”. – “Agissements criminels” -Dans la nuit de jeudi à vendredi, un appartement de Rennes a été identifié par l’antenne de l’office antistupéfiants (OFAST) de Rennes comme un possible “lieu de repli des agresseurs et de domiciliation de l’individu interpellé” et a été perquisitionné. Trois hommes, âgés de 21 à 23 ans, deux de nationalité Française, l’autre Congolais, dont deux résident dans la région de Tours, le troisième à Marseille, ont été interpellés et placés en garde à vue.Le parquet de la juridiction interrégionale de Rennes (JIRS) a été saisi vendredi.”La guerre que nous menons contre le narco-trafic n’admet aucune relâche et aucune faiblesse. Elle sera longue et difficile, mais nous la gagnerons, à Rennes comme ailleurs”, a réagi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, indiquant qu’une compagnie de CRS envoyée jeudi “restera sur place aussi longtemps que nécessaire”.La maire socialiste de Rennes Nathalie Appéré a indiqué dans un communiqué, après de “nouveaux échanges” avec Bruno Retailleau, s’êtré “assurée que la CRS 82 reste déployée dans le quartier. La CRS 56 prendra le relai ce week-end (…) Ce déploiement de force est indispensable dans le moment de tension”.Plusieurs quartiers populaires de Rennes, dont celui de Villejean, ont été le théâtre ces derniers mois de plusieurs épisodes de tirs sur fond de trafic de stupéfiants.”Dans le quartier les gens ont peur, ils rasent les murs et baissent la tête pour éviter de prendre une balle. Les gens en ont marre”, a pesté auprès de l’AFP un habitant de longue date, Albert, âgé de 65 ans, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille.”J’ai voulu venir ici dès aujourd’hui pour dire toute la fermeté et toute la volonté qui est celle de l’Etat pour mettre fin à ces agissements criminels dont certains quartiers de Rennes sont victimes depuis plusieurs mois”, a déclaré à la presse le préfet d’Ille-et-Vilaine Amaury de Saint-Quentin, venu saluer vendredi après-midi les policiers de la CRS 82 sur la dalle Kennedy, avant de prôner la “tolérance zéro”.
