Foot: Maëlle Lakrar, l’héritière

Maëlle Lakrar est devenue un pilier de la défense de l’équipe de France au fil des mois profitant des absences répétées des taulières Griedge Mbock et Wendie Renard, à nouveau forfait mardi (19h00) face à la Norvège en Ligue des nations.Encore peu connue il y a trois ans, Lakrar devrait participer à 24 ans à l’Euro-2025: sa troisième grande compétition avec les Bleues en trois étés après les JO en août dernier et la Coupe du monde en 2023 en Australie où elle était titulaire en raison de l’absence de Griedge Mbock, blessée au genou. Au Mondial, elle avait marqué les esprits par sa sérénité, sa polyvalence et sa solidité dans les duels, alors qu’elle avait très peu joué avec le maillot tricolore jusque-là.Avec sa signature au Real Madrid l’été dernier, l’ancienne joueuse de Montpellier, a franchi un cap physique et a basculé dans une autre dimension en disputant la Ligue des champions pour la première fois de sa carrière.  “J’enchaine beaucoup avec le Real Madrid. Neuf matches en un mois, ça me permet de rester dans un rythme constant et de progresser. Avec Arsenal en Ligue des champions et le Barça, ce sont des gros matches à jouer dans une carrière”, a-t-elle expliqué auprès de l’AFP, après l’élimination en quart de finale de C1 face aux Gunners.Accueillie par les Françaises Sandie Toletti et Naomie Feller, elle s’est adaptée facilement au jeu espagnol: “je suis sortie de ma zone de confort en quittant Montpellier mais cela a été un tremplin pour moi”, a poursuivi Lakrar, appréciant les entrainements à Madrid où “on fait énormément de jeu”.Vendredi encore, celle qui peut évoluer dans l’axe ou dans le couloir droit a joué 90 minutes avec les Bleues lors du succès en Suisse en Ligue des nations (2-0) et devrait de nouveau être alignée mardi en Norvège pour suppléer Wendie Renard, absente en raison d’un “coup au pied”. – “Monte en puissance” -A St Gall, Griedge Mbock et Lakrar “ont bien pris le relais de Wendie, elles ont été des patronnes sur le terrain”, a commenté la latérale Selma Bacha.Contrairement à la Lyonnaise, Lakrar a pris un peu plus de temps pour s’imposer en équipe de France A, devancée par des joueuses rodées et plus anciennes. Mais, elle a été rapidement indispensable sous les ordres d’Hervé Renard, devant Estelle Cascarino et parfois Elisa De Almeida, d’autres candidates à ces postes.”C’est un très bon binôme, à la fois avec l’expérience de Griedge et Maëlle qui monte en puissance avec son club et qui acquiert de l’expérience”, a également déclaré le sélectionneur, Laurent Bonadei.Selon lui, Lakrar “devient de plus en plus habile dans les duels, elle a répondu présente physiquement”. Le résultat d’une prise de masse musculaire depuis son arrivée à Madrid: “c’est ce qu’on m’a demandé de travailler, c’était ancré dans ma tête, je suis sur la bonne voie”, a détaillé la défenseuse. Avec la retraite internationale qui s’approche pour la capitaine Renard (34 ans), l’avenir de l’ancienne défenseuse du MHSC semble tracé en équipe de France, surtout que la N.2 a montré en plus de sa palette défensive, un jeu de tête offensif, qui rappelle celui de la Martiniquaise. 
Maëlle Lakrar est devenue un pilier de la défense de l’équipe de France au fil des mois profitant des absences répétées des taulières Griedge Mbock et Wendie Renard, à nouveau forfait mardi (19h00) face à la Norvège en Ligue des nations.Encore peu connue il y a trois ans, Lakrar devrait participer à 24 ans à l’Euro-2025: sa troisième grande compétition avec les Bleues en trois étés après les JO en août dernier et la Coupe du monde en 2023 en Australie où elle était titulaire en raison de l’absence de Griedge Mbock, blessée au genou. Au Mondial, elle avait marqué les esprits par sa sérénité, sa polyvalence et sa solidité dans les duels, alors qu’elle avait très peu joué avec le maillot tricolore jusque-là.Avec sa signature au Real Madrid l’été dernier, l’ancienne joueuse de Montpellier, a franchi un cap physique et a basculé dans une autre dimension en disputant la Ligue des champions pour la première fois de sa carrière.  “J’enchaine beaucoup avec le Real Madrid. Neuf matches en un mois, ça me permet de rester dans un rythme constant et de progresser. Avec Arsenal en Ligue des champions et le Barça, ce sont des gros matches à jouer dans une carrière”, a-t-elle expliqué auprès de l’AFP, après l’élimination en quart de finale de C1 face aux Gunners.Accueillie par les Françaises Sandie Toletti et Naomie Feller, elle s’est adaptée facilement au jeu espagnol: “je suis sortie de ma zone de confort en quittant Montpellier mais cela a été un tremplin pour moi”, a poursuivi Lakrar, appréciant les entrainements à Madrid où “on fait énormément de jeu”.Vendredi encore, celle qui peut évoluer dans l’axe ou dans le couloir droit a joué 90 minutes avec les Bleues lors du succès en Suisse en Ligue des nations (2-0) et devrait de nouveau être alignée mardi en Norvège pour suppléer Wendie Renard, absente en raison d’un “coup au pied”. – “Monte en puissance” -A St Gall, Griedge Mbock et Lakrar “ont bien pris le relais de Wendie, elles ont été des patronnes sur le terrain”, a commenté la latérale Selma Bacha.Contrairement à la Lyonnaise, Lakrar a pris un peu plus de temps pour s’imposer en équipe de France A, devancée par des joueuses rodées et plus anciennes. Mais, elle a été rapidement indispensable sous les ordres d’Hervé Renard, devant Estelle Cascarino et parfois Elisa De Almeida, d’autres candidates à ces postes.”C’est un très bon binôme, à la fois avec l’expérience de Griedge et Maëlle qui monte en puissance avec son club et qui acquiert de l’expérience”, a également déclaré le sélectionneur, Laurent Bonadei.Selon lui, Lakrar “devient de plus en plus habile dans les duels, elle a répondu présente physiquement”. Le résultat d’une prise de masse musculaire depuis son arrivée à Madrid: “c’est ce qu’on m’a demandé de travailler, c’était ancré dans ma tête, je suis sur la bonne voie”, a détaillé la défenseuse. Avec la retraite internationale qui s’approche pour la capitaine Renard (34 ans), l’avenir de l’ancienne défenseuse du MHSC semble tracé en équipe de France, surtout que la N.2 a montré en plus de sa palette défensive, un jeu de tête offensif, qui rappelle celui de la Martiniquaise.