Ligue des champions: Monaco se saborde en quatre minutes et s’incline contre Benfica

Monaco s’est incliné, mercredi au Stade Louis-II contre le Benfica Lisbonne (0-1) en barrages aller de la Ligue des champions, après avoir disputé plus de 40 minutes à dix contre onze, et devra l’emporter mardi au Portugal pour passer.Déjà battu par la formation portugaise à domicile (3-2), le 27 novembre dernier lors de la 5e journée de la phase de ligue de la compétition, Monaco devra réaliser un exploit, mardi prochain, au Stade de la Luz de Lisbonne pour espérer être le troisième club français en 8e de finale de la compétition.Cela s’annonce toutefois très compliqué tant les hommes d’Adi Hütter ont manqué de maîtrise lors de ce match aller, d’un niveau technique global faible. Monaco n’a pas su gérer ses émotions, à l’image de l’exclusion de son milieu défensif libyen Moatasem Al-Musrati réclamant un avertissement pour son adversaire alors qu’il avait lui-même déjà été averti précédemment (52e).Monaco n’a pas su non plus emballer une rencontre que Denis Zakaria et les siens avaient noté comme cruciale pour la suite de la saison. Mais le jeu collectif et la qualité technique des joueurs de la Principauté ont été trop éloignés du niveau escompté pour espérer mieux.De plus, à Lisbonne, Monaco sera privé de Vanderson et de Zakaria, qui étaient sous le coup d’une suspension, et qui ont été tous deux avertis en fin de rencontre (79e minute pour le premier, 90e pour le second).Cette victoire, acquise grâce à but de l’inévitable buteur grec Vangelis Pavlidis, désormais auteur de huit réalisation lors des six derniers matches de son club (dont un triplé contre Barcelone et un but à Turin), permet, en revanche, à Benfica, de se retrouver en position de force, pour viser la qualification mardi.-Salisu dominé par Pavlidis-Fidèle à ses principes offensifs, Hütter avait pourtant aligné une équipe très offensive, avec la doublette d’attaquants Breel Embolo-Mika Biereth en pointe. Et comme en novembre dernier, Louis-II a raisonné au son des chants des 2.000 supporteurs lisboètes. Même si Maghnès Akliouche a allumé la première mèche, à la suite d’une belle déviation d’Aleksandr Golovin, et a obligé Anatoly Trubun, le gardien ukrainien de Benfica à une belle parade (9e), les Monégasques ont été mis en difficulté toute la première période.La faute au pressing benfiquiste bien orchestré par Florentino, taulier de Benfica, un temps passé par Monaco sans réussite. Mais la faute aussi à de trop nombreuses erreurs techniques monégasques. A la pelle: la relance ratée de Mohammed Salisu, qui a amené une bonne frappe non cadrée d’Alvaro Carreras (4e), la perte de balle de Thilo Kehrer, qui a impliqué un urgent repli collectif (8e) ou encore la glissade de Salisu encore lui, en fin de période qui s’est terminée par une frappe de Carreras, maîtrisée par Radoslaw Majecki (44e).Dès le retour des vestiaires, la pression portugaise a été décisive. Lancé en profondeur par Tomas Araujo, Pavlidis s’est défait de Salisu dans leur duel et s’est joué de Majecki d’un très joli piqué qui a dénoté avec le faible niveau technique globale (0-1, 48e). Dans la foulée, Al-Musrati a été exclu (52e), ce qui a largement contribué au sabordage monégasque. Les entrées de Takumi Minamino et Eliesse Ben Seghir n’ont rien changé. Malgré un match de combat, Embolo n’est pas parvenu à égaliser. Mais, en infériorité numérique, Monaco n’a pas encaissé de deuxième but. Seule bonne note d’un match très compliqué…
Monaco s’est incliné, mercredi au Stade Louis-II contre le Benfica Lisbonne (0-1) en barrages aller de la Ligue des champions, après avoir disputé plus de 40 minutes à dix contre onze, et devra l’emporter mardi au Portugal pour passer.Déjà battu par la formation portugaise à domicile (3-2), le 27 novembre dernier lors de la 5e journée de la phase de ligue de la compétition, Monaco devra réaliser un exploit, mardi prochain, au Stade de la Luz de Lisbonne pour espérer être le troisième club français en 8e de finale de la compétition.Cela s’annonce toutefois très compliqué tant les hommes d’Adi Hütter ont manqué de maîtrise lors de ce match aller, d’un niveau technique global faible. Monaco n’a pas su gérer ses émotions, à l’image de l’exclusion de son milieu défensif libyen Moatasem Al-Musrati réclamant un avertissement pour son adversaire alors qu’il avait lui-même déjà été averti précédemment (52e).Monaco n’a pas su non plus emballer une rencontre que Denis Zakaria et les siens avaient noté comme cruciale pour la suite de la saison. Mais le jeu collectif et la qualité technique des joueurs de la Principauté ont été trop éloignés du niveau escompté pour espérer mieux.De plus, à Lisbonne, Monaco sera privé de Vanderson et de Zakaria, qui étaient sous le coup d’une suspension, et qui ont été tous deux avertis en fin de rencontre (79e minute pour le premier, 90e pour le second).Cette victoire, acquise grâce à but de l’inévitable buteur grec Vangelis Pavlidis, désormais auteur de huit réalisation lors des six derniers matches de son club (dont un triplé contre Barcelone et un but à Turin), permet, en revanche, à Benfica, de se retrouver en position de force, pour viser la qualification mardi.-Salisu dominé par Pavlidis-Fidèle à ses principes offensifs, Hütter avait pourtant aligné une équipe très offensive, avec la doublette d’attaquants Breel Embolo-Mika Biereth en pointe. Et comme en novembre dernier, Louis-II a raisonné au son des chants des 2.000 supporteurs lisboètes. Même si Maghnès Akliouche a allumé la première mèche, à la suite d’une belle déviation d’Aleksandr Golovin, et a obligé Anatoly Trubun, le gardien ukrainien de Benfica à une belle parade (9e), les Monégasques ont été mis en difficulté toute la première période.La faute au pressing benfiquiste bien orchestré par Florentino, taulier de Benfica, un temps passé par Monaco sans réussite. Mais la faute aussi à de trop nombreuses erreurs techniques monégasques. A la pelle: la relance ratée de Mohammed Salisu, qui a amené une bonne frappe non cadrée d’Alvaro Carreras (4e), la perte de balle de Thilo Kehrer, qui a impliqué un urgent repli collectif (8e) ou encore la glissade de Salisu encore lui, en fin de période qui s’est terminée par une frappe de Carreras, maîtrisée par Radoslaw Majecki (44e).Dès le retour des vestiaires, la pression portugaise a été décisive. Lancé en profondeur par Tomas Araujo, Pavlidis s’est défait de Salisu dans leur duel et s’est joué de Majecki d’un très joli piqué qui a dénoté avec le faible niveau technique globale (0-1, 48e). Dans la foulée, Al-Musrati a été exclu (52e), ce qui a largement contribué au sabordage monégasque. Les entrées de Takumi Minamino et Eliesse Ben Seghir n’ont rien changé. Malgré un match de combat, Embolo n’est pas parvenu à égaliser. Mais, en infériorité numérique, Monaco n’a pas encaissé de deuxième but. Seule bonne note d’un match très compliqué…