Les déclarations de Donald Trump sur un projet d’occupation américaine de la bande de Gaza et le transfert des Palestiniens qui y vivent sont “dangereuses pour la stabilité et pour le processus de paix”, a affirmé mercredi la porte-parole du gouvernement français Sophie Primas.”La France est opposée pleinement aux déplacements des populations”, a-t-elle expliqué à l’issue du conseil des ministres.”Nous nous en tenons à notre politique qui est: pas de déplacement des populations, la recherche d’un cessez-le-feu temporaire vers un processus de paix et une solution à deux États” israélien et palestinien, a-t-elle ajouté.Une position appuyée par le ministère français des Affaires étrangères, selon lequel l’avenir de Gaza passe par “un futur Etat palestinien” et non par le contrôle “d’un pays tiers”.”L’avenir de Gaza doit s’inscrire non dans la perspective d’un contrôle par un Etat tiers mais dans le cadre d’un futur Etat palestinien, sous l’égide de l’Autorité palestinienne”, précise le Quai d’Orsay dans un communiqué, en réitérant l’opposition de la France à “tout déplacement forcé de la population palestinienne de Gaza”.Une telle mesure “constituerait une violation grave du droit international” et “une entrave majeure à la solution à deux Etats”, mais aussi “un facteur de déstabilisation majeur pour nos partenaires proches que sont l’Egypte et la Jordanie”, où M. Trump a suggéré que les Gazaouis pourraient être déplacés, souligne le Quai.”La France continuera de marquer son opposition à la colonisation, contraire au droit international, et à toute velléité d’annexion unilatérale de la Cisjordanie”, ajoute-t-il.Le président américain a affirmé mardi vouloir prendre “le contrôle” de Gaza et déplacer les habitants du territoire palestinien, après avoir reçu à la Maison Blanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.vl-fff-emps-cl/jf/cco