La sélection du jury a commencé mardi aux Etats-Unis au procès du jeune homme accusé d’avoir tenté de tuer Salman Rushdie à coups de couteau à l’été 2022, plus de 30 ans après la fatwa de l’Iran réclamant la mort de l’écrivain pour les “Versets sataniques”.Hadi Matar, un Américano-libanais de 27 ans qui a grandi aux Etats-Unis, comparaît détenu à ce procès pour tentative de meurtre. Chemise bleue ciel, cheveux courts noirs et barbe de quelques jours, il s’est assis à la placé de l’accusé dans un tribunal du comté de Chautauqua, dans l’Etat de New York, près de la frontière avec le Canada, selon des images des médias américains.Cette petite localité bordant le lac Erié avait été secouée à l’été 2022 par cette attaque survenue en pleine conférence littéraire, qui a coûté la vue à un oeil au célèbre écrivain américano-britannique né en Inde. L’animateur de la conférence avait aussi été blessé.Hadi Matar est accusé de s’être rué sur Salman Rushdie et de l’avoir poignardé à de multiples reprises, le blessant grièvement au visage, au cou et à l’abdomen. L’écrivain de 77 ans n’était pas présent au tribunal mardi mais il devrait témoigner au procès et livrer le récit de l’attaque, comme il l’a fait dans un livre sorti depuis, “Le Couteau”.Cinq jurés sur les douze titulaires et quelques suppléants ont pu être sélectionnés mardi et le processus reprendra mercredi, a dit la greffière en chef Tracie Lorenzo. Le procès pourrait rentrer dans le vif des débats à partir de la semaine prochaine.- “C’est donc toi” -Hadi Matar a plaidé non coupable devant la justice de l’Etat de New York des crimes de tentative de meurtre et agression, qui peuvent lui valoir 25 et sept ans de prison. Le procureur du comté, Jason Schmidt, avait déclaré avant le procès qu’il ne souhaitait pas se pencher sur les motivations de l’accusé mais se concentrer sur les faits devant le jury. Hadi Matar est aussi inculpé devant la justice fédérale américaine pour “acte de terrorisme au nom du Hezbollah”, le mouvement libanais chiite soutenu par l’Iran.Téhéran avait nié toute implication dans l’attaque.L’agression avait choqué dans le monde entier, de la communauté littéraire aux capitales occidentales qui avaient apporté leur soutien à Salman Rushdie, symbole mondial de la liberté d’expression. Mais l’attaque, saluée par des extrémistes dans certains pays musulmans, avait brutalement rappelé les menaces qui pèsent sur Salman Rushdie, visé depuis plus de 30 ans par une fatwa de l’Iran réclamant sa mort pour la publication en 1988 des “Versets sataniques”, jugés blasphématoires par Téhéran. L’écrivain avait dû vivre caché pendant des années, mais il menait une vie relativement normale à New York depuis une vingtaine d’années.”C’est donc toi”, avait-il confié avoir pensé à la vue de l’assaillant. Quelques jours après les faits, Hadi Matar avait lui été interviewé depuis sa prison par le tabloïd New York Post, auquel il avait confié avoir été “surpris” que Salman Rushdie ait survécu. Il n’avait pas dit s’il avait été inspiré par la fatwa lancée par l’ayatollah Khomeini, mais souligné qu’il ne “(l’aimait) pas” et il lui reprochait d’avoir “attaqué l’islam”.Selon sa mère, qui s’était exprimé sur le site internet du Daily Mail, il était revenu “changé” et plus religieux d’un voyage en 2018 au Liban, pays d’origine de sa famille.
La sélection du jury a commencé mardi aux Etats-Unis au procès du jeune homme accusé d’avoir tenté de tuer Salman Rushdie à coups de couteau à l’été 2022, plus de 30 ans après la fatwa de l’Iran réclamant la mort de l’écrivain pour les “Versets sataniques”.Hadi Matar, un Américano-libanais de 27 ans qui a grandi aux Etats-Unis, comparaît détenu à ce procès pour tentative de meurtre. Chemise bleue ciel, cheveux courts noirs et barbe de quelques jours, il s’est assis à la placé de l’accusé dans un tribunal du comté de Chautauqua, dans l’Etat de New York, près de la frontière avec le Canada, selon des images des médias américains.Cette petite localité bordant le lac Erié avait été secouée à l’été 2022 par cette attaque survenue en pleine conférence littéraire, qui a coûté la vue à un oeil au célèbre écrivain américano-britannique né en Inde. L’animateur de la conférence avait aussi été blessé.Hadi Matar est accusé de s’être rué sur Salman Rushdie et de l’avoir poignardé à de multiples reprises, le blessant grièvement au visage, au cou et à l’abdomen. L’écrivain de 77 ans n’était pas présent au tribunal mardi mais il devrait témoigner au procès et livrer le récit de l’attaque, comme il l’a fait dans un livre sorti depuis, “Le Couteau”.Cinq jurés sur les douze titulaires et quelques suppléants ont pu être sélectionnés mardi et le processus reprendra mercredi, a dit la greffière en chef Tracie Lorenzo. Le procès pourrait rentrer dans le vif des débats à partir de la semaine prochaine.- “C’est donc toi” -Hadi Matar a plaidé non coupable devant la justice de l’Etat de New York des crimes de tentative de meurtre et agression, qui peuvent lui valoir 25 et sept ans de prison. Le procureur du comté, Jason Schmidt, avait déclaré avant le procès qu’il ne souhaitait pas se pencher sur les motivations de l’accusé mais se concentrer sur les faits devant le jury. Hadi Matar est aussi inculpé devant la justice fédérale américaine pour “acte de terrorisme au nom du Hezbollah”, le mouvement libanais chiite soutenu par l’Iran.Téhéran avait nié toute implication dans l’attaque.L’agression avait choqué dans le monde entier, de la communauté littéraire aux capitales occidentales qui avaient apporté leur soutien à Salman Rushdie, symbole mondial de la liberté d’expression. Mais l’attaque, saluée par des extrémistes dans certains pays musulmans, avait brutalement rappelé les menaces qui pèsent sur Salman Rushdie, visé depuis plus de 30 ans par une fatwa de l’Iran réclamant sa mort pour la publication en 1988 des “Versets sataniques”, jugés blasphématoires par Téhéran. L’écrivain avait dû vivre caché pendant des années, mais il menait une vie relativement normale à New York depuis une vingtaine d’années.”C’est donc toi”, avait-il confié avoir pensé à la vue de l’assaillant. Quelques jours après les faits, Hadi Matar avait lui été interviewé depuis sa prison par le tabloïd New York Post, auquel il avait confié avoir été “surpris” que Salman Rushdie ait survécu. Il n’avait pas dit s’il avait été inspiré par la fatwa lancée par l’ayatollah Khomeini, mais souligné qu’il ne “(l’aimait) pas” et il lui reprochait d’avoir “attaqué l’islam”.Selon sa mère, qui s’était exprimé sur le site internet du Daily Mail, il était revenu “changé” et plus religieux d’un voyage en 2018 au Liban, pays d’origine de sa famille.
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