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Les entreprises de réseaux sociaux risquent des amendes massives si elles ne respectent pas la vie privée et la modération du contenu

Lundi, Meta, la maison mère de Facebook, s’est vu infliger une nouvelle amende pour avoir enfreint la législation européenne en matière de protection de la vie privée. Le géant de la technologie a reçu une amende de 275 millions de dollars par la commission irlandaise de protection des données pour une fuite de données découverte l’année dernière, qui a entraîné la mise en ligne des informations personnelles de plus de 500 millions d’utilisateurs de Facebook.

 

Depuis l’année dernière, la commission a infligé à Meta des amendes d’un montant total de plus de 900 millions de dollars pour diverses violations de la confidentialité des données, rapporte le New York Times.

 

Le Royaume-Uni renforce également ses mécanismes de surveillance des contenus en ligne en apportant des modifications au projet de loi sur la sécurité en ligne, qui a été présenté lundi. Selon les nouvelles directives, les sites de médias sociaux doivent donner aux utilisateurs le droit d’éviter les contenus préjudiciables qui ne constituent pas une infraction pénale. Il s’agit notamment des contenus racistes et sexistes.

 

L’Ofcom, l’autorité britannique de régulation des communications, aura le pouvoir d’infliger aux entreprises des amendes pouvant aller jusqu’à 10 % de leur chiffre d’affaires mondial en cas de violation de la loi.

 

Entre-temps, Elon Musk a accusé Apple de censure et a déclaré que le géant de la tech menaçait de retirer Twitter de l’App Store.

 

Apple prélève environ 30 % des redevances générées par les applications sur l’App Store, ce qui porterait un coup au nouveau plan d’affaires de Musk pour Twitter, qui cherche à passer d’un modèle dominé par les recettes publicitaires à un service d’abonnement.

 

Apple a également des problèmes avec le manque de modération du contenu de Musk et son penchant pour la liberté d’expression sur l’application, ce qui conduit à beaucoup de racisme, de sectarisme, de sexisme et de discours de haine.

 

Les inquiétudes concernant la modération du contenu sur Twitter ne sont pas sans fondement, après qu’un message sur le site Web de l’entreprise ait annoncé qu’elle ne modérerait plus à l’avenir les fausses informations sur le covid-19 diffusées sur l’application.

 

Article original paru sur Saccess

Social media companies face massive fines if they fail at privacy and content moderation

(En anglais, en accès libre) 

 

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