À partir d’aujourd’hui, Emmanuel Macron entame une visite d’état aux États-Unis, au cours de laquelle il rencontrera Joe Biden à Washington.
Au programme des discussions entre les deux chefs d’état, on trouve notamment les mesures protectionnistes adoptées par le gouvernement américain l’été dernier et leur impact sur les économies européennes.
L’Inflation Reduction Act, un plan de 369 milliards de dollars d’aides, prévoit notamment des investissements massifs dans le secteur de l’énergie, mais aussi de fortes subventions pour les activités produites sur le sol américain.
Si la France privilégie la voie diplomatique pour engager cette discussion autour de l’IRA, l’objectif est avant tout de négocier “des exemptions pour un certain nombre d’industriels européens” comme les ont obtenues le Canada ou le Mexique.
Une telle mesure permettrait en effet d’éviter une perte massive des capitaux industriels en Europe au profit des États-Unis. C’est pourquoi la France va également continuer à militer en parallèle en faveur de l’adoption d’un “Buy European Act”, un pendant européen à l’IRA afin de soutenir l’économie en cette période de crise.
Pour aller plus loin :
Les Échos
Macron va chercher à atténuer l’impact du protectionnisme industriel américain
(En accès libre)
La Tribune
« Buy European » : l’impossible réponse européenne face au protectionnisme américain
(En accès libre)
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