La dernière édition de l’événement phare du football démarre ce week-end avec 32 nations en lice pour devenir le prochain champion du monde lors de la Coupe du monde de la FIFA organisée pour la première fois dans l’État du Qatar, au Moyen-Orient. Mais la préparation de l’événement majeur du football a été entachée par des accusations de pratiques de travail épouvantables et de violations des droits de l’homme.
Les articles d’opinion d’aujourd’hui portent sur certaines des accusations formulées à l’encontre du Qatar.
Business Day écrit qu’il est nécessaire de mettre davantage l’accent sur la tradition sportive et l’importance des droits de l’homme et des droits des travailleurs lorsque les organisations sportives choisissent un pays pour accueillir un événement majeur. Le journal affirme que de nombreuses personnes se sont demandées si elles devaient ou non se rendre au Qatar pour assister à la coupe du monde, tandis que d’autres envisagent de ne même pas la regarder à la télévision.
Le Sportswashing était autrefois un concept novateur, une idée utilisée pour masquer les violations flagrantes des droits de l’homme commises par un pays via l’organisation de grands tournois sportifs, mais il est devenu une pratique courante, écrit The Guardian. Les défenseurs de ce concept affirment que les projecteurs qui accompagnent les fonctions d’hôte contribuent à accélérer les réformes et l’application de droits améliorés. Si le Qatar a introduit un salaire minimum très bas pour les travailleurs migrants, les Jeux olympiques d’hiver de 2014 et la Coupe du monde de la FIFA de 2018 n’ont guère contribué à l’amélioration des droits humains en Russie.
Pete Pattinson détaille les nombreuses accusations qui ont été rapportées par les travailleurs migrants, qui incluent le travail non rémunéré, les longs horaires de travail, les pratiques de recrutement illégales, la discrimination de nationalité, et plus encore. Pattinson cite un rapport compilé par le groupe de défense des droits de l’homme Equidem, tandis qu’il note qu’il y a également des appels généralisés pour que la FIFA mette en place un fonds de compensation pour les travailleurs migrants qui ont construit les stades et une ville entière pour accueillir le tournoi.
Article original paru sur le site Saccess
Opinions Today | Workers’ rights and the 2022 FIFA World Cup
(En anglais, en accès libre)
Image: Getty Images